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Environnement : des mots, toujours des mots et si peu d’actes

20 Minutes | édition du 06.04.06

Les Français s’inquiètent. Mais loin des crispations sociales, c’est l’environnement qui les tourmente. D’après une enquête* TNS-Sofres rendue publique aujourd’hui, plus de huit Français sur dix se déclarent « inquiets » lorsqu’ils pensent à l’avenir de la planète et à l’environnement, voire « très inquiets » pour 23 % d’entre eux. Plus encore que les crises ponctuelles comme la grippe aviaire ou les inondations, ce sont les risques durables qui suscitent le plus d’inquiétude. A plus forte raison quand ces menaces sont perçues comme irréversibles, à l’instar du réchauffement de la planète, ou de la disparition des espèces.

Mais face à ces craintes, tous les Français ne sont pas égaux, si bien qu’une hiérarchie sociale de l’anxiété écologique se dessine. Les plus diplômés, les femmes et les jeunes parents âgés de 25 à 34 ans se distinguent comme les champions toutes catégories de l’inquiétude pour leur planète. Mais de là à trier leurs déchets, prendre une douche plutôt qu’un bain ou ramasser un plastique qui traîne, il y a plus qu’un pas, qu’ils ne franchissent pas de facto. Car si plus d’un Français sur deux accomplit des gestes quotidiens pour améliorer la qualité de l’environnement, ce ne sont pas les plus inquiets qui agissent le plus. A l’exception des femmes de plus de 50 ans, très représentées parmi les 32 % d’individus « très impliqués » qui cumulent anxiété et passage à l’acte vert. Certains, en particulier les plus de 50 ans peu diplômés, sont toutefois prêts à s’investir au-delà des mots et des modes, mais à condition que ce ne soit pas trop contraignant. Enfin, si les jeunes bobos parisiens sont en majorité inquiets et prêts à « faire des efforts », les étudiants d’Ile-de-France représentent la plus grande proportion des « désimpliqués » (8 %) qui ne se sentent ni concernés ni prêts à faire un geste pour la planète.

Dès lors, sur qui compter, au-delà de l’implication de chacun ? Les Français déclarent faire surtout confiance aux associations de défense de l’environnement, bien plus qu’aux partis politiques, à l’Etat et aux entreprises. Ce n’est en tout cas pas via les urnes qu’ils espèrent sauver la planète.

Laure de Charette

*Enquête réalisée par téléphone auprès de 3 942 personnes, entre le 2 janvier et le 26 février 2006.

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