Engagé depuis plus de 60 ans dans les activités de récupération, de réemploi et de recyclage des objets, Emmaüs en fait un levier de protection de l’environnement et d’insertion sociale. Comme le montre l’enquête de l’ADEME « Les Français et le réemploi des produits usagés », son action est plus que jamais en phase avec les besoins et les attentes sociétales d’aujourd’hui.
Emmaüs, acteur de la nouvelle consommation
En donnant une seconde vie aux objets, Emmaüs est en ligne avec les nouvelles attentes des consommateurs qui ne veulent plus dissocier l’éthique de leurs actes de consommation, et intègrent de plus en plus les principes du développement durable dans les actes de leur vie quotidienne. Donner une seconde vie au produit en tant que tel en lui trouvant un nouvel acquéreur, est vécu comme un geste d’attention à l’environnement naturel et social : en fin de vie pour moi, l’objet qui ne me sert plus peut et doit répondre au besoin de quelqu’un d’autre. Symétriquement, un objet qui a déjà servi à d’autres pourra satisfaire un besoin nouveau pour moi. De plus, il apportera dans ma vie, en même temps que son histoire, un supplément d’âme et de sens. Selon l’étude « Les Français et le réemploi des produits usagés », réalisée par Ipsos pour l’ADEME et publiée le 10 septembre 2010, 7 Français sur 10 affirment avoir déjà acheté des produits issus du réemploi alors qu’en 2004, la proportion était de 59 %, soit une augmentation de 11 points ; et 90 % des interviewés pensent que la consommation d’objets issus du réemploi a de l’avenir.Emmaüs, acteur de la protection de l’environnement
Le réemploi est également un axe clé pour le traitement des produits usagés. Sa contribution à la protection de l’environnement est considérable : il retarde la création de déchets, économisant du même coup l’énergie nécessaire pour leur destruction. Il retarde aussi la production d’un nouveau produit, économisant là aussi l’énergie et la matière nécessaires. Chaque année, les Compagnons d’Emmaüs collectent à domicile, trient, remettent en état et vendent plus de 224 500 tonnes de produits et matériels qui échappent ainsi au statut de déchets et sont réemployés à la satisfaction de leurs nouveaux acquéreurs.Emmaüs, acteur de l’insertion sociale
Non content de rendre de nombreux produits accessibles à des personnes à faible revenu, le réemploi est un facteur d’insertion chez Emmaüs. Les Communautés, nées de la conviction de l’abbé Pierre et de Georges Legay, accueillent des personnes exclues de la société, quelles que soient leur origine et leurs convictions. Rien qu’en France, dans 87 départements, près de 4 000 « compagnons d’Emmaüs » vivent ainsi de leur travail dans 116 communautés, mettant en œuvre une logistique et un savoir-faire uniques. Au-delà des communautés, des structures Emmaus d’insertion par l’activité se sont également positionnées ces dernières années sur les filières de récupération (produits électriques et électroniques, textile) et sur les partenariats avec les professionnels (entreprises et collectivités). En 2009, le chiffre d’affaires lié à l’activité de récupération s’est élevé à 166,6 millions d’euros. 27 millions ont été reversés pour financer des actions de solidarité. Le réseau Emmaüs dispose de 300 points de ventes sur le territoire français.Rejoignez la communauté J’emmaus !
La communauté J’emmaüs rassemble ceux qui, en achetant chez Emmaüs, trouvent des réponses à leurs attentes de consommateurs et de citoyens. Rejoignez la communauté sur Facebook… vous pourrez y retrouver le point de vente le plus proche de chez vous, partager vos trouvailles ou vos astuces récup’ et être au courant de l’actualité des groupes Emmaüs. Vous pourrez aussi contribuer à faire connaître J’emmaüs à vos proches et contribuer ainsi à défendre les valeurs de solidarité et de «juste consommation» qu’elle incarne. – Rendez-vous sur www.facebook.fr/jemmaus
Emmaüs : déjà 60 ans de développement durable
60 ans de développement durable chez Emmaüs !?!?… Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ! Emmaüs est surtout un super champion dans la « com » et dans l’exploitation de tout ce qui peut lui permettre de faire passer sa « propagande ».
Pour ce qui est du développement durable Emmaüs oublie tout simplement de dire qu’il ne vit (plutôt bien) que du gaspillage des ressources naturelles. Il oublie aussi que, pendant 30 ou 40 an, il a pollué à tout va l’ atmosphère de notre bonne vieille terre via ses « brûles » à l’air libre à travers lesquelles ils se débarrassait de tous ses déchets plus ou moins toxiques et combustibles sans se poser la moindre question.