Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies Vertes et des négociations sur le Climat a présidé aujourd’hui à l’installation et à la première réunion du Comité National du Développement Durable et du Grenelle de l’Environnement (CNDDGE), en présence de Valérie LÉTARD, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, de Chantal JOUANNO, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, et de Benoist APPARU, secrétaire d’Etat chargé du Logement et de l’Urbanisme. Après le vote de la loi portant engagement national pour l’environnement -dite Grenelle 2- par l’Assemblée Nationale, cette 1ère réunion a été l’occasion de faire le bilan des avancées de la mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement et tracer le programme de travail des mois à venir.
Institué par le décret n°2010-370 du 13 avril 2010 (JO du 14 avril), le Comité national du développement durable et du Grenelle Environnement (CNDDGE) succède au comité de suivi du Grenelle, dont il reprend pour l’essentiel la composition organisée en cinq collèges : Etat, élus, représentants des entreprises, organisations syndicales de salariés, associations et fondations de protection de l’environnement. La novation vient de l’ajout d’un volet plus sociétal avec l’entrée de six représentants de personnes morales agissant dans les domaines de la famille, la défense des consommateurs, la solidarité, l’insertion sociale, la jeunesse et l’aide au développement, ainsi qu’un représentant des chambres consulaires.
Placé auprès du ministre d’État chargé du Développement Durable et présidé par lui, cet organisme de 41 membres, qui se substitue à l’ex-Conseil National du Développement Durable qui en comptait 90, assurera le suivi de la mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement et apportera son concours à la politique du Gouvernement en faveur du développement durable.
Deux ans et demi après la définition des engagements issus du processus de concertation du Grenelle Environnement, et après la phase législative (6 lois et une partie de la réforme constitutionnelle de 2008), Jean-Louis BORLOO a proposé à l’ensemble des partenaires de « mener ensemble une évaluation partagée des avancées du Grenelle. Au cours de ces réunions, nous allons pouvoir mesurer le chemin parcouru, repérer les transformations engagées comme les difficultés rencontrées, mais aussi et surtout identifier de manière partagée les points-clés pour consolider et accélérer les mutations de notre société, confrontée aux défis du développement durable et aux enjeux d’une économie plus verte et plus responsable. »
Cette première réunion après le vote de la loi Grenelle 2 a aussi permis de préciser le programme de travail et les concertations à mettre en place s’agissant de la politique d’investissement pour les infrastructures de transports. Les modalités de mise en œuvre de la trame verte et bleue, engagement majeur du Grenelle Environnement pour la préservation ou le rétablissement de continuités écologiques sur l’ensemble de nos territoires, ont également été présentées et débattues.