30 et 31 mars 2007 : le 2ème colloque débat Entre-Sciences aura pour thème le changement climatique et le réchauffement global.
« Evolution climatique: approches interdisciplinaires », à Paris 5ème, au Muséum National d’Histoire des Sciences Naturelles, (auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution), 36 rue Geoffroy St Hilaire.
Organisé avec le soutien de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme, du Commissariat à l’Energie Atomique, du Muséum National d’Histoire Naturelle et de la Ville de Paris, le colloque rassemblera scientifiques, experts (GIEC), administrations, institutions de diffusion de l’information scientifique.
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Le but de cette manifestation est de mettre en évidence comment des disciplines scientifiques aussi différentes que les sciences de la Terre et de l’atmosphère, les sciences naturalistes et les sciences économiques, convergent pour estimer les conséquences néfastes du changement climatique et fournir des éléments de réponse de nature politique pour en atténuer les effets et permettre les nécessaires adaptations.
– Comment en est-on arrivé, dans une perspective historique, au « Global Warming » actuel ?
– Comment le traitement informatique des bases de données météorologiques et climatologiques a évolué depuis la fin de la 2e guerre mondiale, vers une modélisation numérique du climat, dans un contexte technologique et politique où l’observation, via satellite, devient réalisable à une échelle planétaire ?
Ces questions seront abordées dans la première session, « observer, mesurer, comprendre », qui vise à retracer comment s’est mise en place une véritable « science du climat », dont les deux fonctions majeures sont la modélisation la plus précise possible du climat et la production de simulations et scénarios pour le futur.
La prévision de l’évolution future du climat, et ses conséquences sur les écosystèmes, l’hydrologie et la santé, seront au cœur de la 2e session, « simulations, scénarios et prospectives ». Les modèles prédisent tous une augmentation de la température au 21e siècle, toutefois son ampleur dépend fortement de l’activité économique mondiale future. On a vu, dans la dernière décennie, que les outputs des modélisations climatiques sont devenus des éléments majeurs du discours politique.
En effet, pour la première fois d’une façon aussi nette, on assiste au couplage entre des sciences aussi diverses que la climatologie et les sciences naturalistes, d’une part, et les sciences économiques, d’autre part. Dans ce contexte, le Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat (GIEC) qui réunit des experts scientifiques dans une approche pluridisciplinaire, joue un rôle déterminant dans l’évolution des rapports entre sciences et politique – objet de la 3e session, « risques, expertise et politiques » – à travers l’estimation des risques et la préconisation de mesures destinées à en limiter les effets.
L’enjeu du colloque sera de montrer comment cette imbrication de champs scientifiques, économiques et politiques conduit à une nouvelle réflexion sur la valeur de biens collectifs, comme l’air, l’eau et les écosystèmes.
Contacts :
Secrétariat de l’association Entre-Science.
Tél : 06 372 78 132
Association Entre-Sciences, Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme, 54 bd Raspail, 75006 Paris.