L’impact désastreux du changement climatique frappe le plus durement et en premier les populations les plus pauvres. Oxfam constate ces effets partout dans le monde, à travers les schémas météorologiques imprévisibles provoquant sécheresses, inondations, famines et maladies.
Le temps est compté pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Tout réchauffement d’une plus grande ampleur aurait des conséquences catastrophiques et irréversibles. Il règne une très grande injustice car les populations les plus durement touchées sont celles qui sont les moins capables de s’en sortir et les moins responsables de ce problème. Les pays riches ont profité le plus de l’industrialisation, lourde en émissions de carbone, donc la responsabilité d’utiliser la supériorité de leurs moyens pour aider à réduire leurs émissions en premier et le plus vite leur revient. Et il est crucial que ces pays prennent les devants pour soutenir les pays pauvres subissant les effets désastreux qui se produisent aujourd’hui. Le coût de l’inaction est énorme. Les populations vulnérables courent le risque de s’enfoncer encore plus dans la pauvreté et de souffrir davantage à l’avenir. Nous devons définir une trajectoire claire permettant de parvenir à un accord juste et effectif, qui devra être convenu lors de la conférence Copenhague 2009. Les pays riches doivent cesser de nuire et commencer à aider. Oxfam réclame une action d’envergure mondiale. Maintenant. Pourquoi les pays riches doivent-ils être les premiers à agir ? Nous avons tous une contribution à apporter dans le cadre du combat contre l’évolution climatique. C’est pourquoi nous devons tous nous mobiliser. Mais ce sont les pays riches qui ont produit le plus de carbone et profité de l’utilisation intensive des énergies fossiles. Les pays riches doivent donc maintenant débourser les ressources qui permettront aux populations des pays en développement de s’adapter à l’évolution de leur propre climat, une évolution déjà en cours. Les pays tels que le Royaume Uni doivent donner l’exemple et réduire leurs émissions de carbone d’au moins 80 pour cent d’ici 2050. En adoptant cette stratégie, d’autres économies comme la Chine e l’Inde suivront le mouvement de sorte que les émissions mondiales puissent diminuer de 50 pour cent minimum d’ici 2050. Mes propres démarches peuvent-elles changer le cours des choses ? Nous sommes tous impliqués dans cette affaire et c’est uniquement d’un effort commun, par le biais d’initiatives personnelles et en se faisant entendre par les individus au pouvoir que nous pouvons changer le cours des choses. Comme Oxfam, faites serment de combattre la pauvreté climatique dès maintenant ! Nous pouvons faire beaucoup pour combattre le changement climatique. Cela peut paraître insignifiant, mais changer nos habitues quotidiennes (par exemple utiliser des ampoules à économie d’énergie, ne pas laisser les appareils électriques en veille et laisser la voiture au garage pour faire le trajet à pied ou par transports en commun) tout s’accumule pour faire toute la différence. Chacune de ces actions positives fait clairement comprendre aux leaders mondiaux qu’eux aussi doivent contribuer à régler ce problème. Vous voulez agir pour le climat ? Participez à l’action changement climatique d’Oxfam en signant la pétition en ligne.Vidéo Réveille-toi
Changement climatique : cessons de nuire, commençons à agir maintenant
Vous pouvez également suivre Oxfam en direct des négociations de l’ONU à Poznan sur notre blog, des photos et des vidéos sont également disponibles.
Changement climatique : cessons de nuire, commençons à agir maintenant
Ce qui restera à faire après la Conférence de Poznan
Comment lutter contre le changement climatique, la désertification, la pauvreté et la famine dans les pays du SUD
Le phénomène de la désertification au Sahel est en cours depuis de nombreuses décennies.
L’homme n’est pas totalement responsable de cette situation, mais nous pouvons nous interroger sur un certain nombre de pratiques qui peuvent accélérer le processus.
Bon nombre de spécialistes se sont penchés sur la question. Les uns au ras du sol en étudiant la disparition progressive d’un grand nombre d’espèces végétales, d’autres en analysant les photos prises du ciel comme Yann Arthus Bertrand ou par les satellites. Le même constat est alarmant. Le désert avance, d’une manière quasi constante, de trois à six kilomètres par an, selon les régions.
Face à ce diagnostic dramatique de nombreux acteurs se sont mobilisés : organisations internationales, ONG, communautés villageoises… Un grand nombre des programmes et de projets furent financés, à grand frais, pour mettre au point des techniques performantes et les expérimenter pour limiter le processus. Des conférences internationales furent convoquées et les grands de la Planète ont pris des décisions, des Plans d’Action Nationaux Environnementaux pour chaque pays furent élaborés par les meilleurs experts.
Les efforts de solidarité se multiplient mais globalement sur le terrain la situation est semble-t-il inexorablement bloquée. Les actions entreprises ne sont pas significatives pour inverser l’ordre des choses.
Aujourd’hui, pour chaque pays nous possédons avec toutes disciplines confondues les meilleures solutions techniques pour combattre efficacement la désertification, la pauvreté et la faim. Sur le plan de la souveraineté alimentaire, subitement les émeutes de la faim nous révèlent les limites d’une révolution verte où certains pays pouvaient vendre leurs excédents pour nourrir les populations des pays avec des agricultures peu performantes.
Aujourd’hui ce temps est révolu, et chaque pays du sud doit songer à se nourrir. Mais rassurons nous les solutions existent peu coûteuses et efficaces. Une découverte faite, il y a vingt cinq ans à Madagascar le SRI
permet de multiplier les rendements du riz par quatre ou cinq en culture biologique
Ce qui reste à faire, c’est de donner la parole à ceux qui ont déjà expérimenter avec succès certaines techniques afin que les innovations et les expérience des acteurs de terrain, les agriculteurs et les éleveurs, puissent être connues du plus grand nombre. La lutte contre le changement climatique, la désertification n’a pas toujours besoin de beaucoup de moyens, mais demande une implication de chaque personne là où elle vit et travail pour que chaque geste soit utile pour mieux gérer la nature. Ainsi chaque agriculteur et chaque éleveur et leur famille peuvent participer à la lutte contre la désertification. Développer dans chaque pays et dans les langues des intéressés des émissions radio et sur le plan international créer un magazine télévision sur la chaîne TV 5 Monde sur les initiatives des paysans et des éleveurs Africains en matière de lutte contre le changement climatique et la désertification.
A un autre niveau les responsables politiques doivent s’engager et proposer des politiques facilitant la prise d’initiatives en matière d’une meilleure gestion de l’environnement en particulière en agissant sur le code foncier.
La mise en synergie des connaissances acquises et une bonne communication peuvent donner un sérieux coup de pouce pour une meilleure gestion de l’environnement par les habitants eux-mêmes. Bien souvent les problèmes et les solutions cohabitent et la nature est un livre grand ouvert où chacun a la possibilité d’y lire les réponses.
Pour ma part j’ai publié un livre 70 histoires d’arbres en Afrique : les arbres un moyen efficace de lutte contre la pauvreté Editions Ganndal (livre aujourd’hui épuisé) en document joint version électronique.
Je prépare actuellement une série de 20 petits livres pour l’éducation environnementale des jeunes enfants africains et je cherche en vain un éditeur pour cette série.
Jean Yves CLAVREUL
Consultant en Communication pour le Développement Durable
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14 460 COLOMBELLES
France
Te 0033 (0) 2 31 34 99 26
Courriel : jean-yves.clavreul@wanadoo.fr