Positive sur les transports, la politique locale du ministre de l’Ecologie a été médiocre sur les déchets et l’eau. A découvrir sur le nouveau site d’information Rue89, l’enquête de Ophélie Neiman dont voici un extrait :
« Depuis sa nomination au ministère de l’Ecologie, Alain Juppé s’affiche dans les médias à cheval, sur un vélo ou devant un joli parterre de gazon. Une image de champion de l’écologie qu’il bichonne depuis son retour d’exil au Canada et dont la ville de Bordeaux est devenue la vitrine.
Depuis un an, il a troqué son 4×4 québécois contre une voiture à moteur hybride, raconte son épouvante face aux plages polluées de Bretagne et aux hivers trop doux d’Ottawa sur son blog. Puis cite pêle-mêle Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand et « Une vérité qui dérange », le film d’Al Gore. Localement, le tram, l’aménagement des pistes cyclables et l’embellissement des espaces verts sont autant de réussites dont le maire peut se prévaloir. Mais Bordeaux est-elle pour autant la ville verte que son édile se plaît à présenter? »