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Sommet de l’océan - One Ocean Summit

Protéger les océans pour protéger l’humanité

Réactions des parties prenantes pour accélérer l'action des états en faveur de l'Océan

Le One Ocean Summit s’est tenu à Brest du 9 au 11 février 2022. Organisé par la France dans le cadre de la présidence tournante de l’Union européenne qu’elle tient jusqu’à fin juin 2022, ce sommet réunissait notamment une vingtaine de chefs d’État avec pour objectif de « relever le niveau d’ambition de la communauté internationale sur les sujets maritimes ». Cet objectif est d’autant plus important que les négociations sur un nouvel accord visant à préserver la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale (dit accord BBNJ sur la haute mer) doivent reprendre aux Nations unies à New York en mars prochain. Enjeux et réactions des parties prenantes.

RENFORCER LA COOPÉRATION pour une alliance durable avec l’Océan

Les engagements de Brest – Message du Présdent de la République

« Brest à l’avant-poste de l’action internationale pour la préservation de l’Océan mondial. Lors du One Ocean Summit, la France et ses partenaires internationaux les plus engagés relanceront, avec vigueur et ambition, un agenda international de l’Océan largement suspendu depuis deux ans par la crise sanitaire. Je souhaite donc que ce rendez-vous unique en son genre donne l’impulsion nécessaire au démarrage d’une année 2022 décisive pour enrayer la dégradation de nos mers, toutes nos mers, soit près de trois quarts de la surface de notre globe.

Ce sommet est organisé dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne afin de réaffirmer la place de l’Océan au cœur du nouveau modèle européen de croissance durable que nous appelons de nos vœux : une Europe, première puissance maritime mondiale, qui soit plus souveraine, plus bleue, plus numérique, plus sociale et humaine. Une Europe qui soit le cœur de la science océanique. Une Europe qui réaffirme, face à tous les accaparements, son rôle essentiel de puissance d’équilibre dans la gouvernance internationale de l’Océan.

L’Océan a été le berceau de la vie sur terre. Il en constitue toujours aujourd’hui une clé de voûte indispensable, à la croisée des grands équilibres qui nous assurent une planète vivable. C’est pourquoi j’ai souhaité y consacrer cette édition spéciale du One Planet Summit, afin d’embrasser l’Océan dans toute son ampleur. Seule une approche coordonnée face aux différents enjeux maritimes peut nous assurer le succès : climat, biodiversité, lutte contre les pollutions comme contre la pêche illégale et la surpêche, économie bleue, connaissance et gouvernance de l’Océan.

Ce sommet doit aussi permettre d’accompagner les échéances à venir, pour construire collectivement un nouveau cadre mondial de la diversité biologique et conclure, après une décennie de négociations, un traité efficace pour préserver la biodiversité en haute mer.
Ce One Ocean Summit aura une ampleur inédite, rassemblant sur trois jours des centaines d’acteurs du monde entier pour mieux coopérer et agir. Ces échanges nourriront la séquence de haut niveau, qui réunira les dirigeants des pays et des organisations internationales, les leaders économiques et les personnalités de la société civile les plus déterminés à s’engager pour l’Océan. Ceux-ci ont ainsi œuvré ensemble depuis plusieurs fois pour apporter des réponses concertées et tangibles aux différents défis océaniques auxquels nous sommes confrontés. Ce One Ocean Summit sera un sommet d’engagements.

Ces Engagements de Brest sont une première étape au travers desquels nous nous obligeons durablement à régénérer cette extraordinaire et fragile vie océanique.»

Emmanuel Macron,
Président de la République

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Comment relancer l’impulsion politique en ce moment crucial ?

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Sébastien Treyer (directeur général de l’Iddri) et Julien Rochette (directeur du programme Océan de l’Iddri) ont apporté des éléments de réponse et l’Iddri intervient depuis de nombreuses années sur ces questions, aux niveaux de la coopération internationale, de la gestion des filières économiques et de l’interface sciences-politique ; ces travaux, régulièrement enrichis, sont disponibles ci-dessous.

– Ressources IDDRI sur l’Océan

L’action climatique fondée sur l’Océan

– www.iddri.org/fr

Infographie France 24

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Réactions

La réalité du One Ocean Summit derrière les annonces d’après France Nature Environnement

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Le One Ocean Summit à Brest a été l’occasion d’annonces – certaines spectaculaires – dont il faut bien mesurer la portée. Décryptages de France Nature Environnement sur les aires marines protégées, haute mer et fonds marins, la limitation des émissions de soufre en Méditerranées et les captures de cétacés.

  • Aires Marines Protégées : de nouvelles aires de papier

animal-g69d5faf5a_1920.jpg?itok=-pQiau14Le Président de la République a annoncé porter à 33% le taux d’aires marines protégées dans les eaux territoriales françaises. Mais… Seules 4% bénéficient d’une protection forte, contre un objectif de 10% prévu pour 2022. Les 29 autres % sont très peu protégées, victimes de surpêche depuis 30 ans, avec des projets de parc éoliens dans ces zones. De plus, sont protégées des zones certes fragiles, mais peu menacées, dans les océans indiens et pacifiques.

L’annonce d’une aire marine protégée dans l’Antarctique est une très bonne initiative. Mais Quid des moyens de mise en œuvre ? Surtout, ce qui est vraiment nécessaire, c’est la protection forte de notre littoral et les moyens de mettre en œuvre cette politique.

  • Haute-Mer et Fonds Marins : annonces et contradictions

On n’y comprend pas grand-chose ! La France demande en même temps un traité contraignant protégeant la haute mer – très bien – et refuse de signer le moratoire sur l’extraction minière des fonds marins – très inquiétant.

Financer la connaissance des fonds marins – oui. Très bien. Mais à une condition : que ces connaissances servent les décisions politiques et la protection de ces zones à la fois fragiles et essentielles à la vie sur Terre. Le manque de prise en compte des données scientifiques dans tant d’autres domaines laisse mal présager des choses.

La création d’une zone sans soufre en Méditerranée, avec les pays riverains, projet déjà en cours, est une excellente initiative… qui peut rapidement être ruinée par les droits à polluer et les exemptions qui sont déjà distribués par la France

  • Protection des Cétacés : les dauphins vont continuer à mourir par milliers

Hier, France Nature Environnement et Seas at Risks ont remis à des représentants de la Commission Européenne et des gouvernements français et espagnols une pétition rassemblant plus d’un demi-million de signatures exigeant la protection immédiate des dauphins, dont des dizaines de milliers meurent chaque année dans le golfe de Gascogne, tués dans des filets de pêche. Le représentant du gouvernement français a promis des actions. Les annonces de la généralisation des pingers, dispositifs d’effarouchement sur les bateaux, est déjà jugée insuffisante par la Commission européenne et les scientifiques. Il faut instaurer des fermetures limitées dans le temps et l’espace de la pêche pour permettre aux dauphins de migrer en toute sécurité. Cela fait des années que scientifiques et ONG le demandent. Sera-t-on un jour entendu ?

Des annonces – comme souvent – à ce One Ocean Summit. Peu d’actes concrets. Nous n’avons pourtant plus le temps d’attendre. La France aurait pu, en mettant en cohérence ses actes avec ses discours, prendre le leadership de la protection des océans. Elle aurait pu.

Les dirigeants du tourisme lancent un appel à agir de toute urgence pour protéger les océans

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Le rôle central du tourisme à l’appui de l’économie bleue a été souligné au One Ocean Summit, sommet organisé par la Présidence française du Conseil de l’Union européenne cette semaine au cours duquel l’OMT a présidé une séance spéciale et participé à une table ronde de chefs d’État.

Lors d’une séance consacrée au tourisme dans l’économie bleue coorganisée avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la France, des responsables de haut niveau ont fait valoir que la mise en place d’une économie bleue peut permettre de combattre les menaces liées aux changements climatiques, à la pollution par les plastiques et à la surexploitation des ressources. Parallèlement, la table ronde qui a réuni des représentants de la Colombie, du Kenya, des Seychelles et des Palaos a clairement montré que mettre davantage l’accent sur la durabilité peut rendre l’activité touristique plus compétitive et plus inclusive.

Dans son intervention au Sommet, la Directrice exécutive de l’OMT, Zoritsa Urosevic, a déclaré : « Le tourisme est l’un des piliers de l’économie bleue et joue un rôle essentiel dans la préservation des océans, en fournissant des incitations financières et des mécanismes de protection des écosystèmes. Cela étant, nous pouvons et nous devons faire plus. Dans le cadre de la reprise, le tourisme doit tenir un rôle important dans la régénération des écosystèmes côtiers et marins au service de la résilience, en plaçant la population au cœur de notre action. »

« Dans le cadre de la reprise, le tourisme doit tenir un rôle important dans la régénération des écosystèmes côtiers et marins au service de la résilience, en plaçant la population au cœur de notre action »

Une crise porteuse d’opportunités

À l’heure actuelle, le tourisme représente 40 % de l’économie bleue – la plus grande part en valeur des exportations d’après la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Alors que le tourisme mondial redémarre et se relève des impacts de la pandémie, le secteur a une chance à saisir de contribuer à la transformation des destinations côtières et marines, par l’adoption de modèles plus durables et plus résilients reposant sur l’impératif de protection et d’utilisation responsable des océans.

Le Ministre des affaires étrangères et du tourisme des Seychelles, Sylvestre Radegonde, a expliqué : « Les destins du tourisme et de l’économie bleue doivent être inséparables pour assurer une utilisation responsable des ressources qui sont limitées. Ce sont les océans qui devraient dicter les stratégies du tourisme. Aux Seychelles, l’économie bleue est l’approche holistique que nous avons adoptée pour le secteur du tourisme et pour l’économie locale. »

La transition du secteur privé

Des dirigeants des groupes Accor, ClubMed, Costa Cruises, Iberostar Group, PONANT, TUI Group et de la Blue Climate Initiative se sont associés à l’appel lancé par les responsables politiques préconisant d’accorder un rang de priorité à la protection des océans et de prendre des engagements volontaristes pour combattre la pollution par les plastiques à l’aide de solutions pratiques dans le droit fil de l’Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme, laquelle cherche à favoriser le passage à une économie circulaire des plastiques.

Le PDG de PONANT, Hervé Gastinel, a déclaré : « Nous sommes heureux d’annoncer notre ralliement à l’Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme avec l’objectif d’éliminer les plastiques à usage unique de notre activité d’ici 2022. Suivant l’exemple à bord de notre navire d’exploration polaire ‘Le Commandant Charcot’, PONANT est en train d’étendre à tous ses bateaux son objectif concernant les plastiques à usage unique. »

L’atelier était modéré par le Directeur du réseau One Planet, Jorge Laguna-Celis. Il s’est conclu sur l’appel lancé par la Directrice chargée du développement durable du groupe Accor, Brune Poirson, invitant les acteurs du tourisme à rejoindre le vaste mouvement collectif autour de l’Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme et la Déclaration de Glasgow sur l’action climatique dans le tourisme. M. Laguna-Celis a expliqué : « Le réseau One Planet se félicite de s’associer au One Ocean Summit pour relever les niveaux d’ambition des entreprises touristiques et des pouvoirs publics. Le secteur du tourisme peut servir de vecteur d’éducation et de prévention de la pollution par les plastiques, permettre un relèvement durable de la pandémie, et assurer un revenu décent à des millions de personnes. »

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La France rejoint le Panel Océanique : Panel de Haut Niveau pour une Économie Océanique Durable

Le Président Emmanuel Macron a annoncé que la France allait devenir le nouveau membre du Panel de Haut Niveau pour une Économie Océanique Durable (le Panel Océanique). Cette annonce a été faite lors du One Ocean Summit, accueilli par le gouvernement français, un sommet international dédié à la préservation de l’océan où des chefs d’État et de gouvernement, des scientifiques, des acteurs du monde des affaires et de la finance, ainsi que les Nations Unies se sont réunis pour renforcer la gouvernance internationale de l’océan.

L’annonce par la France de son ambition partagée de gérer durablement 100% de la zone océanique sous juridiction nationale, en alignement avec les 15 autres pays du Panel Océan, intervient à un moment charnière dans le cheminement vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable et accroît la dynamique mondiale vers une économie océanique durable, capable de protéger les environnements océaniques et de créer un monde plus équitable et prospère. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) du monde, qui abrite 10% des récifs coralliens de la planète et deux des 34 points chauds de la biodiversité marine et côtière du monde.

La France a décidé de devenir le nouveau pays membre du Panel de Haut Niveau pour une Économie Océanique Durable”, a déclaré le président Macron. « En rejoignant les autres membres du Panel, la France s’engage à faire respecter les traités déjà existants pour protéger notre océan. Nous devons ouvrir la voie à l’avenir, en rassemblant les parties prenantes des secteurs public et privé “.

Coprésidé par le Premier ministre norvégien et le président des Palaos, le Panel Océanique comprend également l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis d’Amérique, les Fidji, le Ghana, l’Indonésie, la Jamaïque, le Japon, le Kenya, le Mexique, la Namibie et le Portugal, et désormais la France. Ensemble, ces 16 nations représentent près de 46% des côtes du monde, 42% de ses ZEE, 25% de ses pêcheries et 20% de sa flotte maritime. Le Panel Océanique est soutenu par l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’océan. Sur la base de la compréhension commune de la nécessité d’améliorer l’état des océans, les pays du panel océanique se sont engagés à développer des plans océaniques nationaux dans le but de gérer durablement 100% de la zone océanique sous juridiction nationale.

Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre, coprésident du Panel Océanique, a salué l’annonce de la France et a déclaré :  » Je suis ravi de voir le président Macron et la France s’engager dans l’agenda ambitieux du Panel Océanique. Avec un océan géré durablement, nous serons tous mieux armés pour relever nombre de nos défis communs, tels que le changement climatique, la pollution plastique et la perte de biodiversité. Je me réjouis de pouvoir compter sur le président Macron comme partenaire dans cet effort. »

Surangel S. Whipps, Jr, président des Palaos et coprésident du Panel océanique, s’est fait l’écho de cet accueil de la France au sein du Panel et a déclaré : « Je continue d’être encouragé par le fait que davantage de dirigeants mondiaux nous rejoignent dans la transformation vers une économie océanique durable où une protection efficace, une production durable et une prospérité équitable vont de pair pour créer un océan sain qui peut aider à résoudre des défis mondiaux tels que le changement climatique, la pauvreté et les inégalités entre les sexes.« 

Au cours de l’année écoulée, les pays ont accompli des progrès considérables dans le cadre du nouvel agenda ambitieux pour l’océan, intitulé « Des Transformations pour une économie océanique durable – Une vision pour la protection, la production et la prospérité« , et ont catalysé de nouvelles actions de la part d’un éventail diversifié d’acteurs (OIG, ONG et secteur privé). Les pays du Panel Océanique fondent leur travail sur une science solide, apprennent les uns des autres et travaillent ensemble pour réaliser cette vision. L’arrivée du président Macron au sein du panel océanique, peu de temps après celle du président Biden lors de la COP26 en novembre dernier, renforcera la dynamique internationale en faveur d’une économie océanique durable.

À propos du panel de haut niveau pour une économie océanique durable

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Les membres du Panel de Haut Niveau pour une Économie Océanique Durable dirigent des nations aux perspectives océaniques, économiques et politiques très diverses. Animé par un engagement en faveur du partenariat, du partage des connaissances et d’une politique fondée sur la science, le panel océanique vise à promouvoir les valeurs qui sous-tendent une économie océanique durable – protection efficace, production durable et prospérité équitable.

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– Pour plus d’informations : www.oceanpanel.org et @OceanPanel

Maintien d’un soutien de haut niveau pour la protection des OCÉANS DU SUD

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La Coalition pour l’océan Austral s’est félicitée des annonces faites par le président Macron lors du sommet One Ocean qui contribueront à sauvegarder davantage les eaux de l’Antarctique. Parmi celles-ci, la France publiera à la fin du mois sa première stratégie polaire nationale ainsi que la création de la deuxième plus grande aire marine protégée au monde autour des terres australes et antarctiques françaises.

Macron s’est également engagé à poursuivre le travail sur la désignation des zones marines protégées de l’Antarctique oriental et de la mer de Weddell dans les eaux internationales de l’océan Austral. Par ailleurs il a annoncé qu’il travaillerait directement avec le président chinois Xi et le président russe Poutine sur la nécessité de faire avancer l’agenda de la biodiversité et de la protection du climat dans la région.

Pascal Lamy et Geneviève Pons, coprésidents d’Antarctica2020 : « Il a été très encourageant d’entendre à plusieurs reprises au cours du sommet l’importance de créer des zones marines protégées dans l’océan Austral. Bien qu’il n’y ait toujours pas de percée pour débloquer les oppositions, ce sommet a renouvelé la conviction de dirigeants tels que le président Macron et la présidente Von der Leyen de s’engager personnellement avec la Russie et la Chine « pour travailler à surmonter les différences » et assurer une protection historique de l’océan Austral cette année. »

Les aires marines protégées sont un outil essentiel pour renforcer la résilience aux changements multiples qui se produisent dans la région et pour aider à protéger les espèces et les habitats.

Trois grandes propositions de zones marines protégées doivent faire l’objet d’un accord au sein de la CCAMLR, l’organisation internationale chargée de la conservation de la vie marine en Antarctique.

Claire Christian, directrice exécutive de la Coalition pour l’Antarctique et l’océan Austral : « Ce sommet a souligné que 2022 doit être une année d’action. Il s’agit notamment de protéger la plus grande étendue océanique encore sauvage du monde contre les menaces de la pêche et de la crise climatique. Tout récemment, des scientifiques ont mis en évidence les conséquences catastrophiques de la fonte des glaciers pour la faune de l’Antarctique, comme les pingouins, les baleines et les phoques. Il est urgent que tous les pays de la CCAMLR collaborent au plus haut niveau pour que la désignation de zones marines protégées dans l’océan Austral ait bien lieu cette année ».

– www.asoc.org

Un nouvel engagement du gouvernement pour LA HAUTE MER selon l’Alliance de la Haute Mer

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L’Alliance de la Haute Mer s’est vivement félicitée de l’engagement de haut niveau pris par 14 chefs d’Etat et les 27 membres de l’Union européenne en faveur d’un traité des Nations Unies fort et solide pour protéger la biodiversité de la haute mer en 2022.

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Peggy Kalas de la High Seas Alliance a déclaré : « Il s’agit d’un engagement important et providentiel pour protéger nos biens communs mondiaux et nous sommes impatients de voir cette démonstration de volonté politique portée au sein des négociations en mars, lors du quatrième cycle de négociations du traité. »

Le traité en cours de négociation vise à protéger la biodiversité des zones situées au-delà de la juridiction nationale, au-delà de la ZEE de tous les États et communément appelées « haute mer ». La quatrième et dernière négociation prévue a été retardée par le covid mais se déroule désormais du 7 au 18 mars au siège de l’ONU à New York.

« La coalition « High Ambition » pour la haute mer est un pas positif dans la bonne direction. Mais nous avons besoin que l’ambition affichée lors du One Ocean Summit se traduise par des actions concrètes et un nouveau traité qui offrira des protections complètes à la vie marine en haute mer. » – Liz Karan, directrice de projet, Pew Charitable Trusts.

– www.highseasalliance.org

Note de décryptage du ONE OCEAN SUMMIT de Brest par Bloom

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Le flop diplomatique, la charge des affairistes

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Emmanuel Macron est à l’image de l’océan : un système fermé, circulaire, parfaitement cohérent et très vulnérable. En quoi le Président de la République est-il vulnérable ? Dans sa lisibilité. Ses actes procèdent d’une implacable logique libérale qui voit surtout dans la nature des opportunités d’exploitation, tandis que ses annonces procèdent d’une nécessité politique de s’afficher comme un président soucieux d’écologie. Tenir des objectifs si diamétralement opposés dans une même main médiatique, en fin de mandat, relève de la gageure car il faut, en plus de faire des annonces « à effets » qui n’engagent en rien, masquer le total flop diplomatique qu’a représenté ce sommet embarrassant pour la France, déserté par les grandes puissances mondiales.

Comme le macronisme est très cohérent, il est possible de faire des pronostics sur les annonces du Président sans prendre trop de risques de se tromper. Voici ce que BLOOM anticipe des annonces présidentielles attendues pour le 11 février à Brest ainsi qu’un décryptage de leur opportunisme politique.

  1. Pronostic 1 : Des annonces sur les aires marines protégées

Ça ne coûte rien et ça rapporte gros. Les « AMP » sont bien des « aires marines » (AM) mais pas du tout « protégées » (P) ! La France clame avoir protégé 23,5 % de ses eaux territoriales, mais en fait, seul 1,6% de notre territoire marin est réellement protégé »[[ Critical gaps in the protection of the second largest exclusive economic zone in the world. Joachim Claudet, Charles Loiseau, Antoine Pebayle, Marine Policy, Février 2021 ]], c’est-à-dire que les activités humaines comme la pêche et l’extraction minière y sont interdites. Toutes les autres aires marines – pas du tout protégées mais comptabilisées comme telles – tombent dans un cadre d’exploitation très variable sobrement appelé « multi-usages » mais cachant une exploitation pouvant permettre des activités très destructrices comme la pêche au chalut de fond ou à la senne démersale. Une publication scientifique[[Dureuil et al., Elevated trawling inside protected areas undermines conservation outcomes in a global fishing hot spot. Science, 2018 Dec 21. ]] a même révélé que l’intensité du chalutage de fond à l’intérieur des aires marines européennes dites « protégées » était 1,4 fois plus forte qu’à l’extérieur !

  • La stratégie politique

Du point de vue de l’agenda politique, Emmanuel Macron a tout intérêt à taper fort avec un chiffre impressionnant qui, à deux mois jour pour jour du premier tour de l’élection présidentielle, fera la une des journaux et sera repris sans analyse critique de ce qu’il livre comme réels bienfaits environnementaux car il sera noyé dans une masse d’annonces à des médias qui ne peuvent pas s’improviser, pour la rare fois où l’actualité politique porte sur les océans, en experts du domaine marin.

  • Le chiffre

La Convention sur la diversité biologique a fixé de protéger 30 % des espaces terrestres et maritimes d’ici 2030. La France possède le 2ème plus grand territoire maritime mondial mais elle est au 17ème rang en termes de protection de ses eaux nationales, qu’elle protège deux fois moins que la déjà très faible moyenne mondiale (2,8%). La France se situe loin derrière le Royaume-Uni (2ème rang mondial après Palau) qui a créé des réserves marines de protection intégrale sur 39% de son territoire maritime.

Pour se faire passer pour le fer de lance de la protection marine en amont de la 15e Conférence de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui se tiendra à Kunming en Chine, du 25 avril au 8 mai 2022, le Président pourrait annoncer protéger « au moins » 30% du territoire marin français, puisqu’il évitera soigneusement de parler de « protection intégrale », ce qui serait un progrès extraordinaire pour la conservation des espèces et les objectifs de l’Accord de Paris pour la résilience climatique, mais utilisera sans doute une formule-poudre aux yeux comme « aires marines avec forte protection », qui permettront de poursuivre les activités extractives.[[Voir le guide des AMP fait, entre autres, par le CNRS qui clarifie : « Protection intégrale (aucune activité extractive ou destructive n’est autorisée) ; haute (seules les activités extractives légères sont autorisées et les autres impacts sont minimisés dans la mesure du possible) »]]

Si nous étions de cyniques conseillers politiques du Président, nous lui conseillerions, puisque la catégorie d’aires marines protégées « à forte protection » engage peu, à créer un gros effet médiatique en dépassant même l’objectif de 30% de la Convention sur la diversité biologique…

Pour finir, nous parions que le Président français annoncera la création de ces aires (faussement) protégées dans des zones très lointaines de la ZEE française, de l’Océan austral ou Pacifique, qui ne sont pas du tout exploitées par les pêcheurs. Il faut savoir que tout a été fait pour que les AMP soient tout à fait inefficaces et ne gênent aucunement les activités de pêche puisque seuls 4% des AMP se situent en France métropolitaine.

  1. Pronostic 2 : Un gloubi-boulga sur l’exploitation minière en grande profondeur

Ce sera difficile pour le Président de faire l’impasse sur la question brûlante du moratoire international sur l’exploitation minière en grande profondeur, réclamée par les ONG, de nombreux scientifiques et désormais soutenue par un nombre croissant d’industriels, comme le constructeur automobile Renault qui a déclaré à l’agence de presse Reuters le mercredi 9 février soutenir le moratoire contre l’exploitation minière en haute mer et prendre l’engagement de ne jamais se procurer de métaux issus des grandes profondeurs dans sa chaîne de production.

L’ironie du sort a creusé le décalage entre les objectifs extractivistes d’Emmanuel Macron et la tendance mondiale d’un rejet de plus en plus grand de l’idée même d’exploiter le dernier espace vierge de la planète : les grandes profondeurs océaniques. Alors que le Président français réservait la très symbolique ouverture du sommet au secrétaire général de l’Autorité des fonds marins, Michael Lodge, adepte décomplexé de l’exploitation minière dans les eaux internationales malgré la contradiction de sa posture avec sa mission (le rôle de l’Autorité des fonds marins est explicitement de « protéger efficacement » la haute mer et certainement pas de faciliter la mise en œuvre de l’exploitation !), des législateurs américains introduisaient un projet de loi visant à interdire l’exploitation minière profonde dans les eaux territoriales de la Californie.

S’il voulait être cohérent avec les impératifs écologiques de préservation du vivant au moment de la 6ème extinction de masse des espèces et les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, le Président devrait renoncer fermement et définitivement à toute exploitation des ressources minières dans les eaux internationales.

Le Président va-t-il assumer son extractivisme, quitte à anéantir ses efforts de markéting écolo ou tenter de faire tenir un « en même temps » impossible et de greenwasher une exploitation hautement destructrice ? Comment justifiera-t-il que son plan d’investissement « France 2030 » s’oppose en tous points à l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable et fasse de l’exploration des grands fonds marins une priorité, avec un budget d’environ deux milliards d’euros investis dans la prospective minière océanique et l’espace ?

On peut imaginer un exercice d’équilibriste mêlant des éléments de langage incertains et permettant de déporter le problème en périphérie, par exemple sur les aires marines protégées ou la réforme du Code minier…

  1. Pronostic 3 : Des annonces sur la pêche illégale et le silence sur l’impact des pêches industrielles

Alors que le sujet de la surpêche a soigneusement été évité au sommet One Ocean, il faudra bien à la Présidence faire semblant de ne pas avoir peur de s’attaquer à la pêche industrielle, puisqu’elle est reconnue par les chercheurs comme étant la première cause de destruction de l’océan. La pêche illégale est le sujet qui met tout le monde d’accord : la France n’a pas de flottilles illégales structurées comme les pêcheries pirates d’Etats dits « de complaisance » (à la gouvernance faible) et nos moyens militaires de surveillance des navires en haute mer permettent de redorer le blason de la France et de faire oublier la complaisance du pouvoir avec les industriels qui surexploitent les eaux territoriales européennes ou africaines et dévastent les équilibres socio-économiques des pêcheurs artisans (voir la lettre ouverte de Claire Nouvian à Emmanuel Macron).

Les annonces pourraient concerner un renforcement des contrôles ou de la coopération militaire internationale pour traquer les navires de pêche illégale…

Les sujets qui seront évités comme la peste seront certainement l’impact colossal des pêches industrielles sur l’état de santé de l’océan, le climat et les finances publiques. Alors que l’OMC négocie un accord international visant à interdire les subventions néfastes allouées au secteur de la pêche, le Président de la République fera sans doute l’impasse sur ce sujet qui est sous omerta des lobbies industriels, comme le bilan carbone des pêches, a détaxe au carburant dont ils bénéficient et les engins de pêche destructeurs des écosystèmes marins tels que le chalut de fond ou la senne démersale.

  1. Pronostic 4 : Des annonces sur la pollution plastique

Le sujet est extrêmement médiatisé et la situation catastrophique. La France a tout intérêt à se faire passer pour une championne en matière de lutte internationale contre les pollutions plastiques alors que cette lutte est à l’agenda du Programme des Nations Unies pour l’environnement et que les échéances qui ont été fixées au niveau français par la loi de 2020[[Article 7 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi AGEC).]] « relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire » sont très lointaines et généreuses pour les industriels : la fin des emballages plastiques à usage unique est prévue « d’ici à 2040 », ce qui n’est si sérieux, ni ambitieux vue l’étendue du problème.

  1. Pronostic 5 : Des annonces sur le traité de la Haute Mer

Le seul sujet sur lequel la France joue un rôle positif sans ambiguïté est le futur Traité de la Haute Mer, un accord onusien négocié depuis dix ans et portant sur la conservation de la biodiversité marine dans les eaux internationales. Le traité ne concerne que la masse d’eau et non pas les fonds marins, or comme les flottes de pêche françaises sont peu impliquées dans les activités en haute mer, la France a « les mains libres » et agit favorablement pour le Traité.

Ce qu’il faut en conclure est limpide : sous Macron, ce sont les groupes d’intérêts sectoriels qui dictent les politiques publiques.

Lire la lettre ouverte de Claire Nouvian au Président Emmanuel Macron

L’UNESCO s’engage à ce qu’au moins 80% des fonds marins soient cartographiés d’ici 2030

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A l’occasion du One Ocean Summit, l’UNESCO annonce qu’au moins 80% des fonds marins seront cartographiés d’ici 2030, contre 20% actuellement, avec l’appui de ses Etats membres et du secteur privé.

« Comment réussir à protéger l’océan quand on le méconnait autant ? Seuls 20% des fonds-marins sont cartographiés. Nous devons aller plus loin et mobiliser la communauté internationale pour qu’au moins 80% des fonds marins soient cartographiés d’ici 2030. », a annoncé Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, l’agence des Nations unies qui dirige la Décennie des sciences océaniques.

Connaître la profondeur et les reliefs des fonds marins est essentiel pour comprendre l’emplacement des failles océaniques, le fonctionnement des courants océaniques et des marées, comme celui du transport des sédiments. Ces données contribuent à protéger les populations en anticipant les risques sismiques et les tsunamis, à recenser les sites naturels qu’il convient de sauvegarder, à identifier les ressources halieutiques pour une exploitation durable, à planifier la construction des infrastructures en mer, ou encore à réagir efficacement aux catastrophes à l’image des marées noires, des accidents aériens ou des naufrages. Elles ont aussi un rôle majeur pour évaluer les effets futurs du dérèglement climatique, qu’il s’agisse des augmentations de température ou de l’élévation du niveau de la mer.

Des avancées considérables depuis 2017

En 2017, l’UNESCO et la Nippon Foundation, la plus grande fondation privée du Japon, ont uni leurs forces pour lancer le programme « Seabed 2030 ». Il coordonne depuis le déploiement des sonars et rassemble toutes les données recueillies. Ce programme a notamment permis de convaincre de nombreux Etats de partager les données en leur possession portant sur les fonds marins proches de leurs côtes. Les premiers résultats de ce programme sont tangibles : il y a 5 ans, au moment du lancement de Seabed 2030, seuls 6% des fonds marins étaient cartographiés selon les standards modernes, nous en sommes aujourd’hui à 20%.

Il est d’autant plus possible d’accélérer la cartographie des fonds marins que des innovations récentes ont amélioré l’efficacité des outils technologiques. Si les sonars sont utilisés depuis les années 1960 pour balayer les fonds marins, ceux-ci sont désormais multifaisceaux, c’est-à-dire qu’ils peuvent mesurer la hauteur d’eau en plusieurs points et dans plusieurs directions à la fois, ce qui représente un formidable gain de temps. Surtout, alors qu’ils étaient jusqu’à présent fixés sur des navires avec équipage, les scientifiques sont désormais en capacité de les piloter à distance sur des navires autonomes – sur le même principe que les drones aériens. Cette solution ouvre la possibilité de cartographier les fonds bien au-delà des routes habituelles de navigation. Elle a aussi l’avantage d’être plus abordable sur un plan financier.

Un objectif assorti d’un plan d’action

A l’occasion du One Ocean Summit, Audrey Azoulay appelle à amplifier la dynamique, par la mobilisation des 150 Etats membres de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO mais aussi du secteur privé. Les experts de la COI ont d’ores et déjà évalué les moyens qui sont nécessaires à l’atteinte de cet objectif d’au moins 80% à horizon 2030. Ils reposent sur trois axes :

  • La mobilisation d’une flotte de 50 navires spécialement dédiée à la cartographie des fonds marins.
  • L’intensification du recours au sonar sur navire autonome.
  • La transmission par les gouvernements et par les entreprises des données cartographiques qu’ils ont déjà en main mais qu’ils conservent archivées.

Selon les experts de la COI, le besoin total de financement pour ce projet est de 5 milliards de dollars, soit une moyenne de 625 millions de dollars par an d’ici 2030.

« Nous allons mettre en place d’ici 2023 un outil de suivi mondial, qui permettra de rendre compte chaque année des progrès de la cartographie et d’identifier où se trouvent les lacunes restantes. Cette carte mondiale des fonds marins sera l’un des héritages de la Décennie des océans des Nations Unies », a expliqué Vladimir Ryabinin, adjoint à la Directrice générale de l’UNESCO en charge de la COI.

L’UNESCO et l’océan

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture est l’agence des Nations Unies en charge des sciences de l’océan. La Commission océanographique intergouvernementale (IOC) de l’UNESCO, fondée en 1960 et rejointe par 150 pays, coordonne des programmes mondiaux tels que la cartographie de l’océan, le suivi de la santé de l’océan et la prévention des risques de tsunami, ainsi que de nombreux projets de recherche scientifique. L’agence est également la gardienne de lieux océaniques uniques, à travers 232 réserves de biosphère marine et 50 sites marins du patrimoine mondial d’une valeur universelle exceptionnelle.

L’UNESCO dirige la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, de 2021 à 2030, qui se traduit cette année par l’organisation de plusieurs grands sommets internationaux qui participent à amplifier la mobilisation collective dans ce domaine.

Programmes de l’UNESCO pour l’océan

– www.unesco.org/fr

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