L’objectif annoncé par les autorités est de produire dans un premier temps 500 mégawatts d’ici 2015, puis 1000 MW d’ici 2020.
A ce jour, 3 grands projets sont en cours d’étude.
Le premier, sous la gouverne d’EDF, consistera à créer une véritable ferme sous-marine dédiée à la production d’énergie. Ce champ qui comptera de 4 à 10 hydroliennes et qui se situera près des Côtes d’Armor (environ 15 kilomètres au large de Paimpol) coûtera 20 millions d’euros. La participation financière du groupe français énergétique sera à hauteur de 50% ; le reste étant départagé entre l’ADEME et le conseil régional de Bretagne.
Le second, sous tutelle du DCNS (leader européen de la construction navale militaire), consistera à installer des éoliennes flottantes au large des côtes du Finistère. Ce projet se différencie du premier de par le fait qu’il consistera à implanter des machines entre 50 et 150 mètres de fond, alors même que celui d’EDF n’atteindra que 40 mètres de profondeur.
Le troisième projet proposé par le groupe Poweo, via sa filiale Espace Eolien Développement, se verra implanté à 6 mille nautiques de la côte française (dans la Baie de Saint-Brieuc). Ce champ de 30 machines devrait produire l’équivalent de 15% de la consommation totale des Côtes-d’Armor ; soit 150 MW.
Ce plan énergétique, sans relancer l’habituel débat sur les éoliennes en France, mettra surtout en exergue les rouages du lobbying. En effet, ce type de marché étant hyper-compétitif, les divers groupes impliqués dans ces projets se devront de faire adopter leurs études afin d’asseoir leurs parts de marché dans un secteur très rentable.
Citronnier