Oceania 21 Meetings s’inscrit naturellement dans le droit fil d’initiatives, d’actions, ou de stratégies politiques du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
Aujourd’hui, fort de la position commune qui fédère déjà 14 pays du Pacifique, l’Océanie doit être mieux entendue dans le concert des nations. C’est dans cette volonté de continuité de Rio+20, que Monsieur Anthony Lecren, membre en charge du développement durable du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie a souhaité initier un sommet annuel du développement durable océanien afin de permettre à l’Océanie de renforcer sa visibilité et de donner ainsi plus de poids à ces décisions politiques au niveau international.
Oceania 21 Meetings : une suite logique

– La position commune initiée autour du projet « un arbre, un jour, une vie » signée le 28 avril 2012 par 11 États et Territoires du Pacifique, pour porter une voix commune océanienne au sommet de la terre de Rio, rejoints depuis par 3 nouveaux signataires. Il y a aujourd’hui 14 pays et Territoires de l’Océanie, signataires de la « position commune » qui souhaitent travailler ensemble à un développement durable de la région.
Le constat de Rio
– la difficulté d’être entendu dans le concert des Nations pour un État océanien isolé
– le blocage étatique de quelques grandes puissances dont les pays émergents
– la vigueur et la diversité des projets ou des causes portés par la société civile ou des collectivités à l’échelle mondiale
Le contexte océanien
– l’Océanie : nouvel enjeu géopolitique et géostratégique en ligne de mire des grandes puissances économiques
– le dérèglement climatique et les premiers réfugiés climatiques océaniens
– une volonté de se fédérer pour répondre aux problématiques environnementales et de développement durable
Les objectifs
- Donner accès à une information diversifiée et validée
- Renforcer les positions océaniennes dans le concert international
- Permettre une meilleure visibilité de la zone
- Bâtir une politique commune océanienne de développement durable
- Organiser une nouvelle gouvernance océanienne
Vers une politique océanienne de développement durable
Du lancement du programme "un arbre, un jour, une vie" dans les réunions internationales en 2011 aux Samoa et en Nouvelle-Zélande, en 2012 à Nouméa pour la signature de la Position Commune, puis au sommet de la terre à Rio, l’idée d’une politique océanienne de développement durable a fait son chemin. Au fil des interviews, c’est cette nouvelle stratégie politique que Frédéric Dhie, Antipode Production, a voulu mettre en images.
Oceania 21 : Un portail collaboratif bilingue

Oceania 21 se veut à terme le portail du développement durable océanien mais surtout un site collaboratif.
Dans la philosophie du Think Tank et d’Oceania 21 Meetings, le site s’attache à collecter le plus d’informations accessibles et validées sur les différentes thématiques que les réunions du Think Tank et le sommet annuel souhaitent aborder.
Il est prévu une rubrique attribuée aux régions océaniennes qui au fur et à mesure de son implémentation deviendra une rubrique par pays, permettant à tous les États insulaires du Pacifique de pouvoir présenter leurs projets, programmes actions ou réalisations.
– Vous pouvez transmettre vos articles en remplissant le formulaire pour les "Rencontres océaniennes du Développement Durable"
Thématiques de travail
Propositions de thématiques de travail
• Sur le plan environnemental

– La gestion des océans
– Les réponses au dérèglement climatique
– La gestion de l’eau douce et l’accès à l’eau potable
– La pollution et les risques sanitaires
– La reforestation, la gestion durable des forêts, la revégétallisation
• Sur le plan économique

– La développement de filières vertes et bleues,
– L’évolution des entreprises et institutions vers le développement durable
– L’agriculture raisonnée, la sécurité alimentaire
– L’énergie solaire, éolienne, biomasse, les carburants alternatifs, huile de coco et jatropha
– La gestion durable des ressources et des brevets
– La gestion des déchets et le recyclage
– Les nouveaux schémas d’urbanisation
– La construction, les bâtiments HQE ou à énergie positive, le mix énergétique, l’efficacité énergétique
– Le développement de technopoles et la mise en réseaux
– Les NTIC
• Sur le plan culturel et social

– L’accès à l’éducation et aux services de santé
– L’intégration de la jeunesse dans la société
– La gestion du foncier et l’accès au logement
– Le rééquilibrage
– La préservation des cultures ancestrales et la transmission des connaissances traditionnels