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La rosée, une nouvelle source d’eau douce pure …

Créée en 1999, l’Opur (Organisation Pour l’Utilisation de la Rosée) réunit des chercheurs du monde entier autour d’un projet prometteur : produire de la rosée grâce à des condenseurs et optimiser sa récolte pour approvisionner les pays arides.

Partant d’un principe physique simple (la vapeur se transforme en eau liquide, au contact de l’air avec un objet très froid), l’Opur a recherché des matériaux permettant d’augmenter le refroidissement naturel et ont déterminé l’inclinaison optimale pour récolter les goutelettes d’eau. Ses résultats permettent aujourd’hui d’aménager des toits déjà existants et de réaliser en Inde une usine de 15 000 m² capable de recueillir 1 000 à 7 000 litres d’eau. « Le problème de la rosée est son rendement maximum limité à 0,5 à 0,7 litre par m² et par nuit, explique Daniel Beysens de l’Opur. Ce nest pas beaucoup, mais c’est tout de même énorme quand il n’y a rien d’autre ! » Les îles, déserts côtiers d’Afrique, ou zones de mousson indiennes pourraient bénéficier de cette nouvelle source d’eau.

Pourquoi OPUR ?

opr2.gif L’Association OPUR a été fondée en 1999 pour faire mieux connaître les sources d’eau alternatives. Cette association a pour but des réunir tous ceux qui seraient intéressés à donner un peu du leur pour ne pas perdre cette richesse que nous possédons – l’eau. Bien loin d’être une assemblée élitiste, elle ressemble un large public de tous horizons, dont le point commun est de vouloir faire quelques chose pour l’écologie de notre planète. herbe3.jpg

Une usine pour boire la rosée en bouteille d’eau

Pouvoir recueillir la rosée fraîchement déposée du matin afin de la conditionner en bouteille d’eau, totalement utopique me direz-vous ? Hé bien détrompez-vous, une technologie mise au point par un laboratoire commun entre le CEA, l’ESPCI et le CNRS, permettant de récolter les gouttes de rosée, serait sur le point de voir le jour. Une usine à rosée est même en cours de construction en Inde. Elle produit actuellement jusqu’à 350 litres d’eau potable par nuit lorsque les conditions sont réunies, à savoir un vent faible et une nuit claire. eau-12.jpg Cette usine dispose actuellement de 850 m2 recouvert d’un isolant thermique qui condense la rosée, qui ensuite est dirigée vers des bacs où l’eau est ensuite filtrée puis désinfectée avant d’être mise en bouteille. A terme ce gigantesque système de condensation devrait couvrir une superficie totale de 12.000 m2, ce qui devrait permettre de récupérer de 1.200 à 6.000 litres d’eau toutes les nuits. La production d’eau pouvant atteindre 0,7 litres au mètre carré. (…) – Lire l’article dans son intégralité sur le site d’actualites-news-environnement.com Image-dew-simon.jpg Quoi de plus innocent qu’une perle de rosée ? La rosée, tout le monde connaît. On la découvre, au petit matin, quand le soleil est à peine levé, et qu’elle recouvre l’herbe des prés de gouttelettes diaphanes et argentées qui scintillent au soleil. Si frêle cependant qu’un rayon de soleil suffit à la volatiliser. Mais si solidement accrochée au brin d’herbe ou à la pétale de fleur. Pure comme le diamant, et pourtant si fragile ! Les alchimistes ne s’y étaient pas trompés, qui en faisait l’un des ingrédients majeurs d’élaboration de la Pierre Philosophale. Sa transparence était à récolter au petit matin (mais peut-on la récolter différemment ?), déroulant un linge sec sur herbes et feuillages pour l’imbiber de myriades de gouttelettes de rosée. Après essorage, l’eau pure est recueillie pour le  » Grand Oeuvre « . La rosée a, semble-t-il d’autres vertus : elle fait venir la beauté aux femmes qui, comme en Ukraine,se roulent nues dans la rosée matinale. Elle guérit les maladies de peau. Et bien d’autres choses encore… La rosée, source d’inspiration des arts et des lettres, est aussi bien présente dans les religions. Dans la Bible, les Ecritures emploient le mot rosée au sens figuré, pour désigner tout ce qui, sans bruit, et même de façon invisible, apporte rafraîchissement et bénédiction, comme la rosée à la végétation… L’Ecclésiaste, quant à lui, ne veut se souvenir que de l’éphémère associé à la rosée, et l’assimile à la vanité et à l’inanité de toutes choses : la signification littérale des fameuses paroles où l’Ecclésiaste déplore le vide et le néant des choses d’ici-bas  » vanité des vanités, et tout est vanité  » ne signifie – t-il pas littéralement en hébreu  » rosée, rosée, et tout n’est que rosée ? »

 

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