
Edition 2014
“ Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches ”
Cette année les plantes sauvages s’invitent à la Fête de la Nature …
Certaines pour notre bien-être !
Du 21 au 25 mai 2014

La Fête de la Nature est devenue, forte du succès des 7 premières éditions, l’événement nature de référence en France. Pour sa 8ème édition, la Fête de la Nature portera un regard tout particulier sur les plantes sauvages, qu’elles soient rares et protégées, comme celles recensées dans les listes rouges des espèces menacées de l’UICN ou plus classiques.
La Fête de la Nature sera aussi l’occasion de s’intéresser à l’usage et aux
propriétés médicinales des plantes à travers certaines manifestations préparées tout particulièrement pour cette thématique et proposées sur l’ensemble du territoire.
Plantes sauvages, des propriétés pour notre bien-être !

Les vertus des plantes ont toujours été reconnues et utilisées à travers l’Histoire. Les médecines traditionnelles intégraient les plantes pour soigner ou apaiser. Les plantes dites médicinales contiennent en effet des principes actifs tellement efficaces que nous pouvons les retrouver dans de nombreux médicaments.
L’industrie pharmaceutique s’est naturellement intéressée à ces plantes : en 2014, près de 25% des médicaments dans le monde sont élaborés avec une base végétale. Aujourd’hui seulement 7% de la flore française est connue pour ses vertus médicinales, tout reste à découvrir.

Les “ recettes de grand-mère ” autrefois transmises de génération en génération, ont tendance à se perdre. Avec un peu d’initiation, et accompagné par des spécialistes, il est possible de profiter des bienfaits des plantes en les utilisant soi-même : fraiches ou séchées, en tisanes, en décoctions, en crèmes ou en les incorporant dans nos menus. Elles peuvent ainsi constituer des solutions naturelles, économiques et efficaces. La 8ème édition de Fête de la Nature est l’occasion d’en découvrir certaines.

Pour sa 8ème édition la Fête de la Nature propose à travers certaines manifestations, d’éveiller la curiosité des novices et des passionnés en leur proposant de découvrir ou redécouvrir les vertus des plantes qui nous entourent. Chacun pourra retrouver dans sa région une manifestation autour de l’usage et des propriétés des plantes.
– Planguenoual - (Côtes d’Armor) : Les plantes et leurs usages
Balade découverte le long du littoral à la rencontre des plantes et de leurs usages (culinaires, médicinales, tinctoriales, etc) en compagnie de Florence GOULLEY d’Herbarius. Cette manifestation est organisée par le Grand site du Cap d’Erquy - Cap Fréhel. Jeudi 22 mai 2014, 14h30
– Guiry-en-Vexin - (Val d’Oise) : Conférence sur les vertus des plantes en balade nature
Une conférence sur les vertus des plantes en visitant le bois de Morval. Comment nous traiter naturellement ? Comment prendre soin
de notre santé avec ce que nous offre la nature ? Gaëlle, guide nature, communiquera quelques astuces.
La balade sera suivie de dégustations de recettes aux plantes sauvages avec tisanes et jus en expliquant les bienfaits pour notre santé. Cette manifestation est organisée par le Conseil Général du Val d’Oise.
Mercredi 24 mai 2014, 9h30
– Saint-Germain-Laval - (Seine-et-Marne) : Nos aïeux savaient !
Dans le cadre bucolique du coteau de Tréchy, venez découvrir des plantes sauvages étonnantes et leurs propriétés réelles ou supposées. Nos aïeux savaient mais nous ne savons plus ! Vous regarderez ensuite ces petites plantes avec respect et émerveillement.
Une mini-randonnée de 3 heures à la découverte des plantes sauvages médicinales et utilitaires et de leurs légendes sera proposée.
Superbe panorama sur la Bassée. Cette manifestation est organisée par l’association Nature Environnement 77. Dimanche 25 mai 2014, 14h

Florence GOULLEY, animatrice d’Herbarius, adhérente à l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne (APJB), revient sur les propriétés de quelques plantes sauvages :
« L’ortie est une plante extrêmement riche. 40% de son poids sec est
constitué de protéines, ce qui la rend indispensable dans un régime
végétarien. L’ortie est également riche en calcium, magnésium et
silice, propriétés extrêmement intéressantes pour la solidité des
os. Riche en fer et hypoglycémiante, l’ortie est donc une plante
traditionnellement utilisée en phytothérapie.
La mauve sauvage est émolliente, c’est-à-dire adoucissante et
apaisante, notamment pour les poumons et les muqueuses. En
application externe, la mauve sauvage peut être très utile sur les
coups de soleil, les éruptions infantiles, les furoncles etc.
La ronce, quand à elle, a toujours été utilisée pour éclaircir la gorge.
En gemmothérapie (soins avec les bourgeons de la plante), elle est
efficace contre l’arthrose du genou et l’ostéoporose en association
avec le bourgeon de myrtille. »
Grand défi 2014 : ’signalez la floraison des coquelicots’
Signalez la floraison des coquelicots pour mieux comprendre le changement climatique !
Mais quelle drôle d’idée ? Quel est l’intérêt des scientifiques de l’Observatoire Des Saisons pour cette fleur si commune ?

Le coquelicot, comme nombre d’autres plantes, est sensible au changement climatique. Sa floraison est d’autant plus précoce qu’il fait chaud. Alors oui, cette petite plante banale des trottoirs, prairies, parcs, jardins… a bel et bien un intérêt pour la communauté scientifique qui travaille à comprendre quels seront les impacts du changement climatique sur la survie des espèces et le fonctionnement des écosystèmes.
L’Observatoire des saisons, programme scientifique piloté par le CNRS et animé par l’association Tela Botanica, est consacré à la phénologie. Il étudie le rythme de vie de plantes ou d’animaux en fonction des variations saisonnières du climat, dont celle de notre fameux coquelicot !

Êtes-vous prêts à donner un coup de pouce aux scientifiques de l’Observatoire Des Saisons ?
A l’occasion de la Fête de la Nature 2014 et de sa thématique « Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches », l’association Tela Botanica vous invite à signaler la floraison des coquelicots, et ainsi de contribuer à l’Observatoire Des Saisons.
– 1 - Apprenez à reconnaître le coquelicot
Suivez le guide pour ne faire aucune erreur.
– 2 - Choisissez votre ou vos terrains d’étude
Déterminez une (ou plusieurs !) zone à proximité de chez vous, d’environ 20 m² dans laquelle vous avez identifié la présence de coquelicots : une zone facile d’accès que vous pouvez surveiller facilement ou sur laquelle vous vous rendez souvent : jardin, parc, bord de route, cours d’école, place de village…
– 3 - Guettez l’ouverture des fleurs du coquelicot !
Notez la date à laquelle vous aurez vu la première fleur de coquelicot épanouie.
– 4 - Signalez vos observations
Vous aurez besoin d’indiquer votre identité, de localiser très précisément la zone d’observation sur la carte, d’indiquer la date de floraison et de joindre une photo si vous le souhaitez.
L’ensemble des observations sont répertoriées et comptabilisées en temps réel sur la carte de résultats. L’ensemble des observations seront transmises à l’Observatoire Des Saisons pour compléter son étude sur le coquelicot.
– Signaler une observation
– Voir la carte des observations
L’observatoire des saisons propose d’autres sujets d’études, végétaux et animaux et se déroule tout au long de l’année. Si vous souhaitez participez plus largement à cette étude en observant le noisetier commun, le frêne, le marronnier et de nombreuses espèces fruitières, rejoignez les participants de l’Observatoire Des Saisons.
Autres projets
– Sauvages de ma rue : Connaissez-vous la biodiversité de votre quartier ?
Pissenlit... trouvé ! Pâquerette… trouvée ! Et vous, vous en trouvez combien ?
Ces dernières années, vous avez peut-être remarqué que les fleurs sauvages sont plus nombreuses dans votre rue. Pieds d’arbres, murs, fissures de bitumes,... sans pesticides, ces plantes s’installent dans la moindre brèche ! Tant mieux, car elles rendent la vie en ville plus agréable ! Si certaines sont moins "belles" que d’autres, quasiment toutes contribuent à dépolluer les sols et surtout à garantir une continuité écologique entre les espaces verts urbains.
Formez-vous, et contribuez à l’avancée de la connaissance en écologie urbaine !
– Smart’Flore, un projet à disséminer
Avec Smart’Flore les sciences végétales deviennent accessibles pour tous et se pratiquent partout.
Acteurs associatifs, enseignants, jardiniers, citoyens sont invités à mettre en place ces sentiers grâce aux outils que nous mettons à votre disposition.
Ces sentiers botaniques sont prêt à fleurir dans tous les quartiers, jardins, parcs, dans les coins de nature comme aux pieds des immeubles, dans la cour des écoles, la biodiversité est partout et ne demande qu’à être connue.
Edition 2013
La Fête de la Nature 2013 : cherchons les petites bêtes !

La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur l’initiative du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.
La Fête de la nature, ce sont 5 jours de manifestations gratuites au contact direct de la nature, pour permettre à tous les publics de la découvrir ou la re découvrir.Des milliers de manifestations sont ainsi organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne, mais aussi en Suisse, au Portugal, aux Pays-Bas. La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date proche (sauf exception) du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité. Depuis 2009, la Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement et œuvre pour accompagner les organisateurs de manifestation et porter la communication nationale de l’événement.

– 2013, cherchons les petites bêtes !
Pour sa 7e édition, la Fête de la Nature propose de porter le regard sur les petites bêtes en tous genres. Elles sautent, elles rampent, elles volent, elles se cachent dans les maisons, dans les herbes, dans le sol, sous les algues, dans les fissures... A vos loupes ! Pour partir à la recherche des plus petits des animaux.

Organisateurs publics ou associatifs nationaux, partenaires privés et medias, partenaires en régions, tous sont acteurs de la Fête de la Nature et œuvrent collectivement, chaque année, pour la réussite commune de l’événement annuel.

– Découvrir le programme pour trouver une manifestation proche de chez vous

Organiser une manifestation
– La Fête par tous, la Fête pour tous
La Fête par tous, la Fête pour tous
Vous êtes responsable associatif, représentant d’une collectivité, enseignant, simple particulier, il y a au moins une façon pour vous de participer à la Fête de la Nature !
Organiser une simple manifestation, monter un programme, participer avec sa classe au grand défi citoyen que proposera la Fête de la Nature , accueillir ses amis et voisins dans son jardin. Suivez le guide !
– Obtenir le label Fête de la Nature
Obtenir le label Fête de la Nature
Chaque année, associations, collectivités, entreprises, particuliers sont invités à organiser des manifestations à l’échelle de leur territoire et selon leurs compétences. Tous sont invités à inscrire leur manifestation, quelle qu’en soit sa dimension, dans le programme de la Fête de la Nature.
Les manifestations respectant intégralement la charte Fête de la nature recevront le label "manifestation labellisée" et intégreront à ce titre la programmation officielle.
– Espace pédagogique
Pour vous accompagner dans le choix et la préparation de vos activités sur le thème des petites bêtes, les Acteurs nationaux de la Fête de la Nature vous suggèrent des outils génériques, des références de livres, publications...
Cet espace s’enrichira au fil des productions et de la préparation des événements.

– En savoir plus

– Défi 5 000 mini-coins de nature
– 2013, cherchons les petites bêtes !
– Les partenaires officiels 2013
Edition 2012

En 2012, la Fête de la Nature met les oiseaux à l’honneur. Un choix en clin d’œil à… la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui fête cette année ses 100 ans d’actions pour les oiseaux. A cette occasion, les organisateurs de la Fête de la Nature vous propose de participer au défi 10 000 nichoirs. Explications.
Programme
Les principaux rendez-vous
EN ÎLE-DE-FRANCE. Du 9 au 13 mai, la nature vous invite en Île-de-France… Suivez la libellule ! Immergez vous au cœur des milieux et espaces naturels protégés franciliens, lancez-vous à la recherche des espèces d’oiseaux, d’amphibiens, de papillons de la région…

JOURNÉES AQUITAINE NATURE. Les Journées Aquitaine Nature, du 11 au 13 mai, vous permettent de découvrir des espaces naturels d’une richesse inestimable qu’il nous faut préserver, pour nous et les générations à venir. Préserver, en privilégiant notamment le développement de pratiques respectueuses de la nature, c’est de cela dont il sera question lors de ces Journées, dont le programme propose 150 animations gratuites et originales sur 60 sites naturels remarquables.
FRÉQUENCE GRENOUILLE. Pour la cinquième année consécutive, le réseau des Conservatoires d’espaces naturels et Réserves Naturelles de France co-organisent plus de 400 animations : sauvetages de batraciens, aménagements de crapauducs, conférences, expositions, ateliers pédagogiques... afin de mieux connaître grenouilles, crapauds et tritons, et découvrir les écosystèmes fragiles que sont les zones humides en France métropolitaine et en Outre-mer.
EN SUISSE ROMANDE. L’essentiel des acteurs de l’environnement de Suisse romande s’associent avec la revue La Salamandre pour proposer à chacune et chacun un week-end exceptionnel : 200 sorties et événements gratuits, du samedi 21 au dimanche 22 mai 2011.

La sélection officielle
– Découvrez le reste de la programmation en cliquant ici.
Défi : 10 000 nichoirs

Relevons le défi de poser chacun un nichoir pour les oiseaux, pour tous ensemble installer 10 000 nichoirs à l’occasion de la Fête de la Nature !
La Fête de la Nature propose ci dessous un plan de nichoir, un mode d’emploi et des conseils de fabrication.
3 étapes pour participer au défi !
– 1 - Dès maintenant, et jusqu’au 9 mai 2012 : fabriquez votre nichoir. L’occasion d’un moment partagé en famille, entre amis, d’une animation avec sa classe, d’une séance créative ! Vous êtes connaisseur et savez quel nichoir réaliser, à vous de jouer ! Vous manquez d’inspiration, un mode d’emploi préparé spécialement pour la Fête de la Nature.
- 2 - Pendant la Fête de la Nature, et jusqu’au 1er juin pour les retardataires : installez votre nichoir L’occasion de réunir tous ceux qui veulent participer et célébrer cette installation ! Photographiez votre nichoir, les acteurs l’installant, l’inauguration...
- 3 - Dès votre nichoir installé : faites participer votre nichoir au grand défi ! Situez votre nichoir en photo sur la carte de France. Le nombre de nichoirs installés est comptabilisé en temps réel.
LE MODE D’EMPLOI DU NICHOIR. Des modèles de nichoirs prêts-à-poser existent mais il est très amusant, valorisant de les construire soi-même et d’associer les enfants à cette activité créative. Matériel conseillé (ce plan de montage est adapté pour des planches de 2 cm d’épaisseur maxi) : 1 planche de 20 X 80 cm destinée aux 2 cotés, au plancher et au toit - 1 place de 15 X 31 cm destinée au dos et à la face -1 scie - 1 marteau- Des clous (ou vis) de 5 cm.
POURQUOI POSER DES NICHOIRS ? La raréfaction des sites de nidification naturels en raison de la disparition des prairies naturelles, de l’arrachage des arbres creux, haies et des bosquets, de l’abandon des vieux vergers, de la coupe des vieux arbres non rentables, de la démolition ou de la rénovation des vieux bâtiments, constitue un obstacle important à la reproduction des oiseaux nicheurs. Ainsi, de nombreuses espèces parviennent difficilement à trouver un endroit où faire leur nid.
PETITE HISTOIRE DE NICHOIR. Selon la Ligue pour la Protection des Oiseaux, l’histoire des nichoirs n’est pas nouvelle. On trouve trace, dès l’époque médiévale au moins, de pots à oiseaux destinés à faire nicher diverses espèces. L’objectif de l’époque était moins de promouvoir la diversité biologique que celle d’avoir un garde-manger disponible pour les périodes de disette ou les repas de fête. Ces pots à oiseaux permettaient par ailleurs de limiter les populations considérées alors comme déprédatrices des cultures et donc nuisibles.
POUR ALLER PLUS LOIN. La ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vous propose de multiples conseils pour aller plus loin, créer un refuge LPO, participer à une enquête sur les hôtes des nichoirs, ou encore participer à l’inventaire national des oiseaux des jardins.