Ca fait 6 ans que ça dure. Chaque trimestre, EKWO fait son nouveau numéro. En 48 pages, le magazine de l’éco-citoyen va à la pêche aux infos. Pas de grandes théories mais plutôt des histoires, des expériences, des enquêtes, des idées pratiques, des conseils de conso, des trucs et astuces glanés chez les pros ou dans les greniers des grands-mères, un graphisme bigarré … EKWO applique le développement durable au quotidien. Le magazine est édité par une association loi de 1901, le papier est recyclé, les encres sont végétales, les invendus en kiosque sont récupérés et donnés au réseau éducatif, la publicité est réglementée. Une charte passe au crible les annonces suivant un ensemble de critères sociaux, économiques et environnementaux. Un choix que Monica Fossati, fondatrice du magazine, justifie « par respect envers la politique éditoriale ». Car les articles présentés sont tous écrits par des connaisseurs et validés par des spécialistes des différentes disciplines du développement durable. Avec EKWO, on voyage à travers le monde (Mexique, Afghanistan, Roumanie, Mongolie…) pour voir comment on vit « là-bas », on découvre les méfaits de la « jette société » (les piles, les briquets jetables, l’informatique…), on chine des idées pour soi (la bio et moi, les cosméto doux, week-end bien-être), on apprend à faire soi-même (ses meubles en carton, son potager en ville…), on comprend pourquoi la Terre ne tourne pas toujours rond (la forêt génétiquement modifiée, les détergents et la qualité de l’eau, l’énergie dans le monde, les finances solidaires…) et, surtout, on découvre les bonnes pratiques mises en place des deux côtés de la planète.
Oui c’est l’automne, mais Ekwo garde ses feuilles ! L’été indien partant, le magazine du développement durable en action s’est laissé habiter par la problématique des Chinois en Afrique. Ce numéro aux couleurs chaudes s’est plongé au cœur du continent africain, séduit de plus en plus par le dragon chinois. Puis, un peu de frivolité éthique avec les accessoires exposés à l’Ethical Fashion Show. Un ‘’do it yourself’’ consacré aux plantes, cette fois-ci dépolluantes pour nettoyer votre air intérieur des substances toxiques. Et, toujours nos rubriques : kaléidoscope pour les nouvelles du monde, ethik’quête pour le shopping, bouger avec un dossier spécial ‘vélos électriques’ et enfin, bol d’air pour se vider la tête. Ekwo 23 fait vibrer l’automne avec toujours la même rigueur de l’info : c’est le seul magazine travaillant avec un réseau d’experts, spécialistes et scientifiques et qui refuse les pubs non éthiques !Dossier: Les Plantes dépolluantes
L’air que nous respirons est un savant mélange de composés divers et variés. Et si de simples plantes vertes venaient au secours de la qualité de nos intérieurs ? « Il faut que tu respires »… non, ça n’est pas rien de le dire ! L’oxygène que nous apportons à notre corps grâce aux poumons nous est vital. Le problème, c’est que l’air de nos intérieurs confinés est 10 à 100 fois plus pollué que l’air extérieur, qui lui-même n’est souvent pas très sain… Les matériaux que nous utilisons pour la construction, l’aménagement et l’entretien des bâtiments que nous fréquentons peuvent être nocifs pour notre santé, car émetteurs de polluants : des molécules chimiques qui se mélangent à l’air, parfois en s’accrochant aux poussières contenues dans l’atmosphère. (cf. EKWO #6) En quoi des plantes pourraient-elles venir à notre secours? Des usines à gaz Les végétaux, comme tous les êtres vivants, respirent. Ils absorbent de l’oxygène et rejettent du gaz carbonique. A cela vient s’ajouter dans la journée la photosynthèse. Ce processus complexe a lieu sur les ‘parties vertes’ des plantes. Des glucides (Cn(H2O)p) et du dioxygène (O2) sont produits à partir de CO2, d’eau et d’énergie lumineuse. Enfin, une plante transpire : elle absorbe de l’eau par les racines et l’évapore par les feuilles. Grâce aux stomates, petits orifices de l’épiderme, toutes les surfaces aériennes de la plante sont des zones d’échange gazeux. Dans le sol, ce sont les poils absorbants des racines qui remplissent la fonction d’échange : de l’eau et des minéraux transitent en permanence à travers ces longues cellules spécialisées. Les micro-organismes qui vivent autour des racines participent au processus en dégradant des molécules complexes qui se trouvent dans le sol, les rendant assimilables par les racines. C’est pourquoi certaines plantes sont capables d’absorber les polluants de l’air ou du sol. Ceux-ci sont soit dégradés ou transformés en substances moins toxiques, soit stockés dans les différents organes de la plante. Le plus souvent, les composés organiques peuvent être dégradés et métabolisés pour la croissance de la plante. Le composé polluant est alors éliminé. Les composés inorganiques (métaux, métalloïdes..), non biodégradables, sont généralement stockés tel quels ou retenus par les racines. La plante joue alors exactement le rôle d’un filtre… Mieux vaut que ce soit elle plutôt que nos propres poumons ! En bonne compagnie Sans oublier la ‘dépollution mentale’ ! En effet, les plantes vertes agissent sur notre bien-être grâce à leur couleur (le vert apaise !), le charme de leurs feuilles, de la floraison, mais aussi tout simplement parce que nous aimons en prendre soin… Il a été démontré que certaines plantes étaient plus efficaces que d’autres en matière de dépollution, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut fermer sa porte à une plante ‘coup de coeur’ qui n’est pas référencée ici. Afin de vous faciliter la tâche, notre choix s’est porté sur des plantes vertes basiques, que l’on trouve donc dans toutes les jardineries et chez les fleuristes, en fonction des pièces. L’aptitude à dépolluer est indiquée par le nombre d’astérisques. Bon jardinage ! Téléchargez l’article en intégralitéAU SOMMAIRE DU N°23
p. 6 Kaléidoscope: Bonnes et moins bonnes nouvelles de la planète piochées ici et là. Il s’en passe, des choses ! p. 12 Bon d’abonnement : ce numéro vous a plu, abonnez-vous 😉 p. 14 Chinafrique: La vaste Chine, productive et très peuplée, est en quête d’expansion économique. Elle explore depuis quelques années l’Afrique, riche de matières premières comme de rêves de développement ‘moderne’. Ou quand le communisme laisse place au capitalisme, en un savant mélange… p. 24 Accesstories éthiques: Les accessoires de mode aussi peuvent être plus ‘durables’ et respectueux ! Petit tour d’horizon des pratiques artisanales et sociales de quelques marques éthiques dans leur approche, dans le prolongement de ekwo #11 et #15. p. 28 Lin versus coton: La traditionnelle chemise blanche si pratique, seyante à tous et passe-partout pèse-t-elle moins lourd sur l’environnement si elle est en lin ou en coton ? Réponse avec calculs à l’appui ! p. 30 Les plantes au secours de notre air intérieur: Encore une belle solution proposée par Dame Nature : dépolluer son air intérieur ! Premières pistes pour verdir utile. p. 34 Bouger: L’offre des vélos à assistance électrique s’étoffe ! Rapide aperçu de quelques modèles pour aller où vous voulez, au coin de la rue, traverser le champ, ou au bout du monde… p. 37 Ethik’quête: Ekwo a chiné pour vous des produits sympas et durables. p. 40 Bol d’air: Petit tour au cinéma, en librairie, des expos, de la TV, de la musique… p. 47 Rendez-vous: De la nature, des festivals de films, des foires bio, des ateliers, des sorties… c’est par ici ! S’abonner au magazine