Avec des moyens inégaux et parfois limités, les compétences des collectivités leur permettent d’agir pour l’environnement et le développement durable : eau, déchets, transports en commun, aménagement de l’espace public, prévention des risques…. Les villes, départements et régions dirigés par les socialistes ont été les pionniers de ce mouvement. Depuis le sommet de la Terre de Rio, il y a dix ans, nos élus agissent, faisant du développement durable, même sans le nommer, bien avant que le terme ait été repris et galvaudé, notamment par la droite. Le développement durable, c’est d’abord dans les actes que se forge sa pratique. De chartes d’écologie urbaine en agendas 21, de comités de quartier en conseils de développement, des collectivités de gauche ont su faire évoluer les pratiques pour intégrer des critères d’écologie, de solidarité et de responsabilité dans les politiques publiques, transformant l’addition des expériences locales en une prise de conscience générale. Nous, socialistes, nous tenons nos engagements en matière d’écologie et de développement durable, et nous nous engageons à renforcer encore nos actions sur le terrain. Pour nos régions, pour nos départements, notre projet de société est fondé sur des valeurs citoyennes, solidaires, éco-responsables. L’écologie solidaire et le développement durable constituent partout le fil rouge de nos programmes. Quand la droite en parle beaucoup et agit peu, nous faisons l’inverse.
1) Des Agendas 21 partout La gauche pionnière : Les collectivités animées par les socialistes ont été les premières à s’engager dans des démarches environnementales volontaristes et globales. A Besançon, première délégation politique « environnement et maîtrise de l’énergie » créée en 1981. Dès 1990, à Angers ou Echirolles, à Mulhouse et son agglomération, à Créteil, dans la ville nouvelle de Sénart, à Athis-Mons et dans le Val d’Orge, les premières chartes pour l’environnement sont signées, les premières expériences de développement durable sont mises en place. En 1999, la Haute Saône a été le premier département à s’engager dans un agenda 21, puis en 2000, La Réunion et le Nord Pas de Calais les premières régions à faire cette même démarche. Un engagement général : Aujourd’hui la majorité des collectivités animées par les socialistes est impliquée dans un processus transversal de management environnemental et d’inflexion écologique des politiques locales : les actions de Paris, du Grand Lyon, de Nantes, de Dunkerque, de la communauté urbaine de Lille, des conseils généraux du Nord, des Côtes d’Armor ou de l’Isère constituent des réussites de terrain exemplaires. À leur tour, les régions Ile de France, Centre, Midi-Pyrénées, les départements Tarn, Essonne, Hérault, Finistère, Isère et Pyrénées Orientales, les villes d’Auxerre, Poitiers, Bron, Clermont Ferrand ou Rennes élaborent leurs agendas 21. D’autres encore ont fait le choix d’une démarche de développement durable sans pour autant la labelliser (La Ferté Saint Aubin, Naintré). 2) L’Eco-citoyenneté à tous les niveaux Concertation : La démocratie participative, le débat public, la participation des citoyens à l’évaluation et à la décision, la consultation des associations sont aujourd’hui des pratiques généralisées : observateurs de quartiers à Rillieux la Pape, commissions extra municipales, conseil de développement à Lyon), ateliers urbains de proximité à Lille, compte rendus de mandat à Paris, fonds de participation à Wingles, Comité économique et social communal à Rilleux… sans oublier la co-production des politiques sectorielles ou territoriales avec les habitants et les acteurs locaux dans le cadre des agendas 21. Contractualisation : la reconnaissance du fait associatif et la démarche de résolution des conflits d’usage par la négociation ont amené les collectivités à élaborer des chartes et des contrats : sur les lieux de bruits et les antennes relais à Paris, bien vivre en ville à Tours, Biodiversité en Ile de France, chantiers propres à Lille. Education : La participation volontaire aux efforts de la collectivité, est facilitée par une politique d’éducation à l’environnement : ambassadeurs du tri sélectif, écogardes en Nord-Pas-de-Calais, brigades vertes (Tours), formation à la HQE (Angers, Nord), classes d‘écologie, Maison de la nature. 3) Des collectivités responsables et solidaires Ethique : Les villes et départements mènent des politiques d’achats durables (Lyon, Le Mans, Nord, Isère) intègrent des clauses sociales et écologiques dans leurs marchés publics, promeuvent le commerce équitable, le bio et les produits locaux de qualité dans les cantines et les coopérations décentralisées. Conscience : L’usage d’indicateurs de développement durable, la comptabilité environnementale et la mesure de l’empreinte écologique de l’activité humaine se mettent progressivement en place (Fécamp, Lyon, Lille, Ile de France …). Service public : Les socialistes veulent un égal accès aux services pour tous, une eau potable de qualité à son véritable coût, un traitement des déchets non polluant, des services aux tarifs adaptés, des charges d’énergie maîtrisées: A Besançon, la régie d’eau potable fait ses preuves depuis l’origine. À Neufchâteau, les élus ont réussi à reprendre en régie l’eau concédée auparavant, à Lille la tarification progressive a été instaurée, à Lyon le service d’eau potable est certifié Iso 14001, à Mulhouse et Lorient on suit les consommations d’eau des particuliers, à Paris les contrats sont renégociés à la baisse. Proximité : Les collectivités se rapprochent des citoyens (Proxim’cité à Besançon), créent des guichets sociaux uniques (Proximsocial à Besançon, carte partenaire à Angers), forment leurs agents à un service solidaire et responsable (Nord), au management environnemental (Midi-Pyrénées, Haute Saône, Aquitaine), installent des cellules d’accès aux aides régionales sur les sites de catastrophes naturelles et des aides pour les victimes (PACA). 4) L’Ecologie urbaine en action Renouvellement urbain : Les agglomérations (Nantes Saint-Nazaire, Lyon, l’Ile-de-France..) organisent l’espace pour limiter la consommation foncière, rapprocher l’emploi de l’habitat, requalifier les sites dégradés et les quartiers de logements sociaux, embellir les entrées de ville. Réduction des nuisances : Les initiatives se multiplient : dispositifs anti-bruit, réduction des émissions polluantes des usines d’incinération et des sites industriels, bus propres, électrification des lignes ferroviaires, parking relais et navettes (Tours, Lille). Des transports au service de la ville, qui structurent le tissu urbain et la vie des quartiers : Tram-train à Mulhouse, RER routier dans l’Isère, site propre à Tours, tramway sur pneus et réseau bus Mobilien à Paris, projet de tramway au Mans. Partout, les réseaux de circulations douces (Nantes, Rennes), les systèmes de transport multimodal et les projets de plates-formes marchandises en ville (La Rochelle) offrent une alternative au trafic automobile et poids lourd. L’énergie maîtrisée : L’effort porte sur les programmes d’efficacité énergétique (Haute Saône, Nantes, Rennes) et de maîtrise de la dépense énergétique (Bron, Grenoble), le développement des énergies renouvelables (photovoltaïque à Paris et dans les Pyrénées-Orientales, géothermie à Fresnes, pile à combustible à Chelles, biomasse à Besançon…) et des réseaux de chaleur (Créteil, Lille), surtout autour du logement: financement écofavorable et suivi des consommations (Mulhouse), développement de la HQE(Grenoble, Angers, Aude, Nord, Hérault, Aquitaine), gestion des fluides ou construction bioclimatique (Petit Couronne), chèque énergie pour les particuliers (PACA). 5) Préserver l’avenir Protection : La protection des ressources naturelles, et surtout de l’eau, fait l’objet de nombreux programmes (Côtes d’Armor, Finistère, Centre, Pyrénées-Orientales) ainsi que la biodiversité, pour les milieux naturels (Essonne, Lorient) et en ville (lle-de-France, Athis-Mons Nantes, Le Mans…). Les initiatives sont adaptées à la diversité des milieux : conservatoires génétiques, corridors biologiques, charte des granulats (Haute Normandie), certification forestière (PACA, Aquitaine). Réparation : Plusieurs collectivités se sont engagées dans des programmes de réparation: dépollution des sols par phytoremédiation dans le Nord Pas de Calais ou par d’autres techniques à Mulhouse ou à Moyeuvre Grande, restauration de cours d’eau… 6) Un développement équilibré Economie solidaire : Les villes peuvent intervenir de plusieurs façons en faveur de l’emploi solidaire: en soutenant les réseaux d’insertion, la requalification des quartiers, l’éducation à l’environnement, ou la protection et l’entretien du patrimoine naturel, les services aux personnes elles génèrent des emplois non marchands essentiels (Nord). Elles peuvent aussi privilégier des technologies de développement durable (lagunage, méthanisation des déchets, énergies renouvelable) ou des entreprises certifiées. Responsabilité sociale environnementale : Les villes encouragent la responsabilité sociale environnementale des entreprises via les ZAC HQE et l’aide à la certification Iso 14001. Elles soutiennent la recherche et développement écologique : plate-forme des technologies ENR (Fécamp), réhabilitation de friches industrielles, centre de développement des Ecoentreprises (Loos en Gohelle), opération ports propres (PACA) Information : Les réseaux de mesure et de cartographie des risques industriels et naturels se développent (Biostation à Lille, carrières, pollution, bruit, rejets en rivière…). A Petit Couronne, à Lyon le réseau des nez détecte les nuisances olfactives et les Comité locaux d’Information et de Sécurité sont soutenus et les partenariats étendus (CLARTE à Petit Couronne, contrat de conseil avec les industriels à Mulhouse) pour plus de transparence et d’efficacité. Sécurité : Au-delà des obligations légales, les communes organisent la prévention des risques et les systèmes d’alerte (à Villeneuve Saint Georges, en PACA). Elles améliorent la sécurité alimentaire, soutiennent les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement (Aquitaine) et refusent la culture d’OGM sur leur territoire.
pompage à scandale des cents-fonts menace sur l’environnement par le predateur vezinhet
Camarade ton commentaire n’est que menteries.
Dans l’Hérault le president du conseil general de l’Hérault Vezinhet cumulard de la gauche caviard est un prédateut de l’environnement.
plus d’infos sur
http://www.prev-herault.org
L’eau n’est pas une marchandise,nous non plus !
HUBERT BORG
GUIDE SPELEO PRO.
carte ministérielle n°03498ES0151
Porte parole pour le collectif unitaire de la défense de l’eau souterrainne du LARZAC SUD