Autour du festival créé à Avignon en 1947 par Jean Vilar s’est développé un espace plus spontané, installé dès 1963 à l’initiative d’André Benedetto. Tirant sa première vigueur de l’esprit de 1968, le OFF a constamment poursuivi son expansion jusqu’à réunir aujourd’hui 123 lieux, permanents, semi-permanents ou éphémères. En 2010, près de 900 compagnies aux histoires et aux expériences très diverses, venant de toutes les disciplines artistiques, y présenteront 1 100 spectacles.
La multiplicité et la richesse des offres culturelles proposées pendant un mois font du OFF un événement incontournable du spectacle vivant. Le festival est notamment le reflet grandeur nature de la réalité de la vie artistique des territoires. Mais pas seulement. A l’heure des crises écologique, sociale et économique, le Festival OFF offre aussi un regard inédit, engagé et critique de notre société. Alors, comme chaque année, voici notre sélection de spectacles à découvrir, seul ou en famille, jusqu’au 31 juillet prochain. Pour découvrir tous les spectacles, consultez le site du OFF, en cliquant ici.Notre sélection tout public
L’illuminé avec Marc Hollogne, Laurent Dauvillée et Nicolas Goret. 1788, les balbutiements d’une révolution… industrielle. Dans une épopée historique, Marc Hollogne met en scène, une intrigue qui s’amuse des limites pressenties 200 ans plus tard. Par illuminations métaphoriques, il nous parle de notre environnement actuel, truffé de dépendances technologiques, truffé de signaux alarmistes que la course au profit continue de contourner, de nuancer, d’éviter. Rufus, Mathilda May, Michel Jonasz, lui donnent la réplique, projetés sur un écran de cinéma, puisque mélanger le théâtre et le cinéma est sa passion. Le public acclame ses aventures. La presse est dithyrambique, impressionnée par l’invention et l’énergie déployées comme en témoigne cette critique de l’hebdomadaire Le Point : « Étourdissant ! Voici un comédien du troisième type qui installe sur scène un écran de cinéma, un décor de théâtre et bondit de l’un à l’autre. C’est fou. Il déchire la réalité, explose l’illusion ». Du 8 au 30 juillet à 11h00 au théâtre du Chêne Noir (8 bis rue Sainte-Catherine) – Tarif : 20€ / Tarif carte off : 14€ / Tarif enfant : 8€. Téléphone réservation : 04 90 82 40 57 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Rhinocéros d’Eugène Ionesco – en coréen surtitré en français. Alain Timar, le metteur en scène, explique pourquoi il a décidé de représenter « Rhinocéros » en 2010 : « Eugène Ionesco a connu la Roumanie fasciste d’Antonescu puis communiste de Ceaucescu : de toute évidence, l’écrivain dénonce à travers la pièce tous les régimes ou idéologies totalitaires. Cette vision a pris une tournure différente aujourd’hui… Après l’effondrement du bloc communiste en Europe et l’avènement du village planétaire où l’économie de marché, via un capitalisme triomphant et arrogant, s’est arrogé la première place, à l’heure où le monde s’est transformé en une grande surface où tout peut se vendre et s’acheter, même les personnes, à l’heure où ce marché appartient à des multinationales au-dessus des lois des gouvernements et de financiers devenus fous spéculant sur des sommes virtuelles colossales, un autre aspect de l’idéologie totalitaire est apparu, mais plus diffus, invisible même. Les nouveaux maîtres ont réussi ce tour de magie de ne plus avoir de visage et l’ennemi est devenu proprement invisible ! Et tout un chacun ou presque semble avoir intégré ces notions, conditionné par un consumérisme généralisé. Les foules fascinées ont construit un nouveau Temple, celui de la consommation dans lequel elles ont déifié le pouvoir de l’argent et les biens matériels. La « rhinocérite » se propage en nous et en silence, accomplissant son œuvre. Dans ce contexte, l’ensemble des personnages de la pièce est touché par la maladie, à l’exception de Bérenger qui a pris conscience du danger et essaie de réagir. Bérenger met en avant les valeurs de l’amitié, du lien social, de l’amour, il réinvente un « humanisme » pour le monde d’aujourd’hui. Il ose penser, résister et nous invite à faire comme lui : est-il fou pour autant et serions-nous assez fous pour le suivre ? » Du 7 au 29 juillet à 11h00 au Théâtre des Halles (4 rue Noël Biret) – Tarif : 22€ / Tarif carte off : 15€. Téléphone réservation : 04 90 85 52 57 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Simples mortels adapté du roman de Philippe de la Genardière par Alain Timar. Au tournant du millénaire, la dislocation d’une famille ordinaire dans la débâcle de l’humanisme occidental… Pour les deux enfants qu’ils ont faits, pour eux-mêmes peut-être, Flore et Joël rêvent encore, en ce début de millénaire, de lendemains qui chantent. Mais on dirait que partout, sur les écrans, ne s’agitent plus que les pantins d’une société sous perfusion, droguée au virtuel, repue d’illusions informatives. Eux sont vivants. Dans le béton de leur banlieue, dans les rues de la ville, ils se cherchent, s’empoignent, s’aiment et puis s’oublient. Ils n’entendent pas la voix off qui, comme un contrepoint à leur aventure, fait entendre la sombre litanie des désastres accumulés par le siècle. De l’exaltation de la vie des simples mortels que nous sommes à la prophétie de son anéantissement annoncé, Philippe de la Genardière dresse ici, dans ses convulsions comme dans ses éblouissements, un somptueux tableau primitif de notre postmodernité. « C’est une histoire passionnante. Forcément, c’est la nôtre. Celle que nous avons vécue lors de la grosse décennie qui vient de s’écouler. De la chute du mur de Berlin à l’effondrement des tours jumelles de New York. Du début de la post-modernité, donc, à ce 11 septembre 2001, dont l’onde de choc n’en finit pas de se propager. Philippe de la Genardière entreprend de raconter notre époque et ses violentes mutations. Il en mesure les conséquences sur nos destins, montre que le chaos de nos vies est parfois lié à celui du monde, que nos détresses les plus intimes sont partagées par tous… » Télérama – Luc Desbenoit. Du 7 au 29 juillet à 14h00 au Théâtre des Halles (4 rue Noël Biret) – Tarif : 22€ / Tarif carte off : 15€. Téléphone réservation : 04 90 85 52 57 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. De la Race en Amérique de Barack Obama, mise en scène par José Pliya. Le théâtre permet ici d’entendre des paroles d’intelligence, d’humanisme et d’espoir. Des mots écrits en 2008 par Barack Obama, que José Pliya « donne à voir » au public. La presse du monde entier a salué ce discours historique, à l’égal du « I have a dream » de Martin Luther King. José Pliya explique dans un entretien à « La terrasse » pour quelles raisons il a voulu mettre en scène ce discours : « c’est avant tout pour des raisons intimes et personnelles : j’ai écrit il y a quelques années « nous étions assis sur le rivage du monde… » où à la question du « vivre ensemble » mes personnages apportaient une fin de non recevoir. Ce n’est pas ma vision du monde, c’est la logique brutale et violente de cette pièce-là. En écoutant ce discours lorsqu’il a été prononcé, j’ai entendu une réponse à cette question qui me convenait pleinement. Je n’aurais pas pu l’écrire, mais elle me convient. j’ai eu envie d’en explorer les fondements politiques et poétiques. » Et le metteur en scène précise : « Le spectacle dure 1h10 : pendant 40 minutes, le comédien (Eric Delor) s’adresse au public ; pendant 30 minutes le public échange avec lui sur la question du « vivre ensemble » dans notre société. c’est ce qui fait de ce spectacle une performance politico-poétique. » Du 8 au 31 juillet à 14h15 au théâtre du Balcon (38 rue Guillaume Puy) – Tarif : 17€ / Tarif carte off : 12€. Téléphone réservation : 04 90 85 00 80 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Marche ou Rêve avec Alexandre Jean. PREMIER PRIX AU FESTIVAL DE LA COMEDIE en Août 2009. Finaliste de l’Original Comique « Juste pour rire » 2010. Il a fait la première partie de Gérard Miller et Denis Maréchal. Variation décapante, musicale et clownesque sur l’humanité et ses dérives. Il s’attaque au pouvoir en inventant une armée d’humour et s’interroge sur le sens de la guerre en nous proposant comme alternative le rêve et le rire. « UNE BOMBE DANS LE MONDE DE L’HUMOUR! Ce premier one-man-show n’a rien du parcours du combattant (…) Une rafale de poésie » OUEST France. Du 20 au 31 juillet à 14h45 au théâtre de l’Atelier 44 (44 rue Thiers) – Tarif : 16€ / Tarif carte off : 11€ / Tarif enfant : 5€. Téléphone réservation : 04 90 16 94 31 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. 2036, le fond populaire. Un conte futuriste underground de Chraz. Nous sommes en 2036. L’ozone se faisant rare, le climat – tant météorologique que social – a rendu la vie en surface insupportable, et tous ceux qui sont allergiques aux imbéciles et aux radiations se sont réfugiés en sous-sol… Le pape s’appelle Raël 1er, Arthur est ministre de la culture et sur les paquets de cigarette ne s’inscrit plus Fumer tue mais Ouvre si t’as des couilles… Antoine Polski est délégué du C.R.U. (Comité de Résistance Underground), l’organisme qui gère tous ces lieux souterrains, et il profite de ses visites aux résistants du monde d’en bas pour leur donner des nouvelles de celui d’en haut. Cette vision de l’avenir est très drôle, totalement improbable, loufoque et surréaliste, mais peut-être pas plus absurde que la manière dont l’ultra-libéralisme d’aujourd’hui guide notre planète, allez savoir ! Du 8 au 31 juillet à 14h45 au théâtre du Bourg Neuf (5bis rue du bourg-neuf) – Tarif : 16€ / Tarif carte off : 11€ / Tarif enfant : 11€. Téléphone réservation : 04 90 85 17 90 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Vendu ! avec Florence Bardon et Simon Leblond. Une pincée de traders, une larme d’OGM,un peu de patrons filous et de guerres pétrolières, saupoudrez généreusement de paillettes pipoles, c’est prêt, il est l’heure de passer à table. Après les succès de « J’ACHÈTE ! » en Avignon 2008 et 2009, SimetFlo signent « VENDU ! » et dissolvent à l’acide satirique les Maîtres Queux de la grande soupe mondiale… Du 8 au 31 juillet à 15H30 au théâtre Le CAPITOLE (3 rue Pourquery-de-Boisserin) – Tarif plein : 15€ / Tarif OFF : 10€ / Tarif enfant : 10€. Téléphone réservation : 08 99 70 60 51 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. La planète de Lilou de Patrick Chemin avec Monique Dubois et Denis Michel . C’est un huis clos : deux personnages sont retenus contre leur gré. Alors ils parlent du monde, de l’état de la planète. Lui c’est Zack dont la mémoire est défaillante mais qui pourtant se souvient de tant de choses. Elle, c’est Lilou, rebelle et passionnée, qui trouve dans son engagement une raison d’être. Elle fait partie de l’humanité et tient à le faire savoir. Ce texte dense et poétique, visite la planète dans ses moindres recoins, et traite de la parole et de la façon dont elle peut jaillir quand on est victime de l’enfermement. Du 8 au 31 juillet à 16H00 à l’espace Saint-Martial (2, rue Henri-Fabre) – Tarif plein : 14€ / Tarif OFF : 10€ / Tarif enfant : 7€. Téléphone réservation : 06 86 42 03 98 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Les prédateurs avec Patrick Chevalier. Surgissant entre deux superbes tableaux de grands maîtres, un homme très élégant s’adresse à nous. Son propos nous dévoile assez vite son identité: prédateur de la finance. Six autres personnages lui succèdent, tour-à-tour ingénieur-génie de la finance, trader ultra fringant, clochard mythomane, employé de banque zélé, riche amateur d’art et même escroc de haute volée! Ils nous entraînent à la rencontre du monde délicieusement cynique et raffiné des nouveaux princes de la planète. Un univers trivial, pathétique et drôle, somme toute très théâtral. Du 8 au 31 juillet à 16h30 au théâtre de l’Ange (15 – 17 rue des Teinturiers) – Tarif : 15€ / Tarif carte off : 10€ / Tarif enfant : 10€. Téléphone réservation : 04 90 39 40 59. J’ai soif ! Mis en scène et interprété par Serge Barbuscia. Spectacle soutenu par Lucienne Antonini de Musique Sacrée, Amnesty International, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Association Primo Levi. D’après Joseph Haydn Les 7 dernières paroles du Christ en croix et Primo Levi Est-il un homme. Au plus profond de leurs supplices, subissant la torture et l’humiliation, le Christ comme Primo Levi prononcent cette même parole : « J’ai soif ». C’est ainsi qu’est née l’idée de faire dialoguer ces deux œuvres majeures, en enrichissant cette proposition des œuvres picturales de Sylvie Kajman. “J’ai soif” est une œuvre qui scrute notre monde intérieur en se questionnant sur les souffrances humaines, sur les drames et les atrocités commis par l’homme. “J’ai soif” pour puiser, pour croire, pour aimer, pour vivre, pour comprendre, pour ne pas oublier, pour avancer… Dans ce travail de mémoire ouvert sur plusieurs chants, l’humanisme, l’amour, la lumière jaillissent ! Du 7 au 30 juillet à 17h30 au théâtre du Balcon (38 rue Guillaume Puy) – Tarif : 20€ / Tarif carte off : 14€. Téléphone réservation : 04 90 85 00 80 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. La vie de Galilée de Bertold Brecht un cabaret politique de la Compagnie du grand soir avec Charlotte Zotto, Aurélien Gouas, Regis Vlachos, Joris Barcaroli, Stéphane Russel. Du théâtre, du chant, de la danse, du clown, sur une mise en scène spectaculaire pour suivre la dramaturgie limpide de La vie de Galilée de Brecht : c’est le Cabaret Galilée, débridé et lyrique. Hier, le géocentrisme, aujourd’hui, le capitalisme… aussi indépassables l’un que l’autre à leur époque respective ? A voir ! Alors avec Galilée faisons tourner la terre dans le bon sens et vive un théâtre de joie et de lutte. Rock’n’roll et radical, un Cabaret joyeux et engagé. Pourquoi La vie de Galilée de Brecht aujourd’hui ? On peut partir d’une phrase de lui : « je crois en la douce violence de la raison sur les hommes. » Avec Galilée on assiste à un combat contre l’idéologie, les théologies et la superstition ; c’est aussi sa lutte pour l ‘émancipation du petit peuple. Un monde où les anciens calculs ne permettent plus de comprendre et de se guider. Qui comprend aujourd’hui la crise, le mode de calcul de répartition des richesses ? Des idéologies nous assaillent sans cesse sur la caractère indépassable du capitalisme tout comme l’était le géocentrisme : un point commun : mystification, mythification, complication pour préserver l’intérêt des puissants ; pourtant des solutions existent mais il ne faut pas les essayer car elles mettraient en l’air certes le confort de l’ignorance du peuple mais surtout les privilèges d’une minorité. Galilée s’appuie sur la rationalité du calcul, la naissance de la science expérimentale, mais aussi sur le bon sens populaire, le savoir faire ouvrier pour faire avancer les choses. Et puis l’écriture de Brecht est éminemment politique ; c’est un texte sur la nécessité de la colère contre les idéologies qui nous soumettent, contre la nécessité de l’ordre des choses. Un joyeux cri d’espoir on pourrait dire. Alors avec Galilée faisons tourner la terre tout simplement ; mettons la une bonne fois pour toute dans le sens du mouvement. De l’ouvrier des navires au prolétaire des usines que tous y participent. Qui a dit utopie ? N’est-elle pas tenter l’irréalisé et non l’irréalisable ? Du 8 au 31 juillet à 17h35 au théâtre de la Poulie (23, rue Noël Biret) – Tarif : 15€ / Tarif carte off : 10€. Téléphone réservation : 06 32 06 05 64 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Ernesto Che Guevara, la dernière nuit de José Pablo FEINMANN, mis en scène par Gérard GELAS avec Olivier SITRUK, Jacques FRANTZ, Laure VALLES. Après le fabuleux destin de Confidences à Allah, couronné d’un Molière, Gérard Gelas secoue de nouveau nos consciences : dans une société qui se mondialise en semblant perdre ses valeurs, Che Guevara nous interroge. Icône romantique ou bourreau sanguinaire ? Héros de la jeunesse, quel idéal trouve-t-elle en ce révolutionnaire utopiste ? Le Che redevient un homme de chair et de sang, interrogé à vif, quelques heures avant sa mort. « Il y a longtemps que je m’irritais de voir le Che réduit à une image pour tee-shirt. Enfin, il parle. Ce qu’il a à nous dire éclaire d’un autre jour une personnalité qui, qu’on le veuille ou non, fait partie de notre histoire » explique Gérard Gelas. « C’est une œuvre courageuse, engagée, que propose le maître du Chêne Noir. A voir, entendre et méditer », La Provence. « On souhaite beaucoup d’avenir à ce spectacle où Gérard Gelas a saisi toutes les contradictions de notre temps », L’Avant-Scène. Du 7 au 30 juillet à 18h00 au théâtre du Chêne Noir (8 bis rue Sainte-Catherine) – Tarif : 20€ / Tarif carte off : 14€. Téléphone réservation : 04 90 82 40 57 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici.Notre sélection jeune public
Carnet de voyage en forêt enchantée de Christelle et Yourik Golovine. De 3 à 6 ans : un spectacle déambulatoire dont vos enfants sont les héros ! avec du théâtre, de la musique, du chant, de la danse et de l’art plastique. La fée ÉRY est agacée! Le chaudron qui contenait la potion magique permettant aux habitants de la forêt de vivre en paix est totalement vide! Mais comment retrouver la formule magique quand on perd la tête? ÉRY a besoin de vous pour ôter le sortilège qui l’empêche de retrouver la mémoire, et ne permet plus à la petite « Lucy OLE » de voir, au « lutin Nô » de sentir, au musicien « l’Ami DÉMUZ » d’entendre et à la terre toute entière de vibrer. La fée ÉRY vous confiera une grande mission lors de votre visite. Grâce à vos pouvoirs,vous pourrez tous les délivrer et saurez comment prendre soin de la nature. Du 16 au 31 juillet à 9H30 au théâtre Golovine (1 bis, rue Sainte Catherine) – Tarif plein : 7€ / Tarif OFF : 5€ / Tarif enfant : 5€. Téléphone réservation : 04 90 86 01 27 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. L’enfant et le rire du diable de Hélène Boisbeau avec Chantal Gallier. A partir de 8 ans. « L’enfant et le rire du diable » est un conte initiatique sur la violence des hommes. Sur le modèle de Candide, une enfant court à travers le monde, dans une quête qui la confronte à des histoires humaines terrifiantes ou drôles. Chantal Gallier incarne tous les personnages et, se transformant de victimes en bourreaux, elle interpelle le spectateur sur la dualité des hommes. « Bouleversant spectacle risqué car atypique… merveilleusement écrit et joué » TELERAMA – « Une superbe fable philosophique. Un magnifique texte qui fait fi de la facilité… Une seule et excellente comédienne joue tous les rôles, sublimée par une mise en scène sobre et évocatrice » Le PARISIEN – « Audacieux et sensible » LE FIGAROSCOPE. Du 8 au 30 juillet à 10H00 au Gilgamesh (2, bis place des Carmes) – Tarif plein : 12€ / Tarif OFF : 8€ / Tarif enfant : 6€. Téléphone réservation : 04 90 25 63 48 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Pogo de Florence Bernad (groupe Noces). A partir de 3 ans. Un grand garçon et une petite fille, cheminent dans une forêt d’images projetées. Avec un lapin, ils sont les danseurs d’une poésie visuelle mystérieuse et féerique. Ils traversent une nature tantôt lointaine, tantôt proche, peuplé d’animaux sauvages. Des ours du Kamtchatka, des biches des Vosges, des tourterelles de Turquie. Les images de Vincent Munier dégagent une poésie rare. Elles peuvent amener à songer que les endroits qu’il photographie n’existent pas. Ces photos, associés à l’énergie de la danse donne à ressentir l’enfance dans la nature, la rêverie dans une forêt. Du 8 au 24 juillet à 10H20 à la Maison du Théâtre pour Enfants (20 Avenue Monclar) – Tarif plein : 8,50€ / Tarif OFF : 6€ / Tarif enfant : 6€. Téléphone réservation : 04 90 85 59 55 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Chutt! de Pierrette Dupoyet mise en scène par Marie Fouqueau. A partir de 10 ans. Dans une tente au milieu de nulle part, une voyageuse vous entraine avec elle dans son périple autour du Monde. Des histoires lui reviennent; elles racontent l’EAU, la DIFFÉRENCE, la JALOUSIE, la TOLÉRANCE, l’ENVIRONNEMENT, la CULTURE… Chacun retrouve une part de se quête personnelle. Le décor évolue, se transforme au fur et à mesure des voyages, avec des chants. De l’Afrique sub-saharienne à l’Amérique latine en passant par la Grèce, l’Asie du Sud-Est et le Maghreb, suivez les chemins tracés par l’eau et découvrez les bienfaits qu’elle prodigue, les conflits qu’elle fait naître, les miracles qu’elle permet… Du 8 au 31 juillet à 10H30 au Théâtre de l’Albatros (29 rue des Teinturiers) – Tarif plein : 11,50€ / Tarif OFF : 8€ / Tarif enfant : 5€. Téléphone réservation : 04 90 86 11 33. Tout contre Léo de Christophe Honoré avec Thomas Gornet. A partir de 9 ans. P’tit Marcel a 10 ans lorsqu’un soir il apprend par hasard que Léo-le-plus-beau, son frère de 19 ans, va mourir du sida. Le problème, c’est que tout le monde veut le cacher à P’tit Marcel. Avec l’adaptation de ce texte fondateur de la littérature jeunesse, le premier roman de Christophe Honoré, la Cie du Dagor emprunte à nouveau les routes du théâtre contemporain pour le jeune public. En défendant l’idée que les enfants ont autant le droit d’être émus que d’être divertis. « Une pièce remarquable » La Voix du Nord. Du 8 au 31 juillet à 10H45 à l’Espace ALYA (31 bis, rue Guillaume Puy) – Tarif plein : 10€ / Tarif OFF : 7€ / Tarif enfant : 5€. Téléphone réservation : 04 90 90 27 38 23 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. L’arche part à 8 heures avec Franck Libert, Sofi Szoniecky, Sandra Trambouze et Nader Soufi. A partir de 5 ans. Trois pingouins sur le blanc infini de la banquise s’ennuient… Soudain un improbable papillon jaune… Et puis une colombe… Le déluge, et un passager clandestin… Commence alors l’inénarrable voyage de l’Arche et des trois compères, ponctué d’épisodes drolatiques et de discussions sur des thèmes universels ; car il s’agit bien d’une réécriture de l’évènement biblique, désopilante, pleine d’humour et de réflexions métaphysiques. Du 8 au 24 juillet à 11H00 à la Maison du Théâtre pour Enfants (20 Avenue Monclar) – Tarif plein : 8,50€ / Tarif OFF : 6€ / Tarif enfant : 6€. Téléphone réservation : 04 90 85 59 55 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Dis-moi de Bertrand Saunier avec Philippe Altier et Benoît Perset. A partir de 6 ans. Dis-moi, c’est un conte initiatique contemporain. L’histoire d’un garçon qui s’appelle Dis-moi, de sa grand-mère, des questions qu’il se pose sur le monde qui l’entoure, des réponses qu’elle lui donne, de la naissance à l’adolescence. Dis-moi, c’est aussi tout un univers sonore, acoustique ou électrique, amplifié, « samplé », saturé, avec des instruments de percussion peu communs. La compagnie EN ROUE LIBRE mélange les genres, conte et théâtre, au rythme des mots des sons et des images dans ce SPECTACLE LUDIQUE ET POÉTIQUE, INSTRUCTIF ET PERCUSSIF ! Du 8 au 31 juillet à 12H45 à la Fabrik’Théâtre (1, rue du théâtre) – Tarif plein : 14€ / Tarif OFF : 10€ / Tarif enfant : 8€. Téléphone réservation : 04 90 86 47 81 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Effet Mère avec Rachel Ruello et Magali Herbinger. A partir de 6 ans. Univers visuel sensible et coloré : roue, échasses, masque, théâtre d’ombres, marionnette, 2 comédiennes, 5 personnages. « J’étais sur mon arbre pour m’envoler, pas pour autre chose » voilà la conviction de Syl, une petite graine d’arbre différente des autres. Gaïa, la terre accompagne cette graine rebelle. De belles rencontres jalonneront son chemin : une fourmi, une mésange, une couleuvre… Voyage initiatique qui nous plonge dans le monde de la forêt, où Syl avance à la grandeur de ses pas pour apprivoiser ses peurs et accepter sa destinée. Respecter la nature et les cycles de la vie, voilà le message de ce spectacle à partager en famille. Du 8 au 31 juillet à 15H30 au théâtre Buffon (18, rue Buffon) – Tarif plein : 15€ / Tarif OFF : 10€ / Tarif enfant : 7€. Téléphone réservation : 04 90 27 36 89 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici. Oh boy ! Magistralement adaptée du roman à succès de Marie-Aude Murail, cette pièce d’Olivier Letellier a reçu le Molière 2010 du Spectacle jeune public. A partir de 9 ans. Quand Barthélémy Morlevent, 26 ans, reçoit une convocation de la juge des tutelles, il se demande ce qu’il a fait. Quand il y retrouve sa demi-sœur Josiane, il se demande de quoi elle va encore l’accuser. Lorsqu’il découvre qu’il a trois jeunes demi-frère et soeurs, Siméon, Morgane et Venise, orphelins, il se dit que ce n’est pas la première fois que son père abandonne des gosses. Et quand la juge lui apprend qu’il doit être leur tuteur, il se demande où est la porte. « Oh Boy ! » aborde avec force et humour les sujets délicats de la maladie et de l’adoption avec en filigrane les questions de la normalité, de la quête des origines. Un spectacle troublant, une interprétation jubilatoire et juste dans un décor épuré et astucieux. Du 8 au 31 juillet à 16H50 au théâtre GiraSole (24bis, rue Guillaume Puy) – Tarif plein : 14€ / Tarif OFF : 10€ / Tarif enfant : 5€. Téléphone réservation : 04 90 82 74 42 – Consultez le site du théâtre en cliquant ici.22 juillet : une journée de l’environnement pour un éco festival
La journée de l’environnement aura lieu le 22 juillet au village du OFF à partir de 10h30. Plusieurs manifestations sont prévues : – 10h30/11h : Economie et environnement dans le Pays d’Avignon avec Jean-Luc Fauche. – 11h00 : Rencontres / table ronde en présence de : Anne-Marie Hautant, Vice-présidente Conseil Régional de PACA – Michel Bayet, Vice Président Conseil Général de Vaucluse – Thomas Redondo, Adjoint au maire d’Avignon – Edouard Chaulet, Maire de Barjac – Des responsables de spectacles liés à l’environnement (metteurs en scène, comédiens…), des producteurs locaux. – 12h30 : Buffet dégustation bio en toute amitié – 15h/18h au cinéma UTOPIA : Diffusion du film Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau, suivie d’une animation pilotée par l’association Colibris, coproducteur du film (PAF : 5 €). Pour en savoir plus sur le film, cliquez ici.Pour vous déplacer dans le Festival, adoptez le Vélopop
Depuis un an, 200 vélos vous sont proposés dans 17 stations, réparties dans toute la ville d’Avignon, à proximité des parkings et des transports collectifs. Vélopop est un vélo « nouvelle génération », plus léger, plus confortable, plus résistant que ses pairs. Son grand atout, outre le fait qu’il va permettre de se faufiler partout, est son extrême simplicité d’utilisation. Pour en profiter, il suffit de suivre les instructions fournies par la borne de retrait et de s’identifier au moyen d’un code ou d’une carte d’abonné. Rapide et simplissime, comme un coup de pédale. Pour une utilisation de courte durée, allant de la journée (1 €) à la semaine (3 €), les forfaits se prennent directement par carte bancaire aux stations, le montant de la location étant ensuite automatiquement décompté. Pour obtenir votre carte d’abonnement annuelle nominative (15 € ou gratuit pour les abonnés annuels bus), retirez le formulaire d’abonnement dans les lieux publics ou connectez-vous sur www.velopop.fr.
Festival OFF d’Avignon 2010 : 21 regards sur le monde
Pour devenir absolument « camusien » l’interprétation du comédien mérite qu’on s’y déplace !!! C’est cette CHUTE là et pas une autre qu’il faut aller voir. tous les jours à 19h00 au Collège de la Salle.