Le Comité français de l’UICN (Union mondiale pour la nature) organise, le 13 décembre 2006 au Conseil régional d’Ile-de-France, le 7ème Congres français de la nature, qui sera une rencontre unique avec ceux de ses membres qui ont pris des initiatives publiques importantes pour nourrir le débat préalable aux élections nationales du printemps 2007.
C’est en particulier le cas : – de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme – du WWF France et de l’« Alliance pour la Planète » et de son « pacte ecologique » , – de la Ligue ROC avec « Ensemble pour la biodiversité », – de France Nature Environnement avec le « Manifeste FNE », – de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, avec le « Manifeste LPO » Ces initiatives, fortes et originales, sont fondées sur des analyses largement partagées, et conduisent a des propositions convergentes ou complémentaires. Le Congres français de la nature manifeste le profond accord entre les organisations de conservation de la nature sur l’importance pour elles de l’échéance du printemps 2007. Le changement climatique et la crise d’extinction de la biodiversité s’accélèrent et exigent des choix politiques au plus haut niveau, puis des décisions gouvernementales rapides. Le Congres témoigne aussi de la volonté de tous de porter collectivement leurs propositions, de susciter et de nourrir un vrai débat public. Pour sa part, le Comité français de l’UICN a souhaité utiliser les réflexions conduites en commun dans ses commissions et groupes de travail auxquels participent outre les associations, des administrations, établissements publics, et plusieurs centaines d’experts scientifiques. « 2007 : quels projets politiques pour la biodiversitée » pose aux candidats et aux partis politiques, aux futurs responsables gouvernementaux, des questions précises sur la manière dont ils entendent décider et agir pour enrayer la perte rapide de diversité biologique qui nous menace. Les principaux thèmes : – Inventaires, recherches, expertise sur la biodiversité. Quels programmes pour rattraper les retards, mesurer les évolutions, éclairer les débats, préparer les décisions, évaluer les résultats ? Quelles organisations, quels moyens ? – Informer, sensibiliser sur la crise de la biodiversité, et sur ce que chacun peut faire. Quels programmes, quels moyens ? – La Stratégie nationale de la biodiversité, un premier pas. Elle reste incomplète et confidentielle. Comment la renforcer d’urgence ? Après quels débats ? Comment mobiliser gouvernement et société ? Quelle place dans le développement durable ? Comment suivre mise en œuvre et résultats ? – Laisser toute sa place à la nature ! Comment organiser, compléter, relier des espaces protégés aujourd’hui insuffisants et mal repartis ? Comment prendre en compte les besoins vitaux de la nature partout, dans toutes les décisions ? – Comment mobiliser tous les citoyens, tous les corps sociaux pour la biodiversité ? – Quelle place, quelles fonctions, quelles libertés, quels moyens pour les associations de conservation de la nature ? – Amplifier les actions publiques, les rapprocher du terrain, les organiser. Quelles responsabilités pour les collectivités locales ? Quel nouveau rôle pour l’Etat ? – Mettre l’Etat en ordre de marche. Quelle organisation gouvernementale, quels outils de mise en œuvre ? – La biodiversitée, c’est aussi une infrastructure économique, des produits, des services. Quel sera le taux d’investissement public pour conserver en état, moderniser cette infrastructure ? Comment inciter particuliers, entreprises, à agir pour l’économiser, l’entretenir ? – Stopper la perte de biodiversité est un enjeu planétaire. Comment mettre en place des instances internationales efficaces, des outils communs adaptes? Quelles initiatives francaises ? – La crise de la biodiversité est et sera plus grave dans les pays du Sud. La nature, la plus grande agence de developpement du monde. Quelles solidarites, quelles cooperations ?