La 4ème édition des journées du bureau éco-responsable, orchestrée par Konica Minolta, s’est clôturée avec succès. 22 partenaires éco-responsables et métiers y ont participé. Avec un visitorat en hausse de 69% par rapport à l’an dernier, ce sont plus de 1200 professionnels qui ont pu découvrir les dernières initiatives en matière de développement durable, d’éco-efficacité et d’accompagnement métiers. Un bureau témoin en taille réelle présentait les nouvelles solutions et produits pour rendre le bureau plus éco-responsable : visite guidée.
Visite guidée du bureau témoin des journées du bureau éco-responsable
1 – Imprimez de manière plus responsable Chaque année, 200 milliards de pages[[source Snessi 2010]] sont imprimées, soit 28 pages[[source Ipsos 2010]] par jour et par collaborateur. 80 kg de papier[[source ADEME 2012]] (équivalent à 30 ramettes) sont consommés annuellement par un salarié. 20% des documents[[source Ipsos 2007]] imprimés sont jetés à la poubelle sans même avoir été lus. 400 millions d’euros[[source Snessi 2010]] sont dépensés en impressions inutiles par an. Konica Minolta aide les entreprises à imprimer mieux pour maîtriser l’impact environnemental de leurs impressions. Sa nouvelle génération de multifonctions A3 couleur et Noir & Blanc est notamment dotée de nouvelles éco-fonctionnalités permettant de réduire la consommation énergétique (mise en veille intelligente, scanner à éclairage LED), les émissions de CO2 ou encore la gâche papier grâce à la suppression des pages blanches (aussi bien mode impression, qu’en mode copie ou qu’en mode scan). Konica Minolta revendique une baisse de la consommation énergétique de 40% par rapport à ses anciens modèles. En outre, Konica Minolta privilégie l’utilisation d’éco-matériaux pour la fabrication de ses multifonctions : plastique recyclé pour le moulage des pièces intérieures et extérieures, intégration de plastique à base de biomasse sur certaines parties de l’écran, intégration dans les toners noirs de matière végétale, etc. 2 – Pensez au recyclage des consommables En France, le volume annuel de cartouches d’impression vides est estimé à 19 tonnes pour 81 millions de cartouches[[source ADEME 2011]], soit 70 millions de cartouches jet d’encre et 11 millions de cartouches toner. Ces cartouches peuvent être recyclées et valorisées. Le tri sélectif effectué par les utilisateurs constitue la première étape du recyclage. CONIBI livre aux entreprises des Ecobox, conteneurs adaptés, dans lesquels il suffit de déposer ses cartouches usagées, quel que soit son type (cartouches laser, jet d’encre…) et quelle qu’en soit la marque, au lieu de les jeter. Une fois collectées, les cartouches sont recyclées de manière efficace et propre, préservant ainsi les ressources naturelles. En 2011, les consommables valorisés par CONIBI ont permis la production d’environ : – 344 MWh d’électricité, – 200 tonnes d’acier, – 171 tonnes de Polystyrène, – 55 tonnes d’Aluminium, – 12 tonnes de Polyéthylène, – 6 tonnes d’Inox, – 3 tonnes d’ABS (Acrylonitrile-Butadiène-Styrène) – et une réutilisation d’environ 39 tonnes de poudre de Toner comme matière première alternative. 3 – Privilégiez l’utilisation du papier 100% recyclé L’utilisation d’un papier recyclé réduit les émissions de CO2 de 28%[[source Arjowiggins Graphic 2012]] par rapport à un papier non recyclé, car sa fabrication nécessite moins d’énergie qu’un papier à base de fibres vierges. Elle permet aussi de préserver les forêts, en réduisant la demande de bois et d’allonger la durée de vie de papier, puisque la fibre peut être recyclée jusqu’à 5 fois. Pour une ramette de papier 100% recyclé Cocoon Office d’Arjowiggins Graphic utilisée, vous économisez : – 1kg de CO2 dans l’air, ce qui équivaut à un trajet de 6 km parcourus en voiture – 58 litres d’eau – 9 KwH d’énergie – 3 kg de déchets mis en décharge – 5 kg de bois 4- Optez pour un nettoyage écologique de l’espace de travail L’hygiène dans les espaces de travail est primordiale. Toutefois, les produits utilisés peuvent avoir des effets non négligeables sur la qualité de l’air et sur les salariés. En effet, le nettoyage à partir de produits d’entretien conventionnels peut être à l’origine d’effets éco-toxicologiques liés à leur composition (composants chlorés et autres substances telles que le NTA (Acide Nitrilotriacétique), l’EDTA, tensioactifs d’origine pétrochimique…). Ils sont également à l’origine de la production d’une grande quantité de déchets par le biais des emballages. Les produits d’entretien écologiques, de performance équivalente aux produits classiques, ont un impact moindre à la fois sur la santé (réduction de la pollution de l’air intérieur) et sur l’environnement. Samsic Facility dont l’une des activités principales est le service de nettoyage en entreprise, a misé sur l’utilisation : – de détergents biologiques non polluants, conditionnés dans des emballages 100% recyclables et sans danger pour les utilisateurs, – de solutions d’eau déminéralisée ou d’eau ionisée qui suppriment tous les apports chimiques et limitent les rejets polluant dans la nature, – de systèmes mousses pour diminuer les quantités d’eau de dilution des solutions détergentes, – et de textiles microfibres pré-imprégnées pour une meilleure action mécanique sur les souillures. 5 – Triez vos déchets de bureau selon les principes du Cradle-to-Cradle Selon l’ADEME, nous sommes environ 13 millions d’employés de bureau et administratifs en France, soit 46 % de la population active. Les activités de bureau produisent chaque année 2,4 millions de tonnes de déchets, dont une bonne partie peut être recyclée. Papiers, déchets d’emballage, gobelets, bouteilles plastiques, papiers, cartons, canettes, déchets organiques…, la liste des déchets de bureau est longue. En triant les déchets, il est possible de les recycler et de les valoriser. Mais, l’implication du personnel joue pour beaucoup dans une bonne gestion des déchets de bureau. Reeso propose aux entreprises le concept EcoSmart qui comprend la mise à disposition de contenants, la Tulipe EcoSmart ou la SmartBin (1ère poubelle labellisé Cradle-to- Cradle au monde), la collecte et le recyclage de tous les déchets de bureau par un seul prestataire. Les contenants, proposés en location, sont conçus pour trier à la source 5 sortes de déchets (canettes, gobelets, bouteilles plastiques, papier et déchets organiques). Reeso fournit une traçabilité des flux collectés ainsi qu’un bilan matières. En ce qui concerne le déchet papier, il est récupéré, recyclé et proposé en ramettes certifiées Cradle-to-Cradle. Sa production permet d’économiser 83% d’eau, 72% d’électricité et jusqu’à 53% de CO2. Sa blancheur est obtenue sans recourir aux blanchisseurs optiques ou aux décolorants chlorés. 6 – Equipez votre bureau d’un mobilier éco-conçu L’éco-conception est une démarche préventive permettant de réduire les impacts négatifs d’un produit sur l’environnement et cela sur l’ensemble de son cycle de vie, tout en conservant sa qualité d’usage. Dauphin conçoit du mobilier de bureau selon le principe de l’éco-conception. Ses sièges de bureau, en plus d’être composés à 50% de matériaux recyclés, ne contiennent aucun produit toxique tel que le chrome VI, le plomb ou le mercure. Ils sont réglables en hauteur, en profondeur et selon le poids de l’utilisateur. Ergonomique, leur dossier modulable a été conçu pour s’adapter au mieux au confort des utilisateurs. La hauteur du bureau M2-Desk de Dauphin est ajustable en fonction de la taille du collaborateur et ses panneaux ont été conçus à partir de bois issu de forêts gérées. 7 – Contribuez à réduire la facture énergétique de l’entreprise Selon l’ADEME, le bureau, c’est aussi plus de 175 millions de m2 de bâtiments, qui consomment 275 kWhEP / m2 par an, dont 56 % pour le chauffage et 32 % pour les usages spécifiques de l’électricité. Une baisse de température d’ambiance d’1°C permet d’économiser jusqu’à 7% sur la facture énergétique d’un bâtiment. AVOB, éditeur de logiciel spécialisé dans la gestion énergétique, a développé une solution innovante, simple à déployer, pour permettre aux entreprises de mieux maîtriser leur facture énergétique en impliquant les salariés. AVOB Building Energy Viewer permet d’estimer le confort de chacun grâce à l’association inédite d’un widget et de sondes. Raccordées en USB à l’ordinateur, les sondes sont capables de mesurer la luminosité et la température du lieu dans lequel elles se trouvent. Le collaborateur a la possibilité, via un widget installé sur son poste de travail, de donner son avis sur son ressenti. Les données sont comparées et compilées pour que l’entreprise puisse réguler le chauffage et la ventilation ou encore veiller à ce que les lumières ne soient pas inutilement allumées dans des pièces vides. 8/9 – Favorisez la dématérialisation des documents La dématérialisation des documents permet de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la production de papier, tout en limitant les déplacements des individus et les émissions de gaz à effet de serre associées. La valeur ajoutée d’un document papier dématérialisé réside ensuite dans l’automatisation du processus dans lequel il prendra place. Il peut entrer dans un circuit automatisé de validation des factures (workflow), ou bien être archivé ou indexé dans une solution de Gestion Electronique de Documents (GED) pour un travail collaboratif. Des acteurs comme Ever Team et Tessi GED offrent des solutions de GED avec lesquelles les documents numérisés ou nativement électroniques sont accessibles directement depuis les applications utilisées quotidiennement par les collaborateurs : messagerie, applications bureautiques et métier, etc. Le ROI d’un projet de dématérialisation doit donc intégrer les économies de ressources (supports non fabriqués) mais également, les réductions de consommation d’énergie (liées aux déplacements évités, aux locaux non chauffés), les déchets non générés (matériaux nocifs, gaz à effets de serre), etc. Selon le « Rapport TIC et Développement Durable » du Gouvernement, publié en décembre 2008 (basé sur l’Etude « Smart2020 »), la dématérialisation représenterait un potentiel d’économie de 7 800 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2020, soit près de 30% des émissions totales de CO2. En France, la dématérialisation permettrait de réduire l’empreinte environnementale de 20,7 millions de tonnes de CO2. 10 – Donnez une touche artistique à votre bureau Et pourquoi ne pas décorer son bureau de créations originales, comme cette lampe de bureau, conçue par la designer et architecte d’intérieur Émilie Praszalowicz. Celle-ci a été conçue à partir de gobelets plastiques à la demande de l’association La Réserve des arts. Cette organisation récupère les déchets d’entreprise pour les mettre à la disposition des professionnels de la création. 11 – Collaborez avec des imprimeurs éco-responsables La marque Imprim’Vert® permet de renforcer les valeurs éco-citoyennes de l’entreprise en effectuant des achats responsables qui témoignent de son engagement. C’est aussi l’assurance de respecter l’environnement de façon durable. Le cahier des charges Imprim’Vert® est fondé sur 5 critères : – 1. la bonne gestion des déchets dangereux, – 2. la sécurisation de stockage des liquides dangereux, – 3. la non utilisation des produits toxiques, – 4. la sensibilisation environnementale auprès de la clientèle, – 5. et le suivi des consommations énergétiques. 12 – Communiquez sur vos actions éco-responsables grâce au QR code Difficile à partir d’une simple plaquette de présenter la politique de développement durable d’une entreprise ou encore une initiative éco-responsable. Plusieurs pages sont généralement nécessaires. Grâce au QR-Code, l’entreprise peut rediriger son audience vers un document d’information plus explicatif, plus pratique ou encore une vidéo en ligne. Simple et peu onéreux, le QR-Code ajoute de la cohérence à votre communication. C’est un bon moyen d’actualiser les informations transmises et de les faire vivre dans le temps. A partir du document imprimé, les contenus vidéos, photos et audios sont accessibles en situation de mobilité. On augmente ici la durabilité du document imprimé. Il arrive que des scans soient enregistrés plus de 10 mois après une campagne, ce qui démontre la fonction durable du support imprimé.