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(Re)voir ce documentaire diffusé cette semaine sur France 2

Pesticides : la mort est dans le pré

En vidéos : extraits, témoignages ...

Diffusé mardi soir sur France 2, La mort est dans le pré, est un documentaire qui expose la situation, parfois dramatique, des agriculteurs français face aux pesticides. Réalisé par Eric Guéret, ce film de 52 mn se revendique comme un signal d’alarme. Ci-desous : extraits du doc et témoignages d’agriculteurs recueillis par Générations Futures. A noter également la sortie du dernier livre du botaniste Jean-Marie Pelt intitulé « Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ! »…

Vous pouvez le (re)voir en intégralité et gratuitement sur pluzz.fr pendant une semaine en cliquant ici. « Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Car les responsables savent ce qui se passe et ne font rien. C’est un grave problème de santé publique pour nous et pour les générations futures. Je n’ai pas de raisons de me taire. » L’agriculteur qui nous parle au milieu de ses immenses champs de maïs est malade. Et il n’est pas le seul. Des centaines d’agriculteurs français, souvent jeunes, sont frappés, victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ». Ces élèves, issus de l’école agricole intensive, les utilisent depuis les années 50 sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l’hôpital. Diagnostics : maladie de Parkinson, leucémie, cancers, syndrome myéloprolifératif,… Apparaît au grand jour depuis quelques années ce qui ressemble de plus en plus à une épidémie. Ce film documentaire propose de raconter l’histoire de ces hommes atteints de maladies parfois mortelles. Au plus proche de nos personnages, nous partageons en immersion, le temps d’une saison le destin de ces familles ébranlées. Dans l’intimité de leur itinéraire médical, de leur combat pour être reconnu, dans leur travail, sur l’exploitation… Comment vivent-ils au quotidien avec leur maladie et les remises en question qu’elle soulève ? Quels regard portent-ils finalement sur ce système agricole dont ils sont à la fois les acteurs principaux et les victimes ? Pourquoi la majorité d’entre eux continuent-ils à utiliser les produits qui les tuent à petit feu ? Mais rien n’est perdu : Seul ou en réseau, certains commencent à s’organiser pour amener les autres agriculteurs à prendre conscience des dangers de leur métier et à imaginer des pratiques différentes. En France, la situation a longtemps été étouffée par une véritable Omerta, imposée par les intérêts de la filière et par les agriculteurs eux-mêmes. La paysannerie est un milieu fier et discret où très peu de victimes osent avouer leurs maladies. Pourtant, depuis peu, la parole commence à se libérer. Encouragé par l’exemple des premiers malades reconnus et indemnisés, de plus en plus de victimes arrivent à rompre le silence. En parlant, ils donnent un énorme coup de pied dans la fourmilière agricole. A travers eux, ce film dessine le profil d’une agriculture malade de ses méthodes intensives. Celui d’un modèle productiviste, vieux d’un demi-siècle dont on mesure aujourd’hui les conséquences dramatiques sur les hommes comme sur notre environnement. Un espoir naît finalement de ces histoires douloureuses. Ces victimes incarnent les bases d’une véritable remise en cause du système. Autour d’eux, des associations se montent, des actions s’organisent, des citoyens découvrent une face cachée de leur alimentation, des avocats proposent leurs services, des médecins prennent conscience. Certaines victimes finissent même par tout changer… Ainsi nous pouvons entendre Paul François, ce céréalier charentais de 48 ans, nous raconter son combat contre la firme Monsanto. Il est aujourd’hui Président et fondateur de l’association « Phyto-victimes » regroupant les victimes des pesticides (qu’elles soient malades ou endeuillées). Lors du dernier Salon de l’Agriculture, les membres de cette association avait fait irruption pour dénoncer la désinformation dont ils ont été victimes des années durant, informer le monde agricole des dangers encourus et pour demander que les pouvoirs publics reconnaissent enfin l’extrême gravité de la situation et agissent. Le WWF France avait alors salué leur courage et leur action, et rappelé l’urgence de sortir du modèle agricole industriel actuel. « Il est urgent de sortir de l’agriculture industrielle qui contamine gravement l’environnement, et particulièrement l’eau, est un échec sur le plan de l’emploi et de la vitalité des territoires – avec une perte de 25% des emplois agricoles en 10 ans dans l’UE – , écrase les producteurs, amène des substances nocives jusque dans nos assiettes et, comble du cynisme, empoisonne des agriculteurs. On se demande bien à qui cette agriculture profite ? Certainement pas à la très grande majorité de nos agriculteurs, ni de nos concitoyens », constate Isabelle Autissier, Présidente du WWF France.

Vidéos : témoignages d’agriculteurs victimes

Ce documentaire a été diffusé en avant-première dans le cadre du Congrès Pesticides et Santé organisé en mars dernier à l’initiative de Générations Futures (ex-MDRGF). Générations Futures est une association de défense de l’environnement agréée par le ministère de l’écologie et reconnue d’intérêt générale, fondée en 1996. Cette association mène des actions (enquêtes, colloques, actions en justice, campagne de sensibilisation…) pour informer sur les risques de diverses pollutions ( notamment les substances chimiques en général et les pesticides en particulier) et promouvoir des alternatives en vue d’en réduire les impacts négatifs pour la santé et l’environnement. Dans ce cadre, l’association a réalisé une série d’entretiens avec des agriculteurs victimes de l’utilisation professionnelle de pesticides sur leurs exploitations : Si le sujet vous intéresse, consultez le site Phyto Victimes et Victimes Pesticides

Livre : cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme !

Jean-Marie Pelt est un scientifique émérite, qui met son savoir en botanique et en biologie végétale au service de l’écologie, de la préservation de l’environnement et du respect de la biodiversité. Avec son nouveau livre Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme, il part en guerre contre les pesticides. Le « Grenelle de l’environnement » a prévu de réduire de moitié l’utilisation de pesticides à l’horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies doivent permettre à ces adjuvants de la vie, de la beauté et de la fécondité des plantes, qui font aujourd’hui l’objet d’intenses recherches (stimulation des défenses naturelles des végétaux, utilisation de produits peu ou pas nocifs, développement de plantes qui « dépolluent » les sols, symbiose avec des champignons, etc.), d’éviter le recours systématique à des produits chimiques. Jean-Marie Pelt fait dans ce livre le point sur l’ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d’ores et déjà mises en œuvre à travers le monde. Dans un billet publié sur son site, Yves Paccalet écrit à propos du livre de Jean-Marie Pelt : « Si vous aimez les abeilles, les fleurs, les fruits, le miel et la gelée royale ; si vous préférez les équilibres écologiques aux mixtures de la chimie ; si vous en avez par-dessus la tête des engagements souffreteux d’au moins neuf candidats sur dix à la présidentielle, alors faites un saut chez votre libraire. Achetez le dernier Jean-Marie Pelt, intitulé Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme !, et sous-titré « Pour en finir avec les pesticides » (chez Fayard). Vous y apprendrez pourquoi les pesticides sont néfastes pour les êtres vivants quels qu’ils soient, à commencer par les abeilles et nos enfants. Vous y lirez comment on pourrait, grâce à la science écologique, inventer une nouvelle agriculture aux rendements excellents. Vous y découvrirez que les plantes s’entraident et se respectent ; que les unes nourrissent les autres ; et qu’elles se défendent très bien toutes seules contre leurs ennemis. Vous aurez encore la surprise d’y découvrir que les végétaux ont une sensibilité ; et que, d’une certaine façon, les fleurs « écoutent » la musique du vent ou celle des hommes… Jean-Marie Pelt incarne à la fois l’écologiste outré par la folie productiviste de notre société, et le savant capable de nous suggérer des solutions sensées, pour le coup vraiment durables. Nous n’avons nul besoin de pesticides. Nous avons besoin de Jean-Marie Pelt. C’est un sage et un homme bon. Un poète, aussi. Je suis fier d’être son ami, et de contribuer modestement, par ce billet, à faire connaître son dernier ouvrage. En s’y ébrouant, ceux qui vont voter pourront au moins butiner autre chose que les fleurs trop vite fanées des promesses électorales ». Références : Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ! de Jean-Marie Pelt – Editeur : Fayard – 216 pages – Date de publication : 28 mars 2012 – ISBN-13: 978-2213663104 – Prix public : 18 €

Dans l’actualité : la Commission Européenne contourne les règles d’homologation des pesticides… avec la complicité des états membres

Révélations de Générations Futures et de PAN Europe Selon Générations Futures, « des firmes phytosanitaires ont bénéficié jusqu’en 2012 du maintien sur le marché de dizaines de leurs pesticides, pourtant ‘retirés volontairement’…en 2007 par les firmes elles-mêmes ! De plus ces pesticides ont ensuite bénéficié d’une procédure spéciale de ré homologation, dite de “re-soumission”, malgré leur dangerosité ou les manques importants de données les concernant ». Une procédure qui permet le maintien sur le marché de pesticides « retirés volontairement » par les firmes et leur offre une 2° chance d’homologation La « Re-soumission » est une nouvelle ‘invention’ mise au point en 2007 dans le secret du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire [[Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale]] où siègent des représentants des Etats et de la Commission. Cette invention est formalisée par le Règlement 33/2008. Elle accorde une seconde chance d’homologation à l’industrie pour des pesticides comportant pourtant des lacunes dans les données transmises ou présentant des dangers avérés et qui auraient dû être retirés. Pour pouvoir bénéficier de cette ‘re-soumission’ d’un dossier d’homologation les firmes devront accepter le « retrait volontaire » de leur pesticide du marché. Ces substances officiellement retirées bénéficieront néanmoins d’une généreuse période de plusieurs années de libre accès au marché, dite « période d’élimination progressive étendue » [[Décision de la Commission 2010/455/EC]] pendant le processus d’homologation jusqu’à fin 2012 et de la possibilité de présenter un « mini dossier ». Une procédure d’homologation par « re-soumission » qui conduit à l’acceptation de pesticides avec des données manquantes ou dangereux Générations Futures explique : « Nous avons analysé en détail les conditions d’homologation des pesticides dans le cadre de cette procédure de « re-soumission » en nous penchant en détail sur un échantillon de 10 d’entre eux. Dans cet échantillonnage de 10 substances pesticides soumis à la procédure de « re-soumission » et au final tous approuvés, l’évaluation du risque pour l’environnement s’est révélée impossible pour 10 substances sur 10 du fait d’un manque de données ! Dans 8 cas sur 10 l’évaluation du risque pour le consommateur n’a pas pu être finalisée à cause du manque de données. Pour la substance Bromuconazole c’est même 5 données manquantes qui ont été considérées comme acceptables ! » (voir rapport complet). Des décisions qui exposent à des risques inconnus Ces décisions exposent les personnes et l’environnement à des risques inconnus. Les manques de données ne sont pas autorisés par la Directive 91/414 (ni par le nouveau Règlement) ; toutes les études de toxicité requises doivent être réalisées rappelle Générations Futures. « Notre étude révèle de plus que les Etats Membres et la Commission n’ont jamais interdit dans ce cadre un pesticide seulement pour des risques environnementaux. Dans tous les 10 cas étudiés la condition d’absence d’effets inacceptables pour l’environnement n’était pas remplie. Dans 7 sur 10 des risques élevés pour l’environnement ont même été jugés compatibles avec une autorisation. Il s’agit d’une violation grave des règles et un mépris systématique pour le principal critère d’approbation des pesticides : l’absence de conséquence inacceptable pour l’environnement. Nous demandons l’annulation de ces homologations non-conformes aux exigences de la directive 91/414 et du nouveau Règlement 1107/2009 » déclare François Veillerette, Porte parole de Générations Futures. Pourquoi un tel arrangement ? Générations Futures explique : « La menace d’un grand nombre de procès de la part de l’industrie et le désir du pouvoir politique de ‘finaliser’ l’évaluation des pesticides – plus longue que prévue initialement- sont très probablement la cause de ce ‘deal’ étrange avec l’industrie. Cette dernière n’a pas pu résister à une offre si avantageuse et a finalement présenté 87 dossiers de demande d’autorisation dans ce cadre, paralysant ainsi complètement le système d’évaluation de la DG SANCO et de l’EFSA pendant plus de 3 ans ! Sur ces 87 pesticides présentés, 64 ont été homologués à ce jour ». Une situation de blocage du système « Tout en faisant un tel cadeau à l’industrie, le travail nécessaire de renouvellement du système d’évaluation des pesticides, tel que requis par le nouveau Règlement 1107/2009, est à l’arrêt et aucun travail n’est fait sur la reconstruction des exigences concernant les tests de toxicité, pourtant dépassés, car la procédure de re-soumission a mobilisé les forces de travail de la DG Sanco pendant des années. Aucun travail n’a pu être accompli pour rénover les vieilles méthodes d’évaluation du risque ou pour avancer sur la voie de la substitution des pesticides » ajoute Générations Futures. « Il est inacceptable que les Etats membres et la DG SANCO perdent leur temps avec ces pesticides dangereux uniquement parce qu’ils ont peur de représailles de l’industrie ! Les régulateurs négligent leur mission de protection des personnes et de l’environnement et préfèrent mettre plus de pesticides sur le marché, ce nombre étant passé de 250 en 2008 à 350 à l’heure actuelle! » conclut Hans Muilerman de PAN Europe. – Lire le rapport complet

 

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4 Commentaires

  1. Pesticides : la mort est dans le pré, un doc à découvrir sur France 2
    Bonjour.

    j’espère qu’il est également question des consommateurs qui consomment les résidus de ces biocides.
    Quant au terme victime, la modération est de mise: lorsque l’on se laisse corrompre par le profit et le gain de temps en travaillant avec un Element (les4 devrais-je dire) qui necessite du respect, de la patiente et de l’humilité, le terme victime n’est plus de mise. On appelle cela la récolte…

    C’est un métier de bon sens et d’Amour. L’acceptation d’emploi de biocides, de mépris des saisons et j’en passe n’ont aucun alibis.

    Je souhaite aux agriculteurs malades de guérir et de guérir la profession: mais c’est comme en thérapie: la guérison commence lorsque l’on a compris que nous ne sommes pas victime de ce qui nous arrive.

    En espérant que ce message soit reçu avec paix.

    Fraternellement.

  2. Pesticides : la mort est dans le pré, un doc à découvrir sur France 2
    Les agriculteurs n’ont pas à avoir honte d’être victime, ils ont fait se qu’on leur a demandé de faire en leur disant que ce n’est pas nocif.

    Ils devraient monter une association pour lutter contre et avoir ainsi des dons pour aller vers une meilleur agriculture et financer leur combat. Aujourd’hui c’est eux demain se sera les consommateurs, nous.

    Dans notre nourriture nous mélangeons combien de pesticides, et que font ses mélanges dans notre l’organisme. Manger 5 fruits et légumes verts pas jour c’est mélanger combien de molécules de pesticide.

    Votre combat messieurs les agriculteurs c’est aussi le notre.
    Nous sommes avec vous, vous qui avez les clés pour dénoncer, n’ayez pas honte aider nous.

  3. Pesticides : la mort est dans le pré
    C’est important de diffuser largement ce film, à la fois émouvant et révoltant. Nous avons essayé d’en parler sur notre blog, afin qu’un maximum de personnes s’y intéressent. La situation de ces gens met vraiment mal à l’aise. Le signal d’alarme a quand même l’air d’avoir fait ses remous, vu le nombre de spectateurs et les réactions sur le web.

    • Pesticides : la mort est dans le pré
      Ce film présente les agriculteurs comme des victimes. C’est lamentable et cela n’a rien de touchant, c’est juste de la propagande. Les agriculteurs autour de chez moi utilisent massivement des pesticides et n’en ont rien FOUTRE des populations qui vivent autour ce sont des criminels et nous, riverains des exploitations, nous sommes les victimes. Trop facile de dédouaner ces abrutis qui, pas appât du gain, ont massacré l’environnement, pollué toutes les ressources en eau et éliminé les insectes et les oiseaux. Ils se sont fait avoir ? Et alors, ce ne sont pas des victimes pour autant, ce sont des complices, c’est très différent.