Le président de la Mongolie, Tsakhia Elbegdorj ; le banquier Brésilien, Fábio C. Barbosa ; et le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber, entrepreneur et écologiste, sont parmi les six lauréats du Prix des Champions de la Terre 2012. Cette récompense est décernée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement aux individus dont les actions ont eu un impact positif sur l’environnement.
Les autres lauréats sont : le Dr. Bertrand Piccard, célèbre aéronaute; le Dr. Sander van der Leeuw, un scientifique hollandais ; et le Massaï kényan, Samson Parashina, fervent défenseur de l’environnement. Achim Steiner, le Secrétaire général adjoint de l’ONU et le Directeur exécutif du PNUE, a présenté la cérémonie de remise des prix parrainée par LG Electronics. Celle-ci s’est déroulée à Rio, en présence de Gisele Bündchen, Ambassadrice de bonne volonté du PNUE ; d’Izabelle Teixeira, ministre brésilienne de l’Environnement ; et de Sha Zukang, le Secrétaire général de la Conférence Rio+20. Les gagnants ont été choisis sur base de leur engagement à bâtir un avenir durable pour la planète. Leur travail englobe des politiques écologiques actives et révolutionnaires, des projets de développement dans le secteur des énergies renouvelables, ainsi que des initiatives communautaires qui ont contribué à préserver des écosystèmes importants. M. Steiner, a déclaré : « Alors que le monde se prépare au Sommet de Rio +20, ces six individus sont parvenus à démontrer que des mesures et des engagements concrets peuvent avoir un effet transformateur sur les pays, les communautés et les entreprises« .Liste complète des lauréats des Champions de la Terre 2012
– Leadership politique : le président de Mongolie, Tsakhia Elbegdorj, pour le respect de ses engagements et de ses promesses de mettre l’environnement au premier plan de l’agenda politique du pays. – Vision entrepreneuriale : Fábio C. Barbosa (Brésil) et le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber (E.A.U.) pour leurs efforts en matière de développement durable et de promotion des énergies renouvelables et des technologies propres. – Inspiration et action : le Dr. Bertrand Piccard (Suisse) pour avoir sensibilisé le public aux possibilités d’application des énergies renouvelables dans le secteur du transport. – Science et innovation : le Dr. Sander Van der Leeuw (Pays-Bas) pour ses recherches scientifiques sur les raisons de l’incapacité de l’humanité à lutter, avec des solutions à long terme, contre le changement climatique. Ses recherches se basent sur des leçons tirées de l’histoire. – Catégorie spéciale – Initiatives locales : Samson Parashina (Kenya) pour les efforts importants qu’il a entrepris, avec les communautés locales de sa région, afin de conserver les écosystèmes des parcs nationaux de Tsavo et d’Amboseli. « A la veille de Rio +20, le Prix Champions de la Terre 2012 devrait être une source d’inspiration pour les dirigeants du monde : cela devrait les pousser à prendre des décisions audacieuses, mais nécessaires, pour les sept milliards d’habitants de la planète, » a ajouté M. Steiner. « En d’autres termes, cela devrait les inciter à mettre en place des voies de développement qui permettent de renforcer et d’accélérer la transition vers une économie verte, des voies qui réforment les institutions internationales chargées de la réalisation du développement durable et de l’éradication de la pauvreté . Cela devrait les aider à prendre en compte l’avenir nous voulons, » conclut-il. M. Elbegdorji, qui a œuvré pour des politiques écologiques et pour la sensibilisation des jeunes aux problèmes environnementaux, a affirmé que les nombreuses années qu’il a passé dans la nature lorsqu’il était berger ont contribué à façonner sa vision du développement durable. « Ce Prix est un grand honneur, non seulement pour moi mais aussi pour notre nation« , a-t-il déclaré. « Un jour, je ne serai plus président, mais je continuerai toujours à travailler en tant que Champion de la Terre« . Le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber est le Directeur général de la compagnie Masdar, une compagnie active dans le développement des énergies renouvelables et des technologies propres. Masdar est responsable de la construction d’une ville entièrement durable à côté d’Abu Dhabi. Le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber s’est enthousiasmé de sa nomination et a appelé le monde à travailler ensemble pour faire face au défi du changement climatique. « Les avancées en matière de solutions énergétiques, dont le monde a actuellement tant besoin, ne peuvent pas être l’initiative d’un seul pays », a t-il dit. « Elles seront stimulées par la collaboration, et fondées sur des partenariats entre le secteur public et privé. En tant que membre de la communauté internationale, nous avons la responsabilité d’agir collectivement et de relever ensemble les défis auxquels nous sommes confrontés. » M. Parashina est membre de l’association « Maasai Wilderness Conservation Trust (MWCT) » qui est active dans des projets de conservation au Kenya. Tous les projets pris en charge par MWCT sont organisés en partenariat avec les communautés locales. M. Parashina a déclaré que la nomination lui avait donné un coup de fouet et l’envie de faire avancer ses projets rapidement. Le braconnage des éléphants et des rhinocéros est actuellement en hausse au Kenya, ce qui entraîne des fusillades mortelles entre les gardes des parcs et les braconniers. L’association de M. Parashina utilise une approche locale pour empêcher le braconnage, notamment à travers l’éducation et l’organisation de patrouilles avec les habitants locaux. M. Parashina est également guide en chef de l’hôtel Campi ya Kanzi, construit en 1996 par ses collaborateurs de longue date Belpietro Luca et Antonella Bonomi. L’hôtel a été désigné par CNN comme l’un des dix meilleurs hôtels écologiques de luxe dans le monde. C’est l’acteur Edward Norton, qui siège au conseil de l’association MWCT et qui assure la fonction d’Ambassadeur de bonne volonté de l’ONU pour la biodiversité, qui a proposé la candidature de M. Parashina. Lors de l’annonce de la nomination, l’acteur a déclaré à son sujet : « Je le considère comme un héros et mon rôle d’ambassadeur de l’ONU est de rendre hommage à des gens comme lui. Le travail qu’il a accompli est tout simplement une source d’inspiration. C’est un exemple authentique d’une communauté autochtone qui aborde la question du développement durable dans le contexte d’un engagement profond lié à des valeurs culturelles traditionnelles. » M. van der Leeuw, lauréat dans la catégorie Science et innovation, a passé sa carrière à étudier les relations entre l’Homme et l’environnement, ainsi que les liens entre l’invention et l’innovation dans la société. Il s’est attaché à appliquer des leçons tirées de l’histoire à son travail de recherche, afin d’essayer de comprendre pourquoi l’humanité n’arrive pas à se mettre d’accord sur une réponse commune, à long terme, au changement climatique. Sa nomination lui a donné la détermination d’utiliser ses recherches pour éduquer les générations futures sur la nécessité de construire un monde durable. Il a déclaré : « Le développement durable, c’est avant tout une question d’évolution des mentalités. Il faut que les individus, les communautés et les pays commencent à réfléchir différemment sur tout ce qu’ils font dans la vie. Ensemble, nous pouvons faire une énorme différence. » Piccard, en compagnie de Brian Jones, a été le premier homme à effectuer un tour du monde en montgolfière, sans aucune escale. Il s’agit de la deuxième année consécutive qu’un suisse, ayant entrepris un tour du monde, fait partie des lauréats du Prix des Champions de Terre. L’an dernier, un autre suisse, Louis Palmer, avait reçu la récompense dans la catégorie « Inspiration et action » pour avoir fait le tour du monde en 80 jours, au moyen de véhicules électriques. C’était également la première personne à avoir fait le tour de Terre au volant d’un véhicule fonctionnant à l’énergie solaire. A 54 ans, Piccard espère devenir la première personne à parcourir la circonférence du globe dans un aéronef à voilure fixe fonctionnant uniquement à l’énergie solaire. Le Prix des Champions de la Terre a été créé en 2005. Il s’agit de la récompense phare des Nations Unies en matière de protection de l’environnement. À ce jour, 51 personnes ont reçu ce prix en reconnaissance des leurs actions, de leur leadership, et de leur vision novatrice en matière d’environnement. Parmi les lauréats des éditions précédentes figurent : l’ancien vice-président américain et lauréat du prix Nobel de la Paix, Al Gore ; le président mexicain Felipe Calderon ; l’actrice chinoise et écologiste, Zhou Xun ; l’Organisation des femmes pour l’Environnement et le Développement ; et la célèbre chanteuse, Angélique Kidjo.Citations additionnelles
– Fábio C. Barbosa : « Je suis très fier et honoré de recevoir ce prix. Je pense que c’est encourageant pour tous les gens qui m’ont aidé dès le premier jour, à l’époque où le sujet (des pratiques commerciales durables) ne faisait pas partie de l’ordre du jour des grandes entreprises. C’est donc une reconnaissance importante, non pas pour une action spécifique, mais pour tous ce qui a été fait sur une certaine période de temps. » – Le Dr Sander van der Leeuw : « Recevoir le Prix des Champions de la Terre signifie beaucoup pour moi. Au-delà du sentiment d’être reconnu pour mon travail et au delà de la motivation à poursuivre mes recherches, je me sens réellement plus confiant à l’idée d’utiliser mon travail pour éduquer la prochaine génération au développement durable. » – Dr Bertrand Piccard : « Au 21ème siècle, le concept d’exploration ne désigne plus le fait de conquérir de nouveaux territoires, il désigne le développement de technologies propres afin de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. » – Samson Parashina : « Ce prix signifie de beaucoup pour moi. Cela me stimule et me motive dans la poursuite de l’idéal que nous défendons. Les Massaïs ont vécus sur les mêmes terres pendant des siècles. Ils doivent maintenant s’adapter à un climat qui évolue, en créant de nouveaux emplois verts et en protégeant la faune et la flore. C’est l’avenir des générations futures qui est en dépend. » – Dr. Sultan Ahmed Al Jaber : « Aux Émirats arabes unis, la gestion de l’environnement nous a été inculquée par le père fondateur de notre nation et notre premier président, le regretté Cheikh Zayed Bin Sultan AlNahyan. Il nous a encouragés à conserver notre environnement pour les générations futures. Aujourd’hui, la sauvegarde de notre environnement, et par la même occasion celle notre viabilité économique, est au cœur des plans de développement des Émirats arabes unis. C’est un grand honneur pour moi, pour Masdar, et pour les citoyens d’Abu Dhabi d’être reconnus pour nos efforts dans la poursuite de la réalisation de l’héritage écologique de Cheikh Zayed. » – Achim Steiner : « Chacun de ces six lauréats se sont battus pour sortir du lot, souvent en faisant face à l’objection de champions, non pas du changement, mais du statu quo. Ce faisant, ces lauréats ont affiché une véritable volonté politique, ils ont défendu une nouvelle façon de penser. Ils proposent des solutions créatives pour s’attaquer aux problèmes du changement climatique, pour mobiliser les communautés et pour protéger les écosystèmes. Ils ont pris des décisions économiques sans concessions sur la base des modèles de durabilité. Enfin, certains d’entre-eux ont fait le tour du globe pour sensibiliser le public à la nécessité de développer le secteur des énergies propres. »Profils des lauréats du Prix des Champions de la Terre 2012
– Tsakhia Elbegdorj, président de la Mongolie : Depuis son arrivée au pouvoir en 2009, le président de la Mongolie, Elbegdorj Tsakhia – qui faisait partie des leaders de la révolution pacifique et démocratique qui a mis fin au régime communiste en 1990 – a réalisé sa promesse de mettre l’environnement au premier plan de l’agenda politique national. Elbegdorj a focalisé son attention sur la diminution de la pollution atmosphérique déclenchée par la surpopulation et l’utilisation excessive de charbon à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Il a notamment présenté le projet de la loi sur la diminution de la pollution atmosphérique dans la capitale, qui a été approuvé par le Parlement. En outre, le gouvernement mongol a établi la construction d’une ville satellite, près de Oulan-Bator, dans le but de limiter la combustion de charbon dans la capitale, de transférer les technologies économes en énergie, d’importer et d’augmenter l’utilisation de poêles thermiques, de promouvoir la décentralisation de la population et d’imposer des impôts sur la pollution atmosphérique dans certaines régions d’Oulan-Bator. En 2010, M. Elbegdorj a suspendu la délivrance de permis d’exploitation minière tant que de nouveaux règlements n’étaient pas élaborés, invoquant qu’il fallait protéger l’environnement dans les pays d’Asie riches en minéraux, ainsi que les moyens de subsistance des éleveurs. « La moitié du territoire national est couverte par des permis d’exploration. Je pense que c’est suffisant. Nous devons sauver notre richesse pour la prochaine génération, » a t-il déclaré dans une interview en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Grâce à lui, les jeunes comprennent mieux les enjeux de la protection de l’environnement. En effet, il a bâtit un projet éducatif destiné aux jeunes étudiants mongols, afin de les sensibiliser aux impacts du changement climatique et à l’importance de la gestion durable des ressources naturelles. Pour lutter contre la désertification, M. Elbegdorj a déclaré le deuxième samedi du mois de mai et du mois d’octobre « Journée nationale de plantation d’arbres ». Durant ce jour, les particuliers, les collectivités et le secteur privé sont invités à planter des arbres régulièrement. Depuis 2011, plus de deux millions d’arbres ont été plantés à travers les vastes étendues désertiques de la Mongolie. Enfin, Elbegdorj souhaite explorer le potentiel du pays en matière d’énergie solaire, en particulier dans la région peu peuplée de Gobi. Selon l’Institut de la Mongolie pour le développement économique durable, 70 pour cent de la surface du pays a été classée comme subissant un fort taux d’ensoleillement (Rayonnement solaire), entre 5.5 à 6.0 kWh/m2 par jour. Cela signifie que la région possède un énorme potentiel pour la production d’énergie solaire. Depuis juillet 2011, M. Elbegdorj préside la Communauté des démocraties, un groupe de pays qui travaille à renforcer les normes et les pratiques démocratiques à travers le monde. En 2009, il est devenu membre du Global Agenda Council sur le changement climatique (Forum économique mondial). Il a donné de nombreuses conférences sur la protection de l’environnement à l’étranger. – Fábio C. Barbosa, Brésil – Directeur général de Abril S. A, M. Barbosa est mondialement reconnu comme l’un des premiers dirigeants de banque à avoir intégré avec succès les problématiques environnementales et sociales dans sa stratégie de gestion. Il travaille à São Paulo, au Brésil, où il occupe la fonction de Directeur général du groupe Abril S. A., l’un des groupes médias les plus importants et les plus influents d’Amérique latine. Actuellement, il est membre de l’Institut Ayrton Senna, une organisation à but non lucratif qui effectue des recherches pour améliorer la qualité de l’éducation. Enfin, il est également actif au sein de l’Endeavor Enterprise Institute, une ONG dont le but est de renforcer l’esprit d’entreprise au Brésil. Avant cela, il a été président du Conseil d’administration de Banco Santander Brasil, l’une des plus grandes banques du Brésil. Sa vision novatrice d’un marché financier transparent, qui prend en compte les aspirations sociétales, l’a mené à la présidence de l’Association des banques brésiliennes (FEBRABAN). Il a également servi pendant 12 ans en tant que président de la filière brésilienne de Banco Real/ABN Amro au Brésil, avant qu’elle ne soit acquise par Santander. Alors qu’il occupait cette fonction, M. Barbosa a mis en place une initiative novatrice en matière de développement durable. Celle-ci incluait une analyse des risques sociaux et environnementaux, des fonds d’investissement éthique, des opérations de micro crédit, et un programme de diversification des activités. Grâce à cette initiative, la banque a été nommée « Banque durable de l’année » en 2007 par le Financial Times. L’initiative de M. Barbosa est même devenue l’objet d’une étude à Harvard. Banco Real a obtenu de nombreux prix environnementaux dont un de l’ONU, de la Chambre internationale de commerce et de l’International Business Leaders Forum (une fondation du Prince de Galles). M. Barbosa continue actuellement d’être reconnu pour ses efforts visant à intégrer des pratiques philanthropiques et durables dans les modèles de gestion des entreprises. En 2010, il a été nommé chef du changement social par la Fondation pour le changement social (en partenariat avec l’ONU), et en juillet 2011, la Fondation des Nations Unies a annoncé qu’il avait rejoint son Conseil d’administration. « Fabio Barbosa a fait ses preuves lorsqu’il s’agit de réunir les dirigeants de l’hémisphère nord, la communauté des chefs d’entreprises et le peuple du Brésil pour se concentrer sur les problèmes mondiaux« , a déclaré Ted Turner, fondateur et président du Conseil d’administration de la Fondation des Nations Unies. – Dr. Sultan Ahmed Al Jaber, Émirats Arabes Unis – CEO de Masdar Le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber est un homme politique de premier plan. Il est également à la tête de projets dans le secteur du développement durable et du déploiement des énergies renouvelables et des solutions technologiques propres. En 2006, le Dr. Al Jaber a dirigé le lancement de Masdar, un projet commercial, basé à Abu Dhabi, qui a pour but de propulser les énergies propres au devant de la scène du secteur énergétique mondial. Grâce à des investissements de taille, Masdar est en train de mettre en place des projets écologiques à grande échelle, à Abu Dhabi, et à travers le monde. L’entreprise encourage aussi l’adoption de technologies vertes à plus petite échelle, au travers de projets d’aide dans différents pays, notamment en Afghanistan, dans les îles Tonga et aux Seychelles. L’un de ses projets phare est la ville de Masdar : une ville de 6 km2, située dans les environs d’Abu Dhabi, ne produisant quasiment aucune émission de carbone et très peu de déchets. Le projet a été conçu grâce à des techniques de planification urbaine durable et des pratiques architecturales avancées. Le projet servira également de test pour les nouvelles technologies de construction éco-énergétiques et les nouveaux types de matériaux. La ville de Masdar City accueille déjà le campus de l’Institut Masdar de la science et de la technologie, créé en partenariat avec le Massachusetts Institute of Technology. En 2009, le Dr. Al Jaber a coordonné et dirigé la candidature réussie de Masdar, et des Emirats Arabes Unis, pour accueillir le siège de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA) à Abu Dhabi. Dans le courrant de la même année, il a été invité par Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, à devenir membre du Groupe consultatif du Secrétaire général sur l’énergie et le changement climatique (AGECC). En 2010, le Dr. Al Jaber a été nommé « Envoyé spécial des Emirats Arabes Unis pour l’énergie et le changement climatique« . Il est chargé d’élaborer et de défendre la position des EAU lors des négociations internationales sur le climat. En 2011, il a été choisi par le Secrétaire général de l’ONU pour devenir membre du Groupe de haut niveau sur l’énergie durable pour tous. – Dr. Bertrand Piccard, Suisse – Scientifique, explorateur, et fondateur du programme Solar Impulse Bertrand Piccard est le descendant d’une dynastie de scientifiques qui ont exploré les hauteurs et les profondeurs de la planète, il est le premier homme à avoir fait le tour du monde en montgolfière, sans aucune escale. Médecin et psychiatre de renommée internationale, aéronaute et conférencier, fondateur du programme Solar Impulse, président de l’association de bienfaisance « Winds of Hope« , et Ambassadeur de bonne volonté pour l’ONU, il combine la science et l’aventure afin de relever les défis mondiaux d’aujourd’hui. Passionné depuis sa plus tendre enfance par toutes les formes d’aviation, il fut l’un des premiers à s’essayer au deltaplane et à l’ULM dans les années 1970. Ensuite, il a lancé le « Breitling Orbiter », qui, en 1999, est devenue la première montgolfière à parcourir le tour du monde sans aucune escale. Il s’agit du plus long vol dans l’histoire de l’aviation, aussi bien en termes de durée et que de distance. Fidèle à la tradition familiale qui combine l’exploration scientifique, la protection de l’environnement et la recherche d’une meilleure qualité de vie, le Dr. Piccard souhaite maintenant faire le tour du monde aux commandes d’un avion fonctionnant exclusivement à l’énergie solaire. En 2010, un premier prototype d’avion solaire a réussi l’exploit de voler de jour comme de nuit, sans carburant. A la fois pionnier, explorateur et innovateur, le Dr. Piccard est d’abord et avant tout un visionnaire et un communicateur hors pair. Son objectif est de démontrer que de grands progrès sont possibles grâce aux technologies propres. En tant que président de Solar Impulse, il a développé un projet philosophique avant-gardiste dont la portée symbolique est de convaincre les gouvernements de lancer des politiques énergétiques beaucoup plus ambitieuses. Il partage le contrôle de cette entreprise avec son partenaire André Borschberg, qui prendre les commandes de l’avion solaire à ses côtés. – Le Dr. Sander van der Leeuw, Pays-Bas Le Dr. Van der Leeuw a passé sa carrière à étudier les relations entre l’Homme et l’environnement, et entre les inventions et l’innovation dans la société. Il analyse ces problématiques sous un angle historique en y appliquant les leçons tirées de l’histoire. L’objectif final est d’aider à comprendre pourquoi l’humanité n’est pas capable de répondre de mannière appropriée aux changements environnementaux. Il travaille à l’Arizona State University. Il est doyen de la faculté “School of Sustainability” et professeur fondateur de la faculté “School of Human Evolution and Social Change”. Archéologue et historien médiéval de formation, le Dr. Van der Leeuw a étudié les techniques anciennes, l’histoire des relations entre les hommes et la Terre, et la théorie des systèmes complexes. Il a participé à des fouilles archéologiques en Syrie, en Hollande, et en France, et a mené des études ethno-archéologiques au Proche-Orient, aux Philippines et au Mexique. Il a coordonné une série de projets de recherche transdisciplinaires sur les interactions socio-naturelles et sur les problèmes environnementaux modernes dans les pays de la rive nord de la Méditerranée (Archaeomedes I et II et autres, 1991-2000). Il a entreprit des recherches pour comprendre et modéliser les causes naturelles et anthropiques de la désertification, de la dégradation et de l’abandon des terres, ainsi que l’interaction entre les villes et les campagnes. Ces projets ont été les premiers à tester l’approche des systèmes complexes adaptatifs, un système créé pour résoudre des problèmes particulièrement épineux. Plus récemment, il a étudié le phénomène de l’innovation. La société de l’information est un système complexe (ISCOM, 2003-2006). Son projet est d’étudier la relation entre l’innovation et la dynamique urbaine. Avec une équipe de recherche extensive, il a étudié l’origine, les conditions préalables, le contexte, l’influence, et le rôle des inventions dans la société. Actuellement, il applique l’approche des systèmes complexes à l’étude de ce phénomène aux États-Unis, et en particulier à Phoenix. En Juillet 2001, il a été nommé Secrétaire général du Conseil national français de la coordination des études des sciences humaines et des sciences sociales. Il a ensuite été nommé directeur adjoint de l’Institut national des sciences de l’Univers et des sciences sociales au CNRS (2002-2003), en France, où il est responsable d’un programme semblable au Programme de recherche écologique à long terme des États-Unis. Avant d’occuper ses fonctions actuelles, il a enseigné à Leyde (1972-1976), à Amsterdam (1976-1985), à Cambridge (Royaume-Uni; 1985-1995) et à Paris (Panthéon-Sorbonne; 1995-2003). Il a publié 17 livres et plus de 120 documents et articles sur l’archéologie, les technologies anciennes, les relations socio-environnementales et les questions de développement durable, ainsi sur l’invention et l’innovation. Enfin, est professeur externe à l’Institut de Santa Fe, membre correspondant de l’Académie royale néerlandaise des sciences et président émérite de l’Institut Universitaire de France. – Samson Parashina, du Kenya Samson Parashina est un guerrier Massaï. Il est le fils du chef d’un village local et travaille comme guide de safaris. Il a montré un engagement extraordinaire en matière de développement durable et d’économie verte, notamment en faveur du Kenya Kuku Ranch, dont les terres appartiennent à la communauté Maasai. Parashina a commencé sa carrière en tant que serveur dans un hôtel écologique, pour après devenir le Président du “Maasai Wilderness Conservation Trust (MWCT)” – une communauté locale qui œuvre pour le conservation de la faune sauvage et du patrimoine culturel de l’écosystème de Tsavo et d’Amboseli. Cet écosystème est reconnu pour sa grande biodiversité, les recettes touristiques importantes qu’il engendre et pour son rôle dans l’approvisionnement en eau douce dont des millions de Kenyans bénéficient. Trois parcs nationaux – Tsavo, Amboseli et Chyulu Hills – se situent dans un paysage dominé par l’homme. Des lors, la santé globale de cet écosystème dépend de la gestion durable des terres qui se situent entre les zones protégées, cette gestion durable revient aux communautés locales qui en sont propriétaires. Le succès du “Maasai Wilderness Conservation Trust (MWCT)” est devenu mondial grâce à l’acteur Edward Norton, Ambassadeur de bonne volonté de l’ONU pour la biodiversité et membre actif du conseil. Parashina, Edward Norton et deux autres Maasai ont couru l’édition 2009 du marathon de New York, dans le but de sensibiliser le public et de récolter des fonds pour l’organisation. Sous la direction de Parashina, la communauté a décidé de nommer l’organisation en tant que gestionnaire des ressources naturelles de toute la communauté. MWCT veille à ce que la communauté soit protégée, notamment grâce à une gestion durable des ressources naturelles, à la protection à long terme de l’écosystème et à la protection des moyens de subsistance des communautés traditionnelles. MWCT emploie plus de 200 habitants et dispose d’un budget annuel de plus de 1 million de dollars (USD). L’organisation développe des mécanismes de financement durables et des partenariats avec ”Conservation International” et ”Wildlife Works” pour mener à bien une étude de faisabilité REDD+. MWCT coordonne également un projet visant à protéger la forêt Chyulu-Mizima, un bassin versant qui fournit de l’eau fraîche à des millions de Kenyans. Enfin, dans une région où les humains rivalisent souvent avec la faune sauvage, MWCT a mis en place un système de surtaxe touristique dont les bénéfices sont utilisés pour compenser les pertes financières des éleveurs de bétail dues aux attaques d’animaux sauvages, en échange les Massai protègent les prédateurs.Edition 2011
– Plus de vidéos de l’édition 2011 des Champions de la TerreÀ propos de LG Electronics
LG Electronics, Inc est une entreprise leader sur le marché mondial de l’innovation technologique, l’électronique grand public, les communications mobiles et les appareils électroménagers. Avec un volume de vente mondiale atteignant 49 milliards de dollars (USD) en 2011, l’élégance du design des produits LG, leurs technologies intelligentes et leurs fiabilités en font un investissement durable et d’avenir. En tant qu’entreprise citoyenne de premier plan, LG Electronics a l’obligation morale, envers ses clients et la génération future, de réduire son impact sur l’environnement. Depuis l’annonce de sa stratégie environnementale en 1994, LG Electronics s’est acharné à réduire son impact, tout au long du cycle de vie de ses produits : de la collecte des matières premières à l’élimination éventuelle des produits. En tant que partenaire stratégique du Prix des Champions de la Terre depuis 2010, LG s’est engagé à sensibiliser le grand public à la cause environnementale, et ce partout dans le monde. Via le Prix des Champions de la Terre, LG souhaite favoriser un plus grand activisme écologique, ainsi que la mise en place de mesures plus concrètes pour favoriser la croissance verte mondiale. LG soutient une croissance durable au sein de l’entreprise, pour ses employés, ses partenaires et au profit de la planète toute entière. La société considère que son but ultime est d’utiliser l’innovation technologique afin de répondre aux besoins de ses clients, d’enrichir leur vie et, finalement, d’offrir un environnement plus sain à la prochaine génération.Contact
Nick Nuttall, Directeur par intérim de la Division de la communication et de l’information et porte-parole du PNUE Tél. : +41 795 965 737