Dans l'actualité :

Un guide pour l’action des entreprises engagées pour la nature

Entreprises engagées pour la Nature a pour objectif la...

Faut-il restaurer ou réensauvager la nature ?

En écologie comme ailleurs, les mots qui commencent par...

Une université écologique pour un avenir plus soutenable

Si l’université veut jouer un rôle clé dans la...

Entreprises : s’adapter à la fin du plastique

Tribune par Jérôme Tarting, PDG de Up’nBIZ, solutions globales pour entreprendre Adieu gobelets, sacs, touillettes, cotons-tiges, pailles…Comme prévu par la Loi Pacte, certains objets en plastique à usage unique ne peuvent plus être vendus depuis le 1er janvier dernier. Une évolution qui va changer la vie quotidienne des entreprises et des points de vente. Explications sur cette transition plus durable. Chaque année, les pays de l’Union européenne produisent près de 25 millions de tonnes de déchets en plastique, qui mettent des dizaines d’années à disparaître. Dans un objectif de respect de l’environnement, les pouvoirs publics ont voté une série de textes ces dernières années qui visent à interdire aux entreprises la production, l’utilisation ou la commercialisation de matières plastiques.

Sacs plastiques

Ce mouvement a débuté en 2017 avec l’interdiction des sacs plastique à usage unique distribués en caisse, dans les commerces. C’est ainsi que 5 milliards d’exemplaires produits chaque année ont été supprimés. Utilisés seulement quelques minutes, ils mettaient des centaines d’années à se dégrader ou finissaient ingérés par les animaux marins et les oiseaux. C’est pourquoi la Loi sur la Transition Energétique et la Croissance Verte a mis fin à la distribution de ces derniers, à titre onéreux ou gratuit. Il existe désormais des sacs en papier recyclable mais aussi des totes bags qui sont à la fois personnalisables et durables.

Plastiques à usage unique

Depuis le 1er janvier 2020, les produits plastiques à usage unique sont désormais interdits : – la vaisselle jetable en plastique : gobelets, verres et assiettes jetables ; – les bouteilles d’eau en plastique dans les cantines scolaires ; – les touillettes et pailles en plastique dans la restauration, la vente à emporter, les cantines et les commerces alimentaires ; – les cotons-tiges en plastique ; En 2021, ce sera au tour des contenants alimentaires en polystyrène expansé, utilisés par exemple comme boîte d’emballage pour les sandwichs. Ou encore les tiges en plastique pour ballons. Le non-respect de ces différentes législations par une entreprise, l’expose à des sanctions administratives et/ou pénales prévues par le Code de l’environnement, soit jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

Les alternatives

Pour respecter ces obligations réglementaires, les entreprises vont devoir remplacer le plastique par des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Des solutions existent pour poursuivre leur activité sereinement. Pour les activités de vente de produits alimentaires, les couverts et assiettes en plastique peuvent être remplacés par des matériaux soit en bois, en bambou ou en carton, s’ils sont uniquement composés de matières végétales ou papier. Autre solution pour la vente de repas à emporter : le bento ! Très tendance, il se développe en inox, en verre ou en bois. Des fournisseurs spécialisés proposent aussi des contenants en cellulose. Pour les activités de commerce alimentaire, le développement du vrac suscite le retour du bocal en verre, à présenter en magasin ou à se procurer dans un point de vente. Il est 100% recyclable et réutilisable. Et dans tout cela que devient la pause café autour de la machine dans l’entreprise ? Il est toujours possible d’utiliser des mugs, qui plus est, personnalisables. Dans les points de vente, le gobelet en carton sera la bonne solution. Pour les boissons fraîches et les soupes, la paille en amidon de maïs ou en papier réutilisable a déjà fait ses preuves. Enfin, la création et vente de contenants en matière durable et recyclable peut être aussi un business à part entière, donnant lieu à la création d’une entreprise ou d’une micro-entreprise. En conclusion cette adaptation nécessaire à la fin du plastique, si elle participe d’une obligation réglementaire, doit conduire chaque acteur économique à une attitude responsable sur le plan environnemental, de manière à poursuivre une activité de manière durable.

 

A lire

Soutenir le déploiement du commerce équitable pour répondre aux difficultés du monde agricole

Depuis de nombreuses années, le monde agricole exprime sa...

Transition écologique et sociale juste : un défi pour l’égalité et l’avenir des entreprises

Alors que la transition écologique s’impose comme un impératif...

Mettre les Objectifs de Développement Durable au cœur des municipales de 2026

"Mettre l'Agenda 2030 au cœur des municipales de 2026",...

Abécédaire de l’action en faveur de la transition écologique pour les agents des collectivités

Ce guide d'Une Fonction Publique pour la Transition Ecologique...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Une université écologique pour un avenir plus soutenable

Si l’université veut jouer un rôle clé dans la...

Soutenir le déploiement du commerce équitable pour répondre aux difficultés du monde agricole

Depuis de nombreuses années, le monde agricole exprime sa...

Comment former les adultes au climat pour un passage à l’action ?

"Ce n'est pas parce qu'on formera les adultes au...

Un guide pour l’action des entreprises engagées pour la nature

Entreprises engagées pour la Nature a pour objectif la mobilisation des entreprises en faveur de la biodiversité. C’est un programme national qui vise à...

Faut-il restaurer ou réensauvager la nature ?

En écologie comme ailleurs, les mots qui commencent par « ré » sont à la mode tels la restauration ou le réensauvagement de la nature. Ils...

Une université écologique pour un avenir plus soutenable

Si l’université veut jouer un rôle clé dans la transition écologique, elle ne peut se contenter d’ajouter des modules sur la soutenabilité. Il lui...