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Les Ateliers de la Terre organisent la 5ème Global Conference du 17 au 19 novembre 2010

Global Conference 2010 : l’innovation suffit-elle pour s’adapter au défi du développement durable ?

Think tank tourné vers l’action, les Ateliers de la Terre se concentrent sur le développement d’expériences de terrain réussies et de diffuser les meilleures pratiques pour appuyer le changement vers des modes durables. Les Ateliers de la Terre vous donnent rendez-vous à Evian du 17 au 19 novembre 2010 pour la 5ème édition de la Global Conference qui accueillera notamment Rajendra Kumar Pachauri, Prix Nobel de la Paix 2007 et Président du GIEC.

Le pré-programme :

Les séances plénières

Atelier 1: L’innovation verte: nouveau refuge des valeurs ? – Jeudi 18/11/2010 de 11h à 12h45 : A Copenhague ,et pour la première fois les gouvernements et les peuples semblent être convaincus sur la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique et de mettre tout en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le consensus multilatéral paraît de plus en plus difficile à obtenir sur des solutions communes et transversales. Aussi les différents pays semblent considérer que les solutions irréfutables sont les technologies vertes qui font florès. En effet, les « cleantechs » apparaissent comme un nouvel horizon, à la fois salvateur pour la planète économique et la planète écologique, faisant figure de valeurs réconciliatrices. Mais l’innovation technologique répond elle à tous les défis que l’humanité doit relever au cours de ce siècle ? Est elle une nouvelle Babel, alors que, en même temps, se développent des liens sociaux nouveaux à travers le monde et qu’éclate l’impérieuse nécessité d’une régulation des instruments financiers ? On s’interrogera dans cet atelier sur la pertinence et les risques d’une telle évolution : alors que les méfaits d’un progrès trop prédateur de ressources sont en accusation, sommes-nous capables de mettre le génie de l’invention au service du bien-être ? Y’a-t-il pour l’humanité de nouvelles lumières vertes ? – Atelier 2: Changement de gouvernance et gouvernance du changement – Jeudi 18/11/2010 de 14h45 à 16h30 : La valeur-pivot de nos sociétés est-elle en train de devenir le risque ? Les politiques et les dirigeants d’entreprise sont confrontés à la problématique d’un nouveau management de crise. Le début du XXIème siècle a été jalonné de crises et catastrophes sociales, écologiques, économiques, monétaires, agricoles. Au même moment de nombreux groupes sociaux et quelques gouvernements appelaient à une gouvernance nouvelle, différente, novatrice, désirable. Cette autre façon de diriger, vivre, progresser s’apparente aujourd’hui plus à une gouvernance de crise plutôt qu’à une gouvernance de prévention des crises. Sommes-nous de façon insidieuse, en train de construire une gouvernance de crise réactive plutôt qu’une gouvernance positive de long terme basée sur l’anticipation ? Par ailleurs, ne se développe-t-il pas des gouvernances locales inventives et multiformes qui dessinent des modes d’influences qui subrepticement rebattent les cartes des prises de responsabilités ? – Atelier 3: Les nouvelles solutions d’une économie de la contribution – Vendredi 19/11/2010 de 11h00 à 12h45 : Les innovations, qu’elles soient d’ordre technologique, sociale, juridique, politique ou économique, doivent impérativement être accompagnées de l’assimilation individuelle et collective faute d’être considérées non pas comme des solutions aux crises mais comme des aggravations d’inégalités et des causes de fractures. Nos sociétés complexes engendrent tensions, malaises et replis, si bien que, pour construire une « complexité positive », il faut favoriser l’économie de la contribution dans laquelle s’articulent les trois niveaux de l’éthique : l’universel, le particulier et le singulier. Ceci requiert de nous interroger sur la sobriété avant la rigueur, le « long terme » avant l’accélération, l’anticipation avant la réaction. Ceci exige de penser humanisme et non apocalypse. Comment orienter la société et l’entreprise vers la réponse à des attentes plutôt que la création de besoin ? Comment innover pour impliquer les parties prenantes dans les processus de décisions, tant au niveau national qu’à celui de l’entreprise. Comment faire partager par les pays pauvres cette économie de la contribution qui seule peut leur éviter le chaos ? – Atelier 4: L’entreprise dans la cité: confusion des genres, inversion des rôles, ou subsidiarité créatrice ? (Vendredi 19/11/2010 de 14h45 à 16h30) : La séparation entre le secteur public et le secteur privé a été lors des deux siècles derniers la clé de l’organisation sociale et économique. A l’aube d’un nouveau millénaire, s’élève dans la société civile une aspiration au respect de l’intérêt général, la considération du bien public et s’illustre dès lors la nécessité de services collectifs de plus en plus efficaces. Les collectivités publiques, quant à elles, s’appauvrissent, faisant rempart aux crises financières, et peinent à assurer leur rôle. Les entreprises deviennent conscientes de leurs devoirs envers la société civile, au-delà même du cercle de leurs propres salariés. Le développement durable est-il le concept qui favorise et positive cette évolution ? Comment doit on innover pour concilier intérêt particulier et intérêt général ? Quelles sont les pistes nouvelles qu’empruntent les pays émergents? Les pays développés, sont-ils capables d’en inventer ? – Conclusion : Le développement durable fait-il émerger de nouveaux politiques ? Protéger la planète fait consensus, mais on se bat sur la manière de la protéger. Ce combat aujourd’hui est aussi virulent que celui qui opposait les politiques dans le passé sur la manière de garantir les droits sociaux ; mais ce combat ne se gagnera que par la culture du partage, de l’usage et de la nécessaire collaboration. L’imminence, ou l’actualité des catastrophes n’obligent-elles pas à des clivages éthiques plus que politiques ?

Les Focus

Focus 1 – « Quelles innovations sociétales pour gérer l’allongement de la durée de la vie ? » – Mercredi 17/10/2010 de 19h15 à 20h30 : L’allongement de la durée de la vie pose un problème crucial, celui de la durée de travail. Comment la relation du salarié au travail doit-elle être repensée ? Comment le monde du travail doit-il s’adapter à ces nouvelles conditions ? – Focus 2 – « La culture, cœur du développement durable ? » – Mercredi 17/10/2010 de 19h15 à 20h30 : La culture donne voie à l’environnement car elle véhicule une vision de la nature, et peut donc changer le rapport consumériste que la société a avec la nature. La société est en cours de refondation structurelle : au milieu de la crise de sens qui frappe nos sociétés, quelle culture pour un développement durable ? Quels nouveaux rôles assume l’artiste et peut-il être un moteur de transformation sociale ? Comment certaines tendances, comme l’eco-design montre-t-elles l’importance de l’art dans le développement durable ? – Focus 3 – « Quelles énergies à quels prix ? » – Jeudi 18/10/2010 de 9h15 à 10h30 : La perspective de l’épuisement des ressources fossiles nous oblige à revoir nos mix énergétiques encore basés à 80% sur des énergies fossiles. Quelles énergies renouvelables sont arrivées ou sur le point d’arriver à une maturité technologique qui pourrait faire d’elles un instrument de poids dans le basculement vers un mix énergétique durable ? Comment articuler les transformations profondes nécessaires au niveau des états pour ce passage vers une ère nouvelle? – Focus 4 – « L’innovation technologique peut-elle résoudre le problème de l’alimentation à l’échelle mondiale ? » – Jeudi 18/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Alors que les quantités produites par l’industrie agroalimentaire permettraient de nourrir 12 milliards de personne, des millions meurent encore de faim. L’innovation technologique donne-t-elle les clés pour résoudre le problème de la faim dans le monde ? Ou d’autres types d’innovation ne permettraient ils pas d’apporter la solution ? – Focus 5 – « Quelles innovations pour améliorer l’accès à l’eau ? » – Jeudi 18/10/2010 de 17h15 à 18h30 : Quelles initiatives innovantes existent aujourd’hui pour améliorer l’accès à l’eau ? Comment accélérer leur mise en œuvre pour palier à cette dramatique urgence ? – Focus 6 – « Co-opportunité : fin de la vaine concurrence ? » – Jeudi 18/10/2010 de 17h15 à 18h30 : La « coopportunity » est en train de gagner du terrain auprès de nombreuses entreprises. Les défis auxquels nous faisons face sont tellement urgents qu’il est préférable de travailler en bonne intelligence plutôt qu’en force. Certains entrepreneurs estiment qu’il vaut mieux combiner ses forces et travailler ensemble afin de renverser la tendance, changer de cap et construire le monde durable de demain. – Focus 7 – « Vers une ville intelligente » – Vendredi 19/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Notre façon de voir, de concevoir et de vivre la ville est en pleine mutation. Comment allier innovation technologique et sociétale pour que la ville soit synonyme d’épanouissement ? – Focus 8 – « Les nouvelles mobilités : enjeux sociétaux et solutions émergentes » – Vendredi 19/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Si la mobilité est un aspect fondamental de notre développement économique et social, le secteur des transports reste un facteur d’accroissement de la consommation d’énergie, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre. Comment rendre plus durable cette mobilité ? Par l’évolution des comportements ou par des innovations technologiques ? Comment renforcer l’accès de tous à la mobilité ? Quelles nouvelles synergies multi-acteurs mettre en œuvre ?

Les intervenants confirmés à ce jour

– Benoist Apparu (Français), Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme – Christophe de Backer (Français), Directeur Général HSBC France – Dominique de Courcelles (Français), Directrice de recherche au CNRS et Membre du Collège International de Philosophie – John Fien (Australien), Professeur de Sustainability in the Innovation Leadership Programme et Membre de la Commission Australienne à l’UNESCO – Jean Philippe Fontenelle (Français), Directeur des Opérations du Groupe de Recherche et d’Echange Technologique – Marc Fossier (Francais), Directeur RSE – Orange – Wolfgang Ischinger (Allemand), Ancien vice Ministre des affaires étrangères, ancien Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Royaume-Uni, ancien Ambassadeur de l’Allemagne aux États-Unis et actuel Président de la Conférence de Munich. – Amadou Gou Coulibany (Ivoirien), Ministre de l’Agriculture, Côte d’Ivoire – Abdeladim Lahfi (Marocain), Haut Commissaire des Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification, Maroc – Djibo Leity Ka (Sénégalais), Ministre de l’Environnement, des Forêts et des lacs artificiels, Sénégal – Danielle Mitterrand (Française), Présidente de la fondation France Libertés – Tchirine Mekideche (Algérien), Chercheuse à l’université d’Alger – Joaquim Melo (Brésilien), Directeur de la Banque Palmas, Brésil – Xiu Min Li (Chinois), Directrice du Programme Chine – Pacific Environment – Essam Nada (Égyptien), Directeur Exécutif de l’Office Arabe pour la Jeunesse et l’Environnement – Wayne Nafziger (Américain), Professeur d’économie comparative, économie du développement et économie internationale, Université de l’Illinoi – Ousmane Ngom (Sénégalais), Ministre des Mines, de l’Industrie, de la Transformation des Produits Alimentaires et des PME, Sénégal – Rajendra Kumar Pachauri (Indien), Prix Nobel de la Paix 2007 et Président du GIEC – Jean Pierre Raffarin (Français), Ancien Premier Ministre et Sénateur de la Vienne – Cherif Rahmani (Algérien), Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et du Tourisme, Algérie – Pierre Salignon (Français), DG de Médecins du Monde – Tyémok Sangaré (Malien), Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement des Eaux, Mali – Ibrahim Sy Savané (Ivoirien), Ministre de la Communication, Côte d’Ivoire – Hassini Tsaki (Algérien), Chef du département biologie à l’Université d’Oran …

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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