Du 8 au 10 avril 2010, les professionnels européens de la finance se retrouveront à Montpellier pour travailler sur la notion de « finance responsable et durable », à l’initiative du cabinet Février CGPI.
La 1re Biennale européenne de la finance responsable et durable a pour objectif de faire prendre conscience aux professionnels et au grand public de la nécessité de développer et financer l’économie de façon éthique. Sur les stands de la Biennale et au cours des nombreuses conférences et tables rondes, les banques, sociétés de gestion, compagnies d’assurance, institutions de la micro finance, sociétés d’analyse financière et collectivités livreront notamment leur analyse de la crise du système spéculatif et leur vision de la finance en tant que réel soutien de l’économie. Selon Roland GÉRARD (Février CGPI), Président de la Biennale, cet événement « doit permettre aux créateurs d’OPCVM de présenter leur approche de l’ISR et de l’environnement, d’informer et de partager avec les distributeurs et les conseils en gestion de patrimoine auprès d’une clientèle d’épargnants et d’investisseurs sur ce qui sera sans nul doute l’économie du XXIe siècle.» Un campus pour se former et s’informer Les organisateurs de la Biennale mobilisent des experts internationaux, nationaux et régionaux pour animer le campus de la finance responsable et durale. Les conférences et tables rondes, organisées en collaboration avec Robin EDME, Président du Forum pour l’Investissement Responsable, permettront de former et d’informer sur trois grands principes de financement de l’économie : l’Investissement Socialement Responsable (ISR), la finance solidaire et la microfinance. Le campus sera ouvert aux seuls professionnels les 8 et 9 avril et accueillera le grand public le samedi 10 avril. La Biennale en bref Lieu : le Corum - 5000 visiteurs attendus - 50 exposants - 6 conférences - plus de 20 tables rondes - 2 journées professionnelles pour les conseils en gestion de patrimoine indépendants, courtiers, directeurs financiers, trésoriers d’entreprise, agents généraux et commerciaux des banques, associations professionnelles - 1 journée grand public - 1 librairie temporaire - Partenaires à ce jour : (experts) FIR, ORSE, EthiFinance ; (médias) l’Agefi Actifs, Novethic, Gestion de Fortune, CFO News, l’As Patrimonial, Esteval ; (techniques) La Table de Cana, La Feuille d’Erable . Contacts presse Roland GÉRARD – 09 81 73 47 08 – 06 60 91 44 34 – rgerard@befrd.org Service Presse – Karine BAUDOIN – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14 – presse@befrd.org
Ah la microfinance !
On est atterré par cette importance exagérée donnée à la micro finance, tarte à la crème du moment et dont on attend des miracles ! Le texte qui suit montre que si l’on s’en tient à ce seul modèle qui n’est que la toute première étape du système millénaire de la coopération, il n’en sortira strictement rien. Quand arriverons-nous à comprendre cette évidence ?
MUHAMMAD YUNUS NE FAIT QUE REVENIR ET S’EN TENIR FERMEMENT A LA TOUTE PREMIERE ÉTAPE D’UN MODELE MILLENAIRE !
Muhammad YUNUS et la Grameen Bank du Bengladesh n’ont rien inventé du tout, ce qui n’enlève d’ailleurs rien à leur mérite.
La Grammeen Bank et tous les modèles de micro finance qui en découlent est la première étape du modèle coopératif inventé par les Babyloniens et qui, après l’expérience des pionniers de Rochdale ou des producteurs de micocoulier dans le Gard en France, a été il y a cent ans à la base des modèles européens de la coopération agricole, notamment le Crédit agricole français, que l’on oublie systématiquement dans les programmes de développement, au profit du seul modèle de Muhammad YUNUS porté désormais aux nues.
Le problème est que malgré tous ses mérites, le modèle mis en œuvre dans cette seule première étape, ne marche pas et ne marchera jamais, pas plus d’ailleurs que les modèles coopératifs européens pris dans leur forme actuelle et que nous nous acharnons à développer en vain depuis les indépendances.
Il faut pour mobiliser le maximum de ressource bancaire vers le secteur agricole sous forme de prêts, bancariser les populations rurales de façon à ce que tous les flux financiers résultant de leur activité –essentielle dans les pays en développement, il s’agit du secteur primaire- restent dans ce secteur et ne s’évadent pas vers la banque commerciale, qui dans la meilleure des hypothèses fera semblant d’aider l’agriculture en avançant des fonds aux organismes de micro finance qu’elle crée la plupart du temps sous forme de filiales.
Cette mobilisation indispensable de la ressource de base qui devra d’ailleurs être complétée notamment pour les investissements longs ne peut se faire qu’au travers du modèle coopératif qui a fait ses preuves depuis des siècles.
Encore faudrait-il que ce modèle soit et reste l’authentique, et ne soit pas remplacé par les ersatz infâmes que l’on a vu se développer tant en Afrique que dans les pays communistes et qui ont conduit à la ruine et à l’abandon de ce modèle coopératif .
Ceci ne pourra se faire que par la mise en place de lois et règlements propres à la Coopération Agricole, et qui en retiennent impérativement les authentiques principes de base que j’ai essayé de rappeler dans mon livre :Apprends-nous plutôt à pêcher ! »
Jean-Pierre Canot
Bergerac 12 octobre 2009
Jean-Pierre CANOT Garrigue Route de Mussidan 24100 BERGERAC
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