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VRAIMENT DURABLE | Printemps-été 2012

Dossier Rio+20 : Quel cosmopolitisme ?

N°2 de la revue scientifique interdisciplinaire pour Penser le développement durable

Après la sortie, en janvier 2012, du premier numéro appelant à Penser le développement durable, le second numéro de la revue Vraiment Durable, éditée par le Comité 21 et Victoires Editions, sous la direction de Bettina Laville, consacre, à l’occasion du Sommet de la Terre de juin 2012 Rio+20, son dossier thématique à la question « Rio+20 : quel cosmopolitisme ? » Ont contribué à ce numéro Ignacy Sachs, Brice Lalonde, Dominique Martin-Ferrari, Serge Orru, François Gemenne, Raymond Van Ermen, Cynthia Fleury, S.E. M. Abdou Diouf, Gérard Mestrallet, Gilles Hériard Dubreuil et Sylvie Charron sous la direction de Bettina Laville.

À l’heure où certains s’interrogent sur l’utilité des conférences mondiales, la revue Vraiment Durable tente de déchiffrer le sens, les attentes et enjeux de Rio+20 sous le prisme du cosmopolitisme. Quarante ans après la Conférence de Stockholm (1972) et vingt ans après celle de Rio (1992), la Conférence des Nations unies sur le développement durable, qui se tient du 20 au 22 juin 2012 au Brésil, sera-t-elle l’expression d’un cosmopolitisme ? À l’instar de Rio 1992, Rio+20 aura-t-elle un sens universel ? Pour répondre à ces questions et en évoquant Serge Antoine, grand artisan des premières conférences sur l’environnement mondial, des acteurs de ces conférences interprètent dans ce second numéro de Vraiment Durable le cosmopolitisme – ou la cosmopolitisation. Ignacy Sachs aspire à un nouveau contrat social mondial , à l’exemple du contrat social de Jean-Jacques Rousseau ; Brice Lalonde voit dans la promesse d’un nouvel ordre mondial « le retour du politique » ; Dominique Martin Ferrari esquisse, autour du bien commun qu’est la forêt, une vision réconciliée de la protection et de la production ; Serge Orru s’essaye à une nouvelle déclinaison de l’humanisme cohérent avec le développement durable ; François Gemenne propose de fonder un cosmopolitisme des migrations ; Raymond Van Ermen appelle à une convention nouvelle rassemblant une communauté volontaire pour créer des référentiels sur le développement durable ; tandis que la philosophe Cynthia Fleury décrypte la signification d’une telle conférence dans l’histoire de ce jeune XXIe siècle . Des réflexions denses appuyées par les échanges avec S.E. M. Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, qui incline vers des solutions communes pour lui incontournables, et ceux avec Gérard Mestrallet autour des transitions énergétiques indispensables et des valeurs que se doivent désormais de porter à Rio+20 les grands groupes industriels.
VRAIMENT DURABLE | Printemps-été 2012 : Dossier Rio+20 : Quel cosmopolitisme ?
VRAIMENT DURABLE | Printemps-été 2012 : Dossier Rio+20 : Quel cosmopolitisme ?

Edito

Rio+20 : multiple, utopique, durable par Bettina Laville[[Conseiller d’État, Bettina Laville est aujourd’hui avocate associée spécialiste du développement durable. Elle a été directrice de cabinet de Brice Lalonde, puis conseillère sur les questions d’environnement auprès des deux Premiers ministres, Pierre Bérégovoy et Lionel Jospin, et du président de la République François Mitterrand et, à ce titre, responsable de la préparation des conférences de Rio, Kyoto et Johannesburg. Elle a représenté la France à l’UICN et cofondé le Comité 21. Chargée de plusieurs rapports sur l’environnement et auteur de nombreux articles, elle est coauteur de Villette Amazone (1996), a publié, en 2002, La Machine ronde et a cosigné, en 2010, Développement durable – Aspects stratégiques et opérationnels.]] Directrice de la rédaction La Conférence internationale « Rio+20 », qui se tiendra au Brésil du 20 au 22 juin 2012, sera la première conférence de la multitude.
Bettina Laville - Directrice de la rédaction © Rémy Deluze
Bettina Laville – Directrice de la rédaction © Rémy Deluze
En faisant appel aux contributions de tous – tous au sens de l’ONU – et en permettant aux États et aux populations mondiales, organisés en neuf groupes majeurs, d’exprimer sur le site de la Conférence leurs espoirs, leurs revendications, leurs projets, c’est la première fois qu’est inversée une consultation des Nations unies : plutôt que de faire réagir les peuples à partir d’un texte écrit par des technocrates ou des experts, ils ont été invités à inventer leur destin autour des deux thèmes retenus dans le cadre de la Conférence Rio+20, « l’économie verte dans le cadre du développement durable et de l’éradication de la pauvreté » et « le cadre institutionnel du développement durable ». Les 677 contributions déposées sur le site des Nations unies reflètent le monde qui s’exprime, le monde connecté et interconnecté. « L’avenir que nous voulons » est le texte issu de ce processus, « nous » ayant l’ambition d’englober cette multitude agissante. À la suite de ces consultations et au fil des conférences préparatoires, s’organisent des contre-pouvoirs au processus officiel de la part de certains États, comme le Brésil et de nombreux membres du Groupe des 77, qui veulent donner une place prépondérante à la lutte contre la pauvreté, afin de mettre la communauté internationale face à ses responsabilités. Un parfum de Rio 1992 règne depuis quelques mois, avec des revendications de solidarité financière identiques mais plus exigeantes, car les illusions sont perdues, les pauvres plus organisés, les Occidentaux en crise, les émergents en embuscade. La multitude est multiple. Un Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale s’est constitué, car les deux thèmes officiels ne reflètent pas, selon de très nombreuses ONG, la crise de civilisation induite par les modèles de production et de consommation capitalistes. « Venez réinventer le monde » sera le mot d’ordre de cette Assemblée permanente des peuples, qui remet en mémoire l’initiative française à l’origine de l’organisation d’une Conférence mondiale des ONG à La Villette (Paris), en décembre 1991, en vue de préparer la Conférence de Rio 1992, rencontre au cours de laquelle a été élaboré l’ Agenda Ya Wananchi[[Expression en langue swahilie (Afrique de l’Est) qui signifie « les citoyens ».]]. Un mouvement structuré se met en place, qui met en cause le thème de l’économie verte, en ce qu’elle consacrerait définitivement une marchandisation de la nature. La multitude est contestataire. Tout cela illustre qu’il faut des directions nouvelles au développement durable. L’ Agenda 21 était destiné à préparer les actions du XXIe siècle. Il doit être réinscrit dans le contexte de ce début de siècle. Le rapport du Groupe de haut niveau du secrétaire général de l’ONU sur la viabilité mondiale, de loin le meilleur document officiel parmi ceux qui ont été publiés avant la prochaine Conférence Rio+20, estime que la communauté mondiale a besoin d’une « nouvelle économie politique » au service du développement durable : « Le groupe fait valoir qu’en concevant autrement l’économie politique du développement durable, nous déplacerons le développement durable des marges jusqu’au centre du débat économique mondial. »[[Groupe de haut niveau sur la viabilité mondiale, coprésidé par l’ancienne présidente de Finlande, Tarja Halonen, et le président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, Pour l’avenir des hommes et de la planète : choisir la résilience, Nations unies, mars 2012.]] Tous les appels à la transition écologique et à un nouveau modèle de société reflètent ce changement essentiel des valeurs, des repères et paradigmes, qui doit s’opérer en rompant avec des règles économiques qui ignorent la nécessité de limiter notre empreinte écologique et qui doivent permettre une vie décente à cette multitude humaine. C’est pourquoi, et nous le réaffirmons dans cette deuxième livraison de notre revue, le développement durable de la multitude doit être plus que l’avènement du « réalisme écologique »[[Blandine Barreau, « Rio + 20 : l’heure du réalisme écologique ? », Centre d’analyse stratégique, note d’analyse no 261, janvier 2012.]], celui de l’utopie durable. Bettina Laville, Directrice de la rédaction Conseiller d’État, Bettina Laville est aujourd’hui avocate associée, spécialiste du développement durable, au cabinet PWC/Landwell & Associés. Elle a été directrice du cabinet de Brice Lalonde, puis conseillère sur les questions d’environnement auprès des deux Premiers ministres Pierre Bérégovoy et Lionel Jospin, et du président de la République François Mitterrand et, à ce titre, responsable de la préparation des conférences de Rio, Kyoto et Johannesburg. Elle a représenté la France à l’UICN et cofondé le Comité 21. Chargée de plusieurs rapports sur l’environnement et auteur de nombreux articles, elle est coauteur de Villette Amazone (1996), a publié, en 2002, La machine ronde et a cosigné Développement durable – Aspects stratégiques et opérationnels (janvier 2011).

Avant-Propos

Rio+20, l’avenir – vraiment durable – que nous voulons[[« L’avenir que nous voulons » est le titre de la conférence internationale des Nations unies qui aura lieu au Brésil en juin 2012.]] par Gilles Berhault [[En 2000, Gilles Berhault crée ACIDD, l’ Association communication et information pour le développement durable, engagée sur les questions de la communication et du marketing responsables, de la contribution de l’internet et des nouvelles technologies au développement durable et de l’éducation. Il est président du Comité 21. Il est l’auteur de Développement durable 2.0. L’internet peut-il sauver la planète ? (Éditions de l’Aube et Aube Poche). Il pilote l’atelier du think tank Métamorphose numérique de l’Institut Mines-Télécom sur la question de la ville durable, donne des cours et conférences sur les thématiques de la transformation économique, sociale et culturelle. Il préside le Comité d’orientation du Club France RIO+20.]] – Codirecteur de publication, président du Comité 21 Le bien commun écologique mondial est chaque jour un peu plus menacé. Les organisations internationales onusiennes peinent à trouver des solutions pour le climat, pour les objectifs du Millénaire …
Gilles Berhault - Codirecteur de publication, président du Comité 21 © Rémy Deluze
Gilles Berhault – Codirecteur de publication, président du Comité 21 © Rémy Deluze
Ce devrait pourtant être la priorité de l’humanité. Mais nous courons après le temps. L’évolution démographique globale semble trop rapide pour permettre une implication immédiate de tous, à tous les niveaux de décision. Nous étions environ 5,4 milliards lors du Sommet de la Terre de 1992, qui a permis de définir à Rio la première feuille de route du développement durable de l’humanité. Nous sommes aujourd’hui 7 milliards et nous serons près de 10 milliards en 2050. Le fonctionnement même du multilatéralisme est mis en question, alors qu’une nouvelle organisation internationale de l’environnement est réclamée, jusqu’au niveau décisionnaire de l’OIT ou de l’OMC. La société civile élargie et de nombreux pays ont pris position sur cette question : nous avons besoin d’une nouvelle entité, mais dans une logique de décision et d’influence totalement nouvelle, avec sa propre gouvernance qui implique tous les acteurs, mais aussi en plaçant la donne écologique dans une démarche globale de développement durable, sans l’isoler. Dans ces conditions, nous espérons que soit prise la décision de la création d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME). En entrant dans une civilisation numérique en à peine vingt ans, le monde s’est transformé. Internet a ainsi donné bien plus de pouvoir à chaque individu. Les initiatives, sources de progrès environnemental et social, y compris dans les entreprises, reposent toutes, aujourd’hui, sur un partage des savoirs, des pouvoirs et des responsabilités. Mais qu’est-ce qui lie l’humanité, souvent plus occupée à s’approprier les territoires et ressources qu’à les partager ? Des similitudes biologiques ? Des valeurs culturelles ? Les questions fondamentales du bien commun et de la construction collective posent celles de la démocratie et de la capacité de coopération. Devons-nous renforcer les capacités d’autonomie ou développer la contrainte ? C’est d’autant plus important que nous vivons encore dans la croyance ancrée d’une abondance quasi illimitée des ressources de la Terre. Ce modèle entretient une logique propriétaire expansive, celle du « toujours plus » individuel, mais que devient celui du « moins collectif » ? Qu’apportera Rio+20 ? Des inquiétudes et doutes s’expriment à quelques jours d’un nouveau sommet onusien. Pourtant cette rencontre offre une réelle opportunité de progresser sur la gouvernance mondiale. C’est pour cela que le Comité 21 a décidé de s’impliquer pleinement dans la préparation et l’animation de ce rendez-vous planétaire en créant le Club France RIO+20. C’est aussi une volonté d’informer qui motive notre association. Ce deuxième numéro de la revue Vraiment durable est là pour nous inciter à « penser » les nouveaux desseins d’un monde mouvant, avec enthousiasme et optimisme. Chacun d’entre nous est en capacité d’agir, c’est pour cela qu’existe le Comité 21 : partager une vision et coopérer. « Quand nous regardons au-delà des apparences, nous voyons des oppresseurs et des opprimés, dans toutes les sociétés, les ethnies, les sexes, les classes et les castes ; nous voyons un monde injuste et cruel. Nous devons inventer un autre monde parce que nous savons qu’un autre monde est possible. Mais il nous appartient de le construire de nos mains en entrant en scène, sur les planches et dans notre vie. […] Nous sommes tous des acteurs : être citoyen, ce n’est pas vivre en société, c’est la changer. »[[Augusto Boal (1931-2009), écrivain, dramaturge, metteur en scène brésilien, né et décédé à Rio de Janeiro (Brésil), inventeur du « Théâtre de l’opprimé » et du « théâtre forum ».]] Le Comité 21, dont Gilles Berhault est le président, est le premier réseau français multiacteur au service du développement durable par le nombre et la diversité des structures membres. Quelque 475 organisations adhérentes – entreprises, collectivités territoriales, associations, médias, universités et grandes écoles, institutions – oeuvrent chaque jour à inventer, partager et agir. Le Comité 21 est né du Sommet de la Terre, organisé à Rio en 1992, pour faire connaître et accompagner les Agenda 21 et, plus généralement, les démarches de développement durable. Il est l’organisateur du Club France RIO+20. Victoires Éditions est un groupe de presse professionnelle et scientifique, de référence en France et au niveau européen, reconnu pour son expertise environnementale et juridique. La société édite notamment des mensuels comme Environnement Magazine et Droit de l’environnement. Son objectif : être un vecteur essentiel de l’information, de la formation et du partage de connaissances et d’expériences sur le développement durable.

Humanisme durable

Du développement durable à l’humanité durable par Serge Orru Directeur général du WWF France Le développement durable est entré dans le langage courant depuis la Conférence de Rio, constate Serge Orru, mais est-ce un développement humainement soutenable ? C’est le développement même, c’est-à-dire la recherche de croissance matérielle continue et exponentielle, dans un contexte de pression démographique toujours plus forte, qu’il faut mettre en question, dit-il. L’ambivalence du concept de développement durable traduit, selon lui, notre propre ambivalence. Le consensus s’est certes construit sur l’impossibilité de poursuivre sur la voie du modèle industriel productiviste avec le profit pour seul horizon, mais la querelle subsiste sur l’urgence d’un changement de paradigme économique et donc sociétal. C’est un humanisme nouveau que nous devons élaborer pour combattre la mondialisation des égoïsmes et fonder la solidarité écologique.
Serge Orru Directeur général du WWF France © Zoé Fischer
Serge Orru Directeur général du WWF France © Zoé Fischer
Serge Orru est le directeur général du WWF France depuis juillet 2006. Il est le créateur du Festival du vent, événement pluridisciplinaire dont il est aujourd’hui président d’honneur. Il a lancé de nombreuses campagnes environnementales et participé notamment à la création du premier réseau social vert, « Planète Attitude » (www.planete-attitude.fr). Il est cofondateur de l’Alliance pour la planète (2006) et reconnu parmi les principaux acteurs du Grenelle Environnement. Il milite aujourd’hui avec le WWF France pour un Pacte agricole respectueux des paysans et de l’environnement. Serge Orru est également chroniqueur pour « lexpress.fr » et pour le magazine environnemental « terraeco.net ». Il est l’auteur de Pierre Rabhi – Le Fertile, paru aux éditions Textuel (octobre 2011). Vingt ans déjà… Le monde a beaucoup changé au cours de ces vingt dernières années ! Les évolutions naturelles ou les phénomènes extrêmes ayant conduit les États à se mobiliser et à envoyer leurs représentants au Sommet de la Terre à Rio, en 1992, ont connu une accélération fulgurante, démultipliant les conséquences de toutes sortes si justement dénoncées, lors de ce Sommet de Rio, par la très jeune Severn Cullis-Suzuki qui tançait justement l’assemblée d’adultes, acteurs de la conférence, par la vérité de son discours. Jaillissement des pays émergents sur la scène mondiale, propagation de l’urbanisation, accroissement de la mondialisation et de ses effets, afflux des dégradations subies par la biosphère, croissance de plus en plus pauvre en emplois, délocalisations, flux de matières et d’énergie en augmentation constante, pollutions, guerres, crise économique et financière, multiplication des dérèglements climatiques extrêmes… Et, au fil des ans, Rio, Johannesburg, Copenhague, Durban et bientôt Rio, à nouveau ! Que vais-je pouvoir dire à ma fille Carmen qui approche de sa vingtième révolution autour du soleil ? Alors qu’en 1972 le Club de Rome avait dit l’essentiel sur les limites de la croissance dans le monde, avons-nous agi avec discernement, nous les professionnels du développement durable ? Qu’avons-nous fait au cours des vingt dernières années pour que nous choisissions un autre chemin ? Nous avons fait – j’ai fait ! – bien et mal. Comme le colibri, nous avons pour beaucoup fait notre part du chemin et nous avons agi ! Ici, ailleurs, nous avons échangé, nous nous sommes réunis, nous avons bataillé, nous avons combattu des décisions, nous en avons poussé d’autres, oui, les choses ont progressé 1. Le développement durable est entré dans le vocabulaire courant. Est-il pour autant entré dans les moeurs d’un développement humainement soutenable ? C’est une autre histoire…Acheter l’ouvrage chez Victoire Editions

SOMMAIRE

VRAIMENT DURABLE N° 2 – PRINTEMPS-ÉTÉ 2012 – Rio+20 : multiple, utopique, durable par Bettina Laville, directrice de la rédaction – Rio+20, l’avenir – vraiment durable – que nous voulons, par Gilles Berhault, président du Comité 21 – RIO+20 : QUEL COSMOPOLITISME ?
  • Préambule
  • Développement et environnement, un indissociable binôme par Ignacy Sachs
  • Si tu vas à Rio par Brice Lalonde
  • Forêts tropicales, du mythe à la résilience par Dominique Martin Ferrari
  • Du développement durable à l’humanité durable par Serge Orru
  • Un sur sept par François Gemenne
  • Responsables et comptables par Raymond Van Ermen
PHILOSOPHIE DURABLE
  • La réconciliation, projet politique de Rio+20 par Cynthia Fleury
ENTRETIENS
  • L’inéluctabilité de solutions communes – S.E. M. Abdou Diouf
  • Transitions énergétiques plutôt que ruptures – Gérard Mestrallet
HISTOIRE ET CHEMINEMENTS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
  • Comité 21 : co-construire pour réconcilier
  • Serge Antoine, semeur de Rio+20
LA VIE VRAIMENT DURABLE DU COMITÉ 21
  • Sept propositions pour Rio+20
  • La ville, nouvel écosystème du XXIe siècle – Ville, réseaux, développement durable
DES INITIATIVES VRAIMENT DURABLES
  • Construire une gouvernance démocratique du très long terme par Gilles Hériard Dubreuil et Sylvie Charron
BOUILLON DE NATURE
  • Arrêt sur lecture par Dominique Martin Ferrari

 

200 pages, 25 €
Diffusion : Presses universitaires de France / ISBN : 978-2-35113-172-5
En librairies à partir du 20 juin 2012

Victoires Éditions : 38, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris
Tel. : 01 53 45 89 12 – Fax : 01 53 45 91 89

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