La conception d’un éco-quartier est avant tout une aventure humaine. C’est également une histoire qui s’écrit et qui s’amande au cours du temps. Depuis le démarrage des études, le projet a beaucoup évolué. Chaque porteur de projet, entreprise, habitant, architecte, constructeur contribue à amender l’idée initiale ; le concept urbanistique reste constant, mais les aventures humaines que nous croisons adaptent et améliorent l’application concrète sur le terrain.
À plusieurs reprises, nous avons ressenti le besoin de relater des moments vécus, des choix, des échanges entre porteurs de projets, urbanistes, ingénieurs. Depuis le début de l’année 2009, une association s’est créée pour imaginer une partie du futur éco-quartier. Les discussions, les contradictions, des futurs habitants, avec les techniciens, avec les élus, ou entre tous sont une manière forcément nouvelle de construire l’urbanisme à venir. Cette production voit le jour dans une commune qui ne possède aucun moyen pour se construire un projet haut de gamme élitiste ; nos futurs habitants ne sont pas des expérimentateurs, ou pire encore des cobayes. Il s’agit d’une aventure de gens ordinaires, d’élus ordinaires. Ce projet connaîtra des évolutions, des abandons, des nouveautés et peut-être aussi, des réussites et des déceptions… Si la trame de l’ouvrage est l’éco-quartier, ce projet n’est pas l’alpha et l’oméga d’un projet public global. Parallèlement, nous développons des politiques transversales, que nous appliquons sur le territoire communal. C’est pourquoi l’ouvrage se décline en deux parties. Une première partie sur l’éco-quartier qui relate les étapes d’élaboration, les choix retenus, les contraintes de réalisation, les coûts et leur budgétisation… et une deuxième partie consacrée à l’une des politiques transversales appliquées : la mise en place d’une politique tarifaire de l’eau progressive qui consiste à faire payer l’eau plus chère aux plus gros consommateurs afin d’appliquer un bonus malus à un des besoins les plus élémentaires… – L’AUTEUR : Gérard Poujade est un élu atypique. Atypique, parce qu’il est vrai, parce qu’il ne triche pas, parce qu’il n’a pas la prétention de tout savoir, parce qu’il fait confiance au dialogue entre les personnes. Élu maire du Séquestre en 2001, commune de 1 600 habitants, il raconte volontiers qu’il avait une grande méconnaissance de l’administration d’une collectivité. Mais cet homme de « com. » et de marketing avait l’intime conviction que seul le dialogue avec ses concitoyens et le bon sens devaient mener son action. Rajoutez-y une dose d’humour et de dérision (souvent de l’autodérision) et le dosage pour une vrai « démocratie participative » est idéal. Gérard Poujade est un élu atypique mais efficace. Dès le début de son mandat, il s’attaque à l’urbanisme de sa ville proche d’Albi, qui comporte un aérodrome, un circuit automobile, des zones commerciales… Sans le savoir, il est en train de constituer un Agenda 21… Il est un des premiers maires Français à signer la charte d’Aalborg. Il travaille avec les parents d’élèves pour accompagner les élèves à pieds à l’école et veut promouvoir les circulations douces et les transports collectifs sur son territoire… … Huit ans plus tard, Gérard Poujade est devenu l’insatiable militant du développement durable et de toutes les démarches écocitoyennes possibles. Au point de faire du Séquestre l’une des cités les plus écologiques de France, exemplaire terrain de réalisations et d’expériences en la matière… » à partager… – Références : Un éco-quartier dans une commune de moins de 2000 habitants, c’est possible ! – Format : 16,5 x 22 cm – 120 pages – ISBN : 978-2-916534-59-6 – Prix public : 18,50 €
Ecoquartier rural?
Merci pour votre article. Les petites opératiosn urbaines seront de plus en plus courantes dans les grandes villes. Elles concernent cependant surtout les milieux ruraux ou semi-ruraux qui cherchent à s’adapter aux demandes qualitatives des habitants qui rejoignent nos campagnes… Aujourd’hui, peu de solutions opérationnelles leurs sont apportées au risque de continuer à observer des opérations qui perpétuent l’étalement de ces commune,s au détriment de leur milieu naturel notamment. Un sujet sur lequel travailler!
Un éco-quartier dans une commune de moins de 2000 habitants, c’est possible !
Bon projet, mais construit à côté d’un circuit automobile ouvert et d’un aéroport, c’est à dire du bruit tous les week-end, piste ouverte au motards, et essais privés. Prévoir une bonne isolation phonique et les fenêtres fermées.