Petits gestes écolos : une initiative signée bonial

Petits gestes écolos : une initiative signée bonial
Bonjour,

Sans m’exprimer sur la portée réelle des petits gestes quand il s’agit d’atteindre le facteur 4, je voudrais signaler aux lecteurs de CD Durable dont je suis depuis la première heure, que la compensation carbone par la plantation d’arbre n’existe pas. J’espère que le modérateur lira jusqu’au bout.
Il n’est jamais inutile de planter des arbres, mais le faire dans le cadre d’une compensation carbone ne peut être opportun. De nombreux articles documentés, de sources très diverses ont parus dans les médias grand public comme plus spécialisés. J’en ai rassemblé un certain nombre sur mon blog dédié au sujet ; j’ai moi-même écrit deux articles assez complet, repris ailleurs.
Le bois a un cycle de carbone nul, c’est à dire que le carbone qu’il va stocker au cours de sa croissance sera libéré d’une manière ou d’une autre, puisqu’il n’est pas éternel.
Cela dit il est effectivement nécessaire de se poser la question du transfert de nos émissions de gaz à effet de serre de la communication papier à celle « immatérielle » de nos ordinateurs. Les moyens de compenser une partie de nos activités réellement existent, mais ils sont plus chers, plus complexes, et moins parlant en quelques mots au grand public.
Lisez quelques articles du blog, et faites vous votre avis.
Bien cordialement,
Pascal Lluch

Petits gestes écolos : une initiative signée bonial
Faudra-t-il répéter qu’une forêt est un être vivant avec un cycle de vie limité. La comptabilité du CO2 est considérée comme nulle, ce qui en fait le matériau « biomasse » par excellence.
Par ailleurs, je vous vois encore écrire que l’on coupe des arbres pour faire du papier. Le geste de couper est exact, mais il s’agit de coupes d’entretien d’une forêt qui sans ces coupes dépérirait. Un forestier plantes 100 arbres pour en garder environ 20 en fin de vie. Le papier est alors un débouché naturel pour le forestier. Demain il y aura concurrence avec le biodiésel de deuxième génération pour l’utilisation des rémanents et des bois d’éclaircie.
Comment croyez vous que l’on fabrique du papier journal en France, 100% recyclé? C’est bien grâce au papier de récupération, constitué à près de 95% par des prospectus, des catalogues et des magazines, et un peu de journal (2%). Il n’y a pas de génération spontanée de papier recyclé, qui ne se recycle que 5 à 7 fois..
Enfin, les prospectus sont lus à plus de 90% des gens qui les reçoivent. Toutes les etudes sont formelles depuis de nombreuse années sur ce point, et les internautes s’en servent pour passer leurs commandes (multicanal). Si le stop PUB était la solution miracle, il y a lgtps que cela se saurait car après de nombreuses campagnes orchestrées tant par le gouv. que par les ONG et certaines localités, ils ont plafonné à moins de 5% des boîtes aux lettres. LE PAPIER EST MATERIAU NATUREL, RECYCLABLE, BIODEGRADABLE, et dont l’emprunte CO2 est de loin bien inférieure à celle des courriers électroniques (se référer aux dernières études de l’ADEME, de POCHECO (facteur 15), et des critiques de Greenpeace sur les data centers. Cessons ce matraquage du papier surtout en Europe, et réfléchissons mieux aux moyens de conserver une industrie qui crée encore quelques emplois « verts ». Continuons à créer des filières de recyclage spécialisées pour les papiers de bureau, bien moins loties que les papiers magazines dont vous voulez stopper la dynamique parce que la PUB ne vous plait pas (et pourtant vous savez l’utiliser le moment venu…pour faire circuler vos convictions.)
Sincèrement

Petits gestes écolos : une initiative signée bonial
Merci d’ouvrir votre tribune
Je voudrais ajouter un commentaire sur les chiffres que vous annoncez.
0,5 millions de tonnes de CO2 ! C’est énorme! mais rapporté à un consommateur par année, qu’est ce que cela représente sur les émissions globales d’un français. Cela, vous ne le dites pas, tout simplement parce que c’est un chiffre très faible, qui certes peut s’améliorer, surtout sur le plan industriel avec l’accroissement des chaudières « biomasse » et autres techniques. Ce qu’il FAUT savoir, c’est qu’un kos de papier émet plus ou moins 1 kos de CO2, et pour l’eau un litre d’eau.
Alors, pourquoi faire des effets d’annonce désastreux?? Aujourd’hui sur 100 litres d’eau pompés dans n’importe quel milieu (autorisé bien sûr), le papetier rejette plus de 90 litres dans la nature après traitement obligatoire de ces eaux et vérification de l’eutophisation (enrichissement en particule nutritive: exemple mal contrôlé par les agriculteurs pour le pb des algues vertes. Ne confondons pas « prélèvement et consommation ». Chaque français « utilise » selon les chiffres de 160 à 200 litres d’eau…par jour (boisson, nourriture, jardin, voiture, nettoyage des rues, autres bien de consommation…) et les américains: 600 litres et plus. Arrêtons encore une fois, ces slogans mal vérifiés. Visitez SVP une papeterie digne de ce nom et vous serez édifiés par la qualité des politiques environnementales de ces industriels, qui sont passés de 8 litres d’eau par kos à 1 litres environ en l’espace de 30 à 40 ans.
Sincèrement et en espérant avoir tribune libre sur votre site.

Petits gestes écolos : une initiative signée bonial
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