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du 7 au 18 novembre 2016

COP 22 pour le Climat : 196 pays réunis à Marrakech

Le Sommet de Marrakech se termine sur un succès diplomatique pour le Maroc et la confirmation de la dynamique ouverte par la ratification de l’Accord de Paris.

Le Sommet de Marrakech se termine sur un succès diplomatique pour le Maroc et la confirmation de la dynamique ouverte par la ratification de l’Accord de Paris. Troisième COP de l’histoire en terme d’affluence après Paris et Copenhague, Marrakech restera surtout comme la COP de l’action. Opinion Internationale publie la Déclaration finale des chefs d’Etat, lue ce jour par lu par M. Aziz Mekouar, Ambassadeur pour la négociation multilatérale, puis l’interview d’Abdelatim Lhafi, commissaire général de la COP22. CDURABLE.info publie une synthèse des différentes actions, contributions et réactions des différentes parties prenantes de la COP 22 … à suivre

Déclaration finale de la COP22

La Proclamation de Marrakech pour l’Action en faveur de notre climat et du Développement Durable Nous, Chefs d’États, de Gouvernements, et Délégations, rassemblés à Marrakech, en sol Africain, pour la Vingt-deuxième session de la Conférence des Parties, la douzième session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto et la Première session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris, à la gracieuse invitation de Sa Majesté le Roi du Maroc, Mohammed VI, prononçons cette proclamation afin de signaler un changement vers une nouvelle ère de mise en œuvre et d’action en faveur du climat et du développement durable. Notre climat se réchauffe à un rythme alarmant et sans précédent et nous avons le devoir urgent de répondre.
La Proclamation de Marrakech pour l’Action en faveur de notre climat et du Développement Durable
La Proclamation de Marrakech pour l’Action en faveur de notre climat et du Développement Durable
Nous nous réjouissons de l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris, adopté en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ainsi que de ses objectifs ambitieux, sa nature inclusive, et sa conformité à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, eu égard aux différentes situations nationales, et nous affirmons notre engagement pour sa mise en œuvre complète. En effet, cette année, nous avons assisté, à un élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements climatiques, partout dans le monde, ainsi que dans de nombreux fora multilatéraux. Cet élan est irréversible – il est guidé non seulement par les gouvernements, mais également par la science, par le monde des entreprises ainsi que par une action mondiale de tous types et à tous niveaux. Notre tâche aujourd’hui est de perpétuer cet élan, ensemble, allant de l’avant délibérément pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour encourager les efforts en matière d’adaptation, favorisant et appuyant ainsi l’Agenda pour le Développement Durable de 2030 et ses Objectifs de Développement Durable. Nous appelons à un engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les changements climatiques, c’est une priorité urgente. Nous appelons à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques et nous tenons à souligner la nécessité d’appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité. Nous appelons toutes les Parties à renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture. Nous appelons à rehausser d’urgence nos ambitions et à renforcer notre coopération afin de combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et celles requises pour atteindre les objectifs à long-terme de limitation de la température fixés par l’Accord de Paris. Nous appelons à une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement. Nous, les pays développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains. Nous, à l’unanimité, appelons à davantage d’action climatique et d’appui, bien avant 2020, en prenant en compte les besoins spécifiques et les circonstances particulières des pays en développement, des pays les moins avancés ainsi que ceux particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques. Nous qui sommes Parties au Protocole de Kyoto encourageons la ratification de l’Amendement de Doha. Nous, collectivement, appelons tous les acteurs non-étatiques à se joindre à nous pour une action et une mobilisation immédiate et ambitieuse, s’appuyant sur leurs importantes réalisations, notant les multiples initiatives et le Partenariat de Marrakech pour l’Action Climatique Globale lui-même, lancé à Marrakech. La transition requise de nos économies pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris fournit une opportunité positive et substantielle pour une prospérité accrue et un développement durable. La Conférence de Marrakech marque un point d’inflexion important dans notre engagement pour rassembler la communauté internationale dans son ensemble afin de relever un des plus grands défis de notre temps. Dorénavant, alors que nous nous tournons vers la mise en œuvre et l’action, nous renouvelons notre détermination de vouloir inspirer la solidarité, l’espoir et l’opportunité pour les générations présentes et futures.

Interview d’Abdelâdim Lhafi, Commissaire général de la COP22

Dans un entretien vidéo réalisé mercredi 16 au soir, Abdelâdim Lhafi, Commissaire général de la COP22, a tiré le premier bilan de la COP22. Pour cet événement planétaire, le Maroc a accueilli près de 30.000 participants. Les défis restent de taille et ont été les préoccupations des toutes les prises de paroles et des négociations entre chefs d’Etat et délégations officielles. Également Haut commissaire aux Eaux et Forêts et chargé de la lutte contre la désertification, Abdelâdim Lhafi évoque aussi, selon ses dires, la plantation d’ 1,5 millions d’arbres, lancée le 12 novembre dernier. – www.opinion-internationale.com

Ouverture

L’Accord de Paris sur le climat qui vient aujourd’hui d’entrer en vigueur permet de poser un cadre universel pour lutter contre le changement climatique. La 22e Conférence des Parties (COP22) qui s’ouvre le 7 novembre à Marrakech (Maroc) doit être l’occasion de clarifier les règles de sa mise en œuvre et d’impulser une accélération de l’action dans son ensemble. Les engagements ​pris par les pays pour cette prochaine décennie en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ne permettent pas de tenir l’objectif inscrit dans l’Accord de Paris : maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C voire 1.5°C. Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ils conduiraient même à une hausse de 2,9°C à 3,4°C.

La COP22 à Marrakech : la COP de l’action

La 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016. La COP22 prendra le relais d’une COP21 au cours de laquelle des avancées importantes ont été enregistrées. Elle devra s’inscrire dans l’action pour concrétiser les différents axes retenus dans l’Accord de Paris, notamment ceux qui ont trait à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités et les pertes et préjudices. Pour SalaheddineMezouar, président de la Cop22, cette conférence est une « opportunité pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires. Il est urgent d’agir devant ces enjeux liés à la stabilité et à la sécurité », a-t-il déclaré. Aussi, la Cop22 se veut-elle être celle de l’action. 
La COP22 à Marrakech : la COP de l’action
La COP22 à Marrakech : la COP de l’action
Encourager les pays à s’engager dans l’économie bas carbone
Les pays signataires de l’accord de Paris doivent élaborer leurs plans nationaux d’adaptationPour Nizar Baraka, président du comité scientifique de la Cop22, « nous devons encourager nos pays respectifs à s’engager de manière forte, dans les secteurs liés àl’économie verte [et également à l’économie bleue] afin de profiter des opportunités en terme de croissance et d’emploi qui y sont associées ». Il s’agit également de préserver la durabilité de nos modèles de développement et d’améliorer l’accès ainsi que les conditions d’utilisation et de développement des technologies vertes.
« Retrouver l’universalisme »
Driss El Yazami, chef du pôle de la société civile de la COP22, insiste sur l’importance de la  « solidarité universelle ». Il ajoute : « la Cop 22 doit être celle de l’égalité, de la jeunesse et de la démocratie ». Pour Driss El Yazami, « même si les responsabilités historiques et les effets à venir sont inégalement répartis, c’est bien ensemble que nous nous devons de réagir. L’urgence climatique exige de nous en quelque sorte, de « retrouver l’universalisme ».

Tout savoir sur la COP

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ATTAC

COP 22 : le business, ultime recours d’une machine onusienne sans pilote ? Après l’enthousiasme diplomatique et médiatique suscité par l’accord de Paris, la COP 22 à Marrakech, dite COP de l’action, est un dur rappel aux réalités : l’Accord de Paris est un cadre qui laisse toutes les questions en suspens ; les États sont venus pour la plupart les mains vides ; les promesses de financement sont toujours des promesses ; les plus minces décisions sont reportées en 2017 ; les perspectives visant à faire de 2018 une étape de hausse de l’ambition des engagements des États s’éloignent toujours plus. À cela s’ajoute l’effet de l’élection de Donald Trump aux États-Unis. Face à l’arrivée d’une administration climato-négationniste, décidée à relancer l’extraction et l’exploitation des énergies fossiles, l’invocation d’un élan irréversible vers la transition écologique porté par les marchés et l’appel renouvelé à l’initiative privée, est une démission politique supplémentaire. Alors que depuis plus de 20 ans, les négociations sont centrées sur l’inclusion des États-Unis, au prix de concessions politiques qui ont vidé le contenu des négociations, le flottement qui règne à Marrakech donne à voir une machine onusienne sans pilote. Dans ce moment politique singulier et dramatique, la manifestation des mouvements sociaux du 13 novembre, la conférence d’Attac Maroc tenue avant l’ouverture de la COP 22 à Safi, l’importance de l’assemblée des mouvements sociaux organisée par la coalition marocaine pour la justice climatique, tout cela témoigne de la vigueur des résistances et des alternatives visant à atteindre les objectifs de l’accord de Paris : 1,5 °C de réchauffement maximum en 2100. L’élection de Donald Trump et l’absence de dispositions juridiques contraignantes pour réduire les émissions et stopper les énergies fossiles renforce notre détermination à tout faire pour mettre un terme, partout où nous sommes, aux projets contradictoires avec les engagements de Paris. Pour nous, l’urgence de l’heure est d’obtenir l’arrêt du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et la non-ratification du CETA. Déclaration d’Attac France
Attac France
Attac France
La conférence de Marrakech sur le climat (COP 22) a été marquée à la fois par la volonté de célébrer l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris et par l’élection d’un président américain ayant fait de la négation du réchauffement climatique un sujet majeur de sa campagne et de son programme. La COP 22, qui devait être celle de l’action et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, mais où les États, notamment les pays riches, sont venus les mains (presque) vides, restera la COP de l’indécision et de l’incertitude : de sérieuses menaces pèsent désormais sur l’avenir et le contenu mêmes des négociations climatiques internationales et sur la possibilité de contenir le réchauffement climatique en deçà de 2 °C ou, idéalement, de 1,5 °C. Au désengagement des États et au transfert de la charge de l’action aux marchés et acteurs privés tels qu’énoncé dans les couloirs de la COP 22, nous en appelons au contraire à un urgent et nécessaire sursaut politique. Depuis 25 ans, les États-Unis fixent les contours des politiques climatiques et en limitent l’ambition. C’est à l’occasion du sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, dont est issu la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, que le président américain Georges Bush père prononça la phrase devenue ensuite célèbre : « Le mode de vie américain n’est pas négociable ». Cette représentation de la puissance américaine, a conduit les États-Unis à refuser de ratifier le premier traité international sur le climat, le protocole de Kyoto, adopté en 1997. Ils en avaient pourtant infléchi le contenu en ajoutant des mécanismes de flexibilité d’où découlent les marchés du carbone, instrument inefficaces et inadaptés et pourtant toujours promus aujourd’hui. Ce refus de toute contrainte internationale sera pour partie à l’origine de l’échec de la conférence de Copenhague en 2009, échec pour lequel les États-Unis et les pays industriels ont une responsabilité majeure. Ce blocage récurrent a conduit les architectes de l’Accord de Paris à mettre sur pied un traité basé sur un droit non contraignant qui incite plutôt qu’il ne régule ou sanctionne (soft law), des engagements volontaires (bottom up) déconnectés des objectifs globaux de réduction d’émissions et sans feuille de route clairement établie, des (maigres) financements concentrés sur ce qui est jugé rentable au détriment de l’adaptation, et l’implication toujours plus grande d’une multitude de partenaires privés (multi-stakeholder approach) dont les promesses ne sont ni critérisées, ni contrôlées. Célébré sans limite, le succès politique et diplomatique de l’Accord de Paris l’a été au prix de l’ambition. Si les États se sont mis d’accord pour contenir le réchauffement climatique en deçà de 2 °C ou d’1,5 °C, l’accord ne formule aucun engagement contraignant et aucune feuille de route précisément définie pour arriver à ce résultat. Y ont été substitués d’hasardeuses propositions, comme les émissions négatives et la neutralité carbone. Dessinés en fonction des lignes rouges fixées par le Sénat américain qui est peuplé d’élus climato-sceptiques – rien de contraignant – et par la présidence chinoise – rien qui ne remette en cause le développement économique du pays d’ici à 2030 – les contours de l’Accord de Paris limitent considérablement les capacités de l’outil dont nous héritons de la COP 21, et plus largement de 25 ans de négociations. Après l’élection de Trump, les États se désengagent et confient aux marchés et acteurs privés la charge de l’action. Afin de ne pas entacher le récit de la victoire de Paris et ses effets d’entraînement, les premières réactions politiques – du gouvernement français à John Kerry en passant par les architectes de l’Accord de Paris – visent à dédramatiser les résultats de l’élection américaine, en prétendant que le processus de lutte contre le réchauffement est enclenché partout et que les acteurs économiques ont compris les opportunités d’une économie bas carbone. « En marche », « irréversible » ou encore « irrémédiable » sont les mots tendance de cette COP 22 : les marchés, à l’image des firmes transnationales qui appellent Donald Trump à la raison, et les avancées techniques rendraient tout retour en arrière impossible. Après 40 ans de désengagement de la puissance publique en matière économique au profit des transnationales et des marchés financiers, il s’agirait désormais de leur confier notre futur commun, renforçant la globalisation économique à l’origine d’une part importante du réchauffement climatique au détriment des politiques de relocalisation encore plus nécessaires au lendemain de l’élection de Trump. Vers la fin de l’Histoire et de la politique en matière de climat ? Transférer la responsabilité de la mise en œuvre de la promesse de Paris aux acteurs non-étatiques est désormais présenté comme « l’assurance-vie » de l’Accord de Paris alors que nous avons au contraire besoin de garanties politiques pour accroître considérablement l’ambition des politiques climatiques locales, régionales, nationales et internationales. Au fond, cette narration revient à celle d’une sorte de fin de l’histoire pour le climat : après l’accord de Paris, universel et universellement célébré, il ne resterait plus qu’à régler les questions techniques, comme si les « solutions » au changement climatique étaient consensuelles et apolitiques, ce qu’elles ne sont pas. Fin de l’histoire et fin de la politique : le marché et la technique doivent pourvoir aux défaillances des États, dans un renversement de logique saisissant ! Autant dire que le processus de négociations inter-étatiques serait vidé de sa substance et n’aurait alors plus guère de sens. L’élection de Donald Trump, qui n’est pas seulement celle d’un trublion, délivre un message politique : les États-Unis refusent toute limite à l’extraction et à la combustion des énergies fossiles, ouvrant la voie à un renforcement des forces niant l’urgence et la nécessité d’un abandon programmé et organisé des énergies fossiles. Bien sûr que les États, les villes, les communautés, les mouvements sociaux qui avaient entamé la transition, vont poursuivre leurs alternatives et leurs résistances. Et les amplifier si possible. Mais nous savons aussi que des réglementations politiques sont nécessaires et urgentes pour assurer la pérennité de ces transitions et transformer profondément les soubassements énergétiques et matériels de cette machine à réchauffer la planète qu’est l’économie mondiale. La main invisible des marchés n’est pas plus verte qu’elle n’est naturellement sociale ou juste. « Il ne s’agit pas seulement de faire de notre mieux, il s’agit de faire ce qui est requis » (Winston Churchill) a répété à plusieurs reprises John Kerry. Face aux menaces d’abandon de toute politique climatique par les États-Unis, nous ne pouvons ignorer les effets boule de neige, tant ces politiques sont partout insuffisantes et fragiles. Au-delà de l’éventuelle sortie des États-Unis de l’Accord de Paris, qui ne pourra être empêchée par quelques arguties juridiques, l’après COP 22 doit-être le moment d’un sursaut politique d’ampleur. Beaucoup peut-être fait : – la politique énergétique de l’UE (paquet énergie climat 2030 et Union de l’énergie), notoirement insuffisante, n’est pas une fatalité ; – la poursuite des investissements dans le secteur des énergies fossiles peut-être stoppée en organisant une transition garantissant l’emploi et la justice sociale ; – l’impact de la globalisation économique et financière sur le climat, les sociétés et la démocratie peut-être infléchi en ne ratifiant pas de nouveaux accords (CETA, etc) et en revoyant les politiques commerciales internationales au nom de l’impératif climatique ; – l’abandon et la non-mise en œuvre de politiques climatiques ambitieuses devraient pouvoir être sanctionnés par le droit international ; – les décisions climaticides qui engagent la vie de millions de personnes et de très nombreuses espèces, pourraient être reconnues comme des crimes écologiques et jugées par une cour internationale. Il ne suffit pas de dire : « Nos enfants nous accuseront ». Il s’agit de trouver les voies juridiques, politiques, sociales pour empêcher des régressions aux effets irréversibles. L’indécision de la COP 22 facilite des crimes climatiques futurs. Les déclarations de Donald Trump et les politiques promises, si elles sont appliquées, relèvent quant à elles de la criminalité internationale.
Lire aussi : – Déclaration de Marrakech des mouvements sociauxDéclaration internationale « Nos terres valent plus que du carbone »« Lettre ouverte aux dirigeants de la planète », signée par plus de 400 organisations, exigeant de stopper les investissements dans les énergies fossiles – Attac France : https://france.attac.org

RAC-F

COP22 : À MARRAKECH, MAIS OÙ ÉTAIENT LES ÉTATS ?
RÉSEAU ACTION CLIMAT
RÉSEAU ACTION CLIMAT
À la COP22, les États n’ont pas fait preuve du sursaut indispensable pour concrétiser les engagements de l’accord de Paris, notamment après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Le défi central des financements climat et de la mise en oeuvre d’actions rapides afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre reste largement sans réponse. En France, un décalage persiste entre les engagements internationaux, d’une part, et les outils et moyens dont nous disposons sur le plan national pour la transition énergétique, d’autre part. « Sans sursaut de la part des gouvernements pour passer des paroles aux actes, nous nous dirigeons toujours vers un réchauffement planétaire supérieur à 3°C d’ici à la fin de ce siècle. La plupart des pays développés sont arrivés à Marrakech sans annonces concrètes ni financements pour aider les populations les plus pauvres à s’adapter aux effets des changements climatiques et à accéder aux énergies renouvelables. Pour l’instant, les gouvernements s’appuient sur des dynamiques souvent entamées par les entreprises, les villes et territoires, les associations. Mais seuls les États peuvent fixer le cadre réglementaire qui permettra de réaliser plus rapidement la transition vers une énergie 100% renouvelable et respecter les objectifs décidés à la COP21, dont celui de respecter les droits humains. » Lucile Dufour, Responsable des politiques internationales au Réseau Action Climat. « La 22e Conférence internationale sur le climat (COP22) aurait dû être celle de l’action et de la mise en œuvre concrète de l’Accord de Paris. Au lieu de cela, les ministres et les négociateurs des pays développés sont venus les mains vides. Ils se sont entêtés à faire la sourde oreille à la question du déficit de financement de l’adaptation et ont préféré fermer les yeux sur l’incapacité de l’Accord à protéger véritablement les personnes les plus touchées par le changement climatique. » Armelle Le Comte, Chargée de plaidoyer Climat et énergie à Oxfam France. « Les pays en développement, sont en train de prendre les devants de l’action climatique. 48 pays pauvres ont adopté l’objectif commun de s’approvisionner à 100 % à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2050. En France, la loi de transition énergétique est encore loin de remplir cet objectif ; les énergies renouvelables peinent à dépasser 15 % de l’énergie que nous consommons. Nous appelons l’Europe à prendre acte des nouvelles dynamiques mondiales et à retrouver une place centrale dans la lutte contre les changements climatiques. Cela doit commencer par le rejet du CETA, l’accord de commerce UE-Canada, par le parlement européen et par un paquet énergie-climat de l’UE pour 2030 à la hauteur des enjeux. » Célia Gautier, Reponsable des politiques européennes au Réseau Action Climat. CLIMAT / COP22 : AIDE MÉMOIRE POUR LA FIN DU QUINQUENNAT Pour la COP22, les ONG françaises rappellent que l’entrée en vigueur de l’accord de Paris doit se traduire par un sursaut, dans tous les pays, pour concrétiser les engagements climatiques. À Marrakech, les pays doivent montrer qu’ils vont accélérer la transition énergétique. C’est le moment de transformer le texte et la vision de la COP21 en réalité. Le gouvernement français peut encore laisser un bilan plus honorable sur le climat. Nous lui demandons d’agir sur douze points précis et mesurables afin qu’il mette l’Accord de Paris sur les rails.
LE RÉSEAU ACTION CLIMAT FÉDÈRE LES ASSOCIATIONS IMPLIQUÉES DANS LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
LE RÉSEAU ACTION CLIMAT FÉDÈRE LES ASSOCIATIONS IMPLIQUÉES DANS LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
– www.rac-f.org

EcoAct

COP22 : Décryptage EcoAct
COP22 : Décryptage EcoAct
EcoAct était présent à Marrakech pour participer à la COP22. En parallèle des événements organisés pour partager connaissances et innovations sur les leviers d’action vers une économie bas-carbone, EcoAct était également présent en zone bleue pour suivre les discussions officielles. La Conférence de Marrakech, annoncée comme la COP de l’action, a suscité de nombreuses réactions déçues. Ce sentiment est à nuancer. Lors de la COP22, a notamment été défini un calendrier avancé pour la définition des règles de mise en oeuvre de l’Accord de Paris, le Paris Rulebook. Concernant l’Article 6 de l’Accord de Paris et le futur des mécanismes de compensation carbone, elle a également permis de poser à plat les points de débat entre les Parties. Retrouvez le décryptage complet d’EcoAct : – www.eco-act.com

FAEM L’Air et Moi

Les enfants se questionnent sur la pollution de l’air ! Attention, CA CHAUFFE ! ! Pollution Air COP22 – www.lairetmoi.org

WWF

WWF
WWF
La COP22 devra donc permettre de relever un double défi : trouver les moyens nécessaires et définir le fonctionnement international pour honorer les engagements pris à Paris lors de la COP21. L’Accord de Paris constitue maintenant la feuille de route ​mondiale ​en matière de lutte contre le changement climatique. « La COP22 doit clarifier les règles d’engagement de l’Accord de Paris, mettre l’ensemble des acteurs, États, entreprises, villes, et tous les acteurs concernés, face à leurs responsabilités pour que leurs engagements soient de plus en plus ambitieux. Nous devrons quitter cette nouvelle session de négociations après avoir défini un cadre plus solide tout en sachant que nous sommes déjà en mesure de créer le monde que nous voulons. » Manuel Pulgar-Vidal, directeur du programme international Climat et Energie au WWF « L’Afrique est l’une des régions qui subit le plus les impacts du changement climatique. C’est pourquoi, la mise en place de soutiens, financiers et technologiques notamment, est vitale pour permettre aux pays africains de pleinement mettre en œuvre leurs plans d’action en matière de climat. La COP22 doit veiller à ce que ces enjeux soient bien pris en compte et accompagnés de mécanismes de financements. » Fred Kwame, directeur régional du bureau Afrique du WWF « Pour la première fois de l’histoire, le charbon est dépassé par les énergies renouvelables dans le monde en termes de capacité cumulée installée. L’Union européenne et la France doivent intégrer cette nouvelle donne pour accélérer leur transition énergétique à domicile. La COP22, COP africaine, doit aussi être l’occasion pour les pays européens de soutenir le développement des énergies renouvelables en Afrique pour un avenir durable pour tous. » Pierre Cannet, responsable du programme Energie et Climat au WWF France Le WWF appelle les négociateurs présents à Marrakech à se concentrer sur trois axes de travail : – Définir des règles claires pour mettre en œuvre l’Accord de Paris L’Accord de Paris prévoit un plan d’action mais il reste encore à en définir les règles de gouvernance. Il est nécessaire de clarifier le fonctionnement et la manière permettant aux pays de remplir voire d’améliorer leurs contributions pour parvenir à l’objectif défini dans l’Accord en termes de transparence par exemple. – Souligner le rôle de la collaboration entre acteurs étatiques et non-étatiques De nombreux acteurs non-étatiques (villes, entreprises, société civile) mettent déjà en place des actions. Cela doit inciter les pays à prendre, eux-aussi, des actions solides et ambitieuses dès maintenant et ​avant 2020. – Rappeler l’importance du rendez-vous de 2018 et la nécessité de revoir à la hausse les engagements des pays avant cette date Le « dialogue de facilitation entre les pays Parties » prévu en 2018 constituera l’opportunité, au niveau international, de faire le point sur les progrès réalisés pour parvenir aux objectifs de l’Accord de Paris et pour revoir les engagements climatiques des pays sur la base des multiples potentiels encore inexploités. A propos du WWF Le WWF est l’une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l’environnement dans le monde. Avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de 5 millions de membres, le WWF œuvre pour mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire un avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation soutenable des ressources naturelles renouvelables et en faisant la promotion de la réduction de la pollution et du gaspillage. Depuis 1973, le WWF France agit au quotidien afin d’offrir aux générations futures une planète vivante. Avec ses bénévoles et le soutien de ses 220 000 donateurs, le WWF France mène des actions concrètes pour sauvegarder les milieux naturels et leurs espèces, assurer la promotion de modes de vie durables, former les décideurs, accompagner les entreprises dans la réduction de leur empreinte écologique et éduquer les jeunes publics. Mais pour que le changement soit acceptable il ne peut passer que par le respect de chacune et chacun. C’est la raison pour laquelle la philosophie du WWF est fondée sur le dialogue et l’action. – www.wwf.fr

CESE

La justice climatique : enjeux et perspectives pour la France
Conseil économique social et environnemental, CESE.
Conseil économique social et environnemental, CESE.
Même limité à 2 °C, le réchauffement climatique aura des conséquences auxquelles notre société devra s’adapter. Certain.e.s auront les moyens de le faire, d’autres pas. Le risque que ne se creusent les inégalités est réel. L’objectif de la justice climatique est de tout faire pour que le réchauffement n’accroisse pas les inégalités. Elle est apparue comme une thématique centrale à l’ouverture de la COP 21. La justice climatique porte une nouvelle logique d’élaboration et d’articulation des politiques publiques d’atténuation et d’adaptation. Elle doit permettre de préserver efficacement et durablement le droit à un environnement sain pour toutes et tous y compris pour les plus démuni.e.s et les plus vulnérables au changement climatique. L’avis, rappelant que le CESE soutient la lutte contre toutes les formes d’inégalités, veut ouvrir la voie d’un consensus pour l’action. Par ses propositions, il engage les pouvoirs publics et la société à limiter et réduire les inégalités sociales et économiques générées par le réchauffement planétaire. Le CESE présente ses recommandations sur la justice climatique à la COP 22 et participe à la réunion des CES internationaux consacrée à l’accompagnement des actions publiques en matière d’implémentation des NDC Au nom de la section de l’environnement du Conseil économique social et environnemental (CESE), les rapporteurs Mme Agnès Michelot, M Jean Jouzel et Mme Anne-Marie Ducroux, présidente de la section de l’environnement, se rendent à la COP22 au Maroc, pour y présenter les recommandations issues de l’avis. Mettre la justice climatique à l’agenda national et international Le CESE a en effet choisi de consacrer un avis à cette notion nouvelle figurant dans le préambule de l’Accord de Paris, qui peut nourrir une position portée par la France et être mieux prise en compte dans les politiques publiques nationales et internationales. Dans cet avis, le CESE recommande notamment pour l’engagement international de la France : – la mise à l’ordre du jour de la COP 22 de la justice climatique – la désignation d’un représentant spécial pour la sécurité climatique au sein du gouvernement, capable de développer, en lien avec les instances européennes une approche coopérative et globale de la stratégie d’adaptation – la saisine de la Cour internationale de justice pour avis consultatif sur l’avenir des Etats menacés de disparition du fait des changements climatiques – la mise en place d’une politique de soutien dans les traités d’investissement pour une définition de l’investissement qui intègre les principes de « justice climatique » et les politiques de lutte contre le changement climatique. – l’instauration de mécanismes de contrôle et de suivi desdits investissements en concertation avec les communautés locales et toutes les parties impactées par les investissements. Le Maroc, pays hôte, affiche une grande mobilisation sur le sujet avec la création le 7 février 2016 d’une Coalition marocaine pour la justice climatique qui milite pour les droits en matière de justice climatique. Par ailleurs, le CESE marocain présente un focus sur « la justice climatique : enjeux et défis pour la mise en œuvre » dans son rapport annuel 2015 voté le 30 juin 2016. « La COP 22 représente une opportunité unique de faire connaître nos propositions et de progresser pour mettre la justice climatique à l’agenda public. La recherche de justice climatique requiert la mobilisation de tous les acteurs, nationaux et internationaux. Elle doit se traduire dans l’ensemble des politiques publiques et notamment celles relatives au climat, afin d’éviter qu’elles n’accentuent des inégalités… en France aussi » souligne Anne-Marie Ducroux. Télécharger la synthèse du CESE « La justice climatique : enjeux et perspectives pour la France » Lire l’intégralité de l’Avis du CESE : « La justice climatique : enjeux et perspectives pour la France«  – www.lecese.fr

Green Cross France et Territoires

Green Cross France et Territoires
Green Cross France et Territoires
Synthèse des activités et plaidoyer Green Cross pendant la CoP22 Sitôt la CoP22 terminée, le contexte sur nos territoires nous rappelle l’urgence d’une transition écologique à la hauteur des enjeux. Afin de figer les travaux effectués en commun, et comme promis la semaine dernière, vous trouverez notre première ébauche de synthèse de la CoP22 Télécharger la Synthèse des activités et plaidoyer Green Cross pendant la CoP22Télécharger le Guide pour décrypter la COP22 en 48 pagesTélécharger une présentation succincte de GREEN CROSS France et Territoires – http://gcft.fr/

Coordination SUD

Les pays du Sud doivent être au cœur de l’application de l’Accord de Paris Après la ratification de l’Accord de Paris, moins d’un an après son adoption, la COP22 s’ouvre lundi à Marrakech jusqu’au 18 novembre. Coordination SUD et ses membres, présents sur place, attendent de cette conférence la concrétisation des engagements. Les États doivent agir avec détermination pour contenir le réchauffement de la planète à +1,5°C et répondre aux besoins des pays du Sud, premières victimes des déséquilibres climatiques. Cette conférence des Nations unies pour le climat, qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre, est particulière. Elle se déroule en Afrique, continent où les conséquences des réchauffements climatiques sont d’ores et déjà visibles, désastreuses et irréversibles. « L’adoption de l’Accord de Paris fut historique et l’on peut se féliciter de la rapidité de sa ratification. Pour autant, l’urgence climatique s’accroît et l’enjeu de la mise en cohérence des politiques publiques et économiques avec le climat reste entier » alerte Philippe Jahshan, président de Coordination SUD. Pour Carline Mainenti, référente climat au Conseil d’administration de Coordination SUD et responsable Plaidoyer à Agronomes et Vétérinaires sans frontières « Les engagements actuels en matière de réduction des gaz à effets de serre restent insuffisants. Les États doivent garder les +1,5° C comme ligne rouge, comme ils s’y étaient engagés lors de la Conférence de Paris, et relever le niveau d’ambition avant 2020. La COP22 doit être la conférence de l’action ! ». Les attentes pour cette conférence sont très fortes, les modalités d’application de l’Accord de Paris restant à préciser. Coordination SUD et ses membres attendent des annonces et une réponse ambitieuses des décideurs politiques. Elles suivront avec attention les discussions autour des financements climats, de l’adaptation, de la sécurité alimentaire ou encore des droits humains et de la promotion de l’égalité femmes-hommes. Des enjeux cruciaux pour les pays du Sud en première ligne de la lutte contre les réchauffements climatiques. De même, les ONG resteront vigilantes à la qualité des initiatives inscrites dans l’ « Agenda de l’action », agenda dont les États devront rapidement se saisir. Pour Camille André chef de file de la commission Climat et développement de Coordination SUD « Les États doivent s’accorder à Marrakech sur la mise en œuvre d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de leur contribution nationale équitable et transparent. Les financements climat doivent augmenter et s’accompagner d’une réduction drastique des financements des énergies fossiles. La compensation des pertes et dommages pour les pays les plus vulnérables doit être tranchée ». Les pays du Sud doivent être au centre de l’Accord de Paris pour garantir l’atteinte des objectifs de développement durable et leur portée universelle. Cette prise en compte est essentielle pour dessiner l’avenir de la planète. Contacts à Marrakech : – Coordination SUD : Gautier Centlivre, chargé de mission – Tel : +33 6 02 71 67 73 dès le 14/11 – GERES : Camille André, chargé de mission – Tel. : +33 6 50 28 46 97 – Secours Islamique France : Rachid Lahlou, président. Tél. : +33 6 26 78 12 50
Coordination SUD – Solidarité Urgence Développement
Coordination SUD – Solidarité Urgence Développement
Coordination SUD – Solidarité Urgence Développement est la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale. Fondée en 1994, elle rassemble aujourd’hui 170 ONG, adhérents directs ou au travers de six collectifs (Clong-Volontariat, Cnajep, Coordination humanitaire et développement, Crid, Forim, Groupe Initiatives), qui mènent des actions humanitaires d’urgence, d’aide au développement, de protection de l’environnement, de défense des droits humains auprès des populations défavorisées mais aussi des actions d’éducation à la solidarité internationale et de plaidoyer. La coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale 14 passage Dubail • 75010 Paris – www.coordinationsud.org

Fondation Énergies pour le Monde

Dossier Cop 22 : Les renouvelables en Afrique
Dossier Cop 22 : Les renouvelables en Afrique
Dossier Cop 22 : Les renouvelables en Afrique
A l’occasion de la COP 22, la Fondation Énergies pour le Monde a le plaisir de vous communiquer le dossier Les renouvelables en Afrique, extrait du numéro 235 du Journal des Énergies Renouvelables, publié par Observ’ER. Comme vous le constaterez, l’accès à l’électricité en milieu rural en mode décentralisé doit encore se faire connaître pour s’inscrire au sein des programmes financés par les grands bailleurs de fonds.

 Bonne lecture. 
 Yves Maigne
 Directeur
 de la Fondation Énergies pour le Monde Télécharger le Dossier Cop 22 : Les renouvelables en Afrique A propos de la Fondation Énergies pour le Monde
Fondation Énergies pour le Monde
Fondation Énergies pour le Monde
La Fondation Énergies pour le Monde a été créée par Alain Liébard qui en est le président-fondateur. Précurseur et visionnaire du lien entre énergies renouvelables et développement, il sut associer à cet ambitieux projet les pouvoirs publics, les entreprises ainsi que des personnalités de premier plan. Depuis 1990, la Fondation Énergies pour le Monde et ses partenaires favorisent l’accès à l’électricité en milieu rural, principalement en Afrique, à Madagascar et en Asie du Sud-Est. Découvrez nos actions et projets en cliquant ici. La Fondation conduit et assure le suivi de projets pérennes et sûrs, en collaboration étroite avec ses partenaires locaux (populations locales, collectivités, institutions…). La Fondation s’inscrit dans une démarche responsable en privilégiant dans son action les énergies renouvelables, respectueuses de l’environnement, dans leur diversité et sans parti pris (solaire photovoltaïque et thermique, éolien, hydraulique, biomasse…). – www.fondem.ong

COMITE 21

L’accord de Paris est entrée en vigueur depuis le 4 novembre 2016 ! cop_logo.pngRetrouvez l’analyse de Bettina Laville, présidente du Comité 21, dans l’article du 15 octobre[[publié initialement dans le numéro de novembre 2016 de la revue Énergie – Environnement – Infrastructures des Éditions LexisNexis (Énergie – Env. – Infrastr. 2016, étude 19)]] avant, d’une part, que les pays ayant ratifié l’Accord de Paris passent à 92, avec l’Indonésie et l’Afrique du Sud, et que le PNUE publie son rapport 2016 consacré à l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, ou « emissions gap report ». Dans ce dernier, il affirme que les émissions devraient atteindre en 2030 54 à 56 gigatonnes d’équivalent CO2 – soit largement au-dessus du niveau fixé à 42 Gt pour avoir une chance de limiter le réchauffement planétaire à 2°C d’ici la fin du siècle. Il en conclut que la communauté internationale doit de toute urgence et radicalement revoir ses ambitions à la hausse par rapport aux engagements actuels de l’Accord de Paris. Bettina Lavillebettina.laville@comite21.org Télécharger l’analyse de Bettina Laville : « L’Accord de Paris entre en vigueur dans le but de combattre de multiples alertes climatiques » Retrouvez le Hub des solutions climats : cette plateforme bilingue français-anglais inédite, créé à l’occasion de la COP21 est le seul espace sur les solutions climat en open source alimenté par une pluralité d’organisations : associations, ONG, collectivités territoriales, entreprises, centres de recherche, organismes publics. Plus de 800 solutions climat référencées, partagez vos solutions ! – www.plateformesolutionsclimat.org Le programme COP22 du Comité 21 et du Club France Développement durableLe Comité 21 et le Club France Développement durable aux côtés de leurs adhérents à la COP22 : retrouvez le programme ! Le Comité 21 et le Club France coordonnent un Pavillon multi-acteurs dans la zone verte (Espace société civile / Section territoires) pour promouvoir les positions et les solutions de leurs membres et partenaires. Lieu de débat, de démonstration de solutions, de présentation d’études et de projets, mais aussi de rencontres pour organiser des rendez-vous bilatéraux, découvrez le programme ci-contre de cet espace. A propos du Comité 21
Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable.
Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable.
Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable. Il a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire. Composé de quatre collèges, il réunit les parties prenantes concernées en France : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (d’environnement, de développement, de solidarité locale, de défense des droits humains …), institutions, établissements d’enseignement supérieur et médias. Ce réseau de près de 500 adhérents fonde son action sur le partenariat pluri-acteurs et sur l’action concrète. Le PNUE et le PNUD en sont membres de droit. – www.comite21.org

ORÉE

A l’occasion de la journée thématique « Villes et Territoires » du 12 novembre lors de la COP22 à Marrakech, ORÉE présente sa nouvelle publication : « Les enjeux climatiques du bâtiment – Économie circulaire, biodiversité : Comment développer des solutions transversales ? » Dans cette note, ORÉE développe une réflexion conjointe sur l’économie circulaire et la biodiversité, afin de proposer des solutions concrètes et efficientes dans la lutte contre le changement climatique. Les enjeux climatiques du bâtiment sont abordés dans une approche globale, qui souligne l’importance d’une démarche multi-échelles et multi-acteurs. En outre, des exemples concrets illustrent les pistes d’actions pour inspirer les acteurs des territoires. Cette nouvelle note s’appuie sur les Groupes de travail et Clubs Métiers d’ORÉE auxquels contribuent les membres du réseau. Télécharger Note de positionnement OREE – COP 22 : « Les enjeux climatiques du bâtiment – Économie circulaire, biodiversité : Comment développer des solutions transversales ? » – www.oree.org

CGPME

CGPME
CGPME
Pourquoi et comment contribuer à la COP22 ? La COP21 de Paris marque le basculement de l’économie mondiale vers une économie bas-carbone. A l’aube de la COP 22 de Marrakech, saisissez les opportunités qu’offre la lutte contre le changement climatique pour créer et développer votre activité ! Votre responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) c’est notamment de lutter et de vous adapter au changement climatique. Vous contribuez ainsi à l’Objectif 13 de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et transformez les risques en opportunités ! – [Lutte contre les changements climatiques : quelle importance pour les entreprises ? PDF] En effet, selon une étude de France Stratégie, un service du Premier Ministre, « on observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE2 et celles qui ne le font pas ». – Étude – Responsabilité des entreprises et compétitivité. Évaluation et approche stratégique (PDF – 0.98 Mo ) Voici 5 raisons et 13 propositions d’actions pour contribuer à la COP 22. Les raisons et les propositions sont détaillées dans le guide (contacts, documents ressources etc.) Télécharger la Fiche pratique CGPME : Pourquoi et comment contribuer à la COP22 ? – www.cgpme.fr

MEDEF

Le MEDEF salue l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, qui marque le signal d’un engagement mondial, et s’engage pour la COP22 Le MEDEF souhaite la poursuite de cette dynamique avec la définition des contributions nationales et l’harmonisation de l’ambition de nos partenaires pour assurer des conditions de concurrence équitable, la mise en place d’un cadre de suivi et de mécanismes de mesure, reporting et vérification, la définition d’un cadre pour l’innovation et le transfert de technologies et la généralisation des mécanismes de marché pour diffuser le signal-prix du carbone. La priorité est également de valoriser le rôle central des entreprises pour apporter des solutions au défi climatique. Promouvoir le rôle des entreprises et leur donner les moyens de déployer leurs solutions passe par la définition de signaux clairs en termes de soutien à l’innovation et de prix du carbone notamment. Sans entreprise compétitive, on ne règlera pas le défi du changement climatique.
Manifeste que le MEDEF avait publié à l'occasion de la COP21
Manifeste que le MEDEF avait publié à l’occasion de la COP21
Du 15 au 17 novembre, Pierre Gattaz conduira une délégation de chefs d’entreprise français à Marrakech pendant la COP22 afin de favoriser les partenariats entre entreprises françaises et marocaines dans les domaines liés à l’énergie, au climat, à l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et l’accès à l’énergie (électrification rurale), la ville durable, l’eau, l’alimentation, les déchets… Poursuivant leur partenariat noué pour la COP21, le MEDEF et son homologue marocain la CGEM organisent à cette occasion plusieurs événements marquant l’engagement des entreprises françaises et marocaines en faveur de la lutte contre le changement climatique. – Lire le Manifeste que le MEDEF avait publié à l’occasion de la COP21

Climate Chance

Climate Chance
Climate Chance
« La COP21 a été un succès et une étape majeure de l’engagement des États dans la lutte contre le dérèglement climatique. C’est un enjeu global qui appelle une action locale. Les grandes métropoles, les villes et l’ensemble de la société civile sont porteurs de solutions pour une action concrète, ambitieuse et réelle. Évènement mondial, Climate Chance a vocation à devenir le rendez-vous régulier de l’ensemble des acteurs non-étatiques engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique. Collectivités, entreprises, associations, syndicats, organismes scientifiques, citoyens, sont conviés à cette rencontre, qui doit permettre de dessiner l’état de l’action à travers le monde, d’approfondir les échanges sur les réussites comme sur les difficultés, de favoriser la mutualisation des expériences et des innovations, de souligner les opportunités naissant de ce combat résolu contre le changement climatique. Accueillie à l’initiative de Nantes, la première édition de Climate Chance se tiendra du 26 au 28 septembre 2016 à la Cité, le Centre des Congrès de Nantes. Cet événement d’ampleur devrait réunir plusieurs milliers de participants, venus du monde entier. Capitale verte de l’Europe en 2013, présidente d’Eurocities, le réseau des 130 métropoles majeures européennes, porte-parole pour le climat du réseau Cités et Gouvernement locaux unis (CGLU), Nantes est une métropole reconnue pour la transition écologique et énergétique. Ce sommet mondial permettra aux acteurs, en s’appuyant sur le territoire de la métropole nantaise, d’expérimenter un dialogue concret entre société civile locale et représentants de la société civile internationale. Enfin, à la suite du sommet mondial Climat et Territoires de Lyon l’année dernière, quelques semaines avant le sommet Habitat III à Quito, et de la COP22 à Marrakech, ce sommet sera l’occasion de délivrer de nouveaux messages communs des acteurs non-étatiques, sans lesquels nous ne pourrons stabiliser le réchauffement climatique. » Johanna ROLLAND Maire de Nantes, Présidente de Nantes Métropole Ronan DANTEC Conseiller municipal de Nantes, Porte-parole climat de CGLU 57fe08f5c198b.jpg La Déclaration de Nantes : renforcer l’action concrète pour combler le fossé entre les engagements actuels et l’objectif de l’Accord de Paris Télécharger la Fiche pratique CGPME : Pourquoi et comment contribuer à la COP22 ? Le sommet Climate Chance L’année 2015 a souligné, à de multiples reprises, la force de l’engagement des acteurs non-étatiques dans la lutte contre le changement climatique. Au terme de cette année, l’Accord de Paris obtenu à la COP21 constitue une base solide pour la mise en mouvement de la communauté internationale et la mobilisation de tous les acteurs. Cet accord d’une ampleur inédite met l’action des acteurs non-étatiques au coeur des solutions pour le climat et renforce la dynamique de leur mobilisation pour tenir les objectifs de la période 2015-2020. Il ouvre aussi la perspective d’une implication de tous ces acteurs pour participer à la réévaluation, dès 2018, des contributions indicatives des états. Des acteurs non-étatiques de plus en plus influents La détermination des acteurs non-étatiques à contribuer à l’effort est une réalité, et leur mobilisation représente un formidable potentiel dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est bien par l’approche territoriale et la mise en mouvement des acteurs économiques et de la société civile, que s’engagent les efforts d’atténuation et d’adaptation. La qualité de cette implication repose sur leur capacité à collaborer, à coopérer, à combiner leurs talents, leurs approches et leurs moyens en développant des synergies entre les différentes familles d’acteurs. Climate Chance rythme leur mobilisation et contribue à la consolidation des engagements des acteurs non-étatiques dans la durée. Qui sont les acteurs non-étatiques ? Toute la société civile organisée, identifiée par les Nations Unis en neuf Major Groups : – Les organisations non gouvernementales (ENGO) – Les milieux professionnels et industriels (BINGO) – Les administrations locales et autorités municipales (LGMA) – Les organisations représentant les populations autochtones (IPO) – Les instituts de recherche et organisations indépendantes (RINGO) – Les organisations syndicales (TUNGO) – Les organisations de Femmes et Genre (Women & Gender) – Les organisations de Jeunesse (YOUNGO) – Les organisations agricoles (Farmers) – www.climatechance2016.com/fr/

 

Documents joints

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Cyrille Souchehttp://cdurable.info
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