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Comme toutes les professions libérales, l’Expert-Comptable doit accompagner les entreprises petites et moyennes dans les profonds changements économiques actuels. L’exercice du métier doit aussi s’adapter pour séduire les jeunes et répondre aux évolutions des marchés. Le congrès de l’Institut Français des Experts-Comptables et des Commissaires aux Comptes Ifec – tentera d’apporter des éléments de réponse à l’occasion de son congrès du 1er au 3 juillet 2010 à Deauville organisé par la section de Normandie. Les professionnels du chiffre aborderont des thèmes stratégiques pour la profession et les entreprises : Développement durable dans les entreprises, inter-professionnalité, blanchiment d’argent, etc.

Le grand rendez-vous de la profession Le congrès, qui réunit chaque année entre 400 et 500 experts-comptables de toute la France, devra imaginer des scénarios sur les grands chantiers de la profession au travers d’une approche pédagogique, pragmatique et orientée sur les pratiques professionnelles. Cette plate-forme d’échanges unique rassemblera les Experts-Comptables de tout horizon et de toute génération ; ils pourront ainsi se projeter dans l’avenir dans un contexte économique encore difficile. Particulièrement en ce qui concerne les jeunes qui arrivent dans la profession. Conjuguer développement avec durable A l’aube de la révolution environnementale, les Experts-Comptables, premiers conseils des entreprises doivent guider leurs clients pour une prise de conscience des enjeux et l’implémentation de démarches durables. Le développement durable est un relais de croissance fondamental pour les entreprises locales, petites et moyennes afin de gagner en compétitivité tout en assurant leur pérennité sur le long terme. Pour anticiper les prochaines mutations inévitables qui auront un impact sur les structures sociales, juridiques, fiscales,… les entreprises et les Experts-Comptables doivent poser les fondements d’une économie verte. Des cabinets comptables eco-responsables L’ifec est très engagé pour montrer les bonnes pratiques aux entreprises en faisant évoluer les processus et procédures quotidiens dans les cabinets comptables. Dématérialisation des documents pour aller vers le « zéro papier », fiscalité verte, implantation dans des bâtiments éco-conçus, réorganisation des déplacements des salariés, investissement responsable, etc. de très nombreuses solutions existent. La profession comptable fait preuve d’un dynamisme fort. Toutefois, elle a besoin d’un engagement solide pour prendre en main cette problématique qui sera essentielle dans les années à venir pour les jeunes générations. Ainsi, l’ifec propose une méthodologie pour déployer des bonnes pratiques vertes avec la mise en application de la norme environnementale Afnor FDX 30-205. Les cabinets les plus ambitieux s’achemineront vers une certification ISO. Michel Gire, associé gérant du cabinet GMBA Baker Tilly, viendra démontrer, lors du congrès comment un cabinet d’expertise comptable peut être un acteur du développement durable et un accélérateur auprès de ses clients. Son cabinet a été récompensé par le Medef et la CCI de l’Essonne en 2009, pour son engagement RSE. Séduire la génération Y Les Experts-Comptables militent pour la RSE – Responsabilité Sociale de l’Entreprise – et appréhendent ainsi le développement dans ses 3 piliers (environnemental, social et économique) et valorisent le capital humain de l’entreprise. La génération Y est particulièrement au fait de ces problématiques ; le comportement durable d’une entreprise déterminera le recrutement de ses futurs collaborateurs et représentera un rouage essentiel de gestion des RH. Au terme du congrès le 3 juillet, l’ifec présentera la « charte du cabinet responsable », qui constituera un guide et un référentiel pour aider les experts-comptables à structurer la démarche de développement durable de leur cabinet. Les autres défis de la profession 2010 est une année riche pour les Experts-Comptables qui doivent anticiper et se préparer à de profonds changements à venir notamment par la mise en place d’une réelle concertation sur l’inter-professionnalité entre les experts du chiffre et du droit et la mise en œuvre de la norme PE – NEP PE – pour les TPE par les Commissaires aux Comptes. Ces derniers doivent adapter leur travail en fonction des caractéristiques propres aux petites entreprises à travers des outils méthodologiques. Les professionnels devront également se montrer vigilants vis-à-vis du blanchiment et déployer des outils permettant de maîtriser ces risques. Le congrès leur apportera des solutions concrètes.

 

L’ifec, Institut Français des Experts-comptables et Commissaires aux comptes, syndicat majoritaire de la profession comptable représente 4 000 cabinets et touche, au travers de ses adhérents, un million cinq cent mille dirigeants d’entreprises.

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1 COMMENTAIRE

  1. Les Experts-comptables veulent passer les PME au vert
    Les questions qui s’imposent sont : toutes les parties intéressées sont-elles des parties prenantes ? Un auditeur reconnu RSE est-il alors un réviseur d’entreprise ?

    Nous devons une fois encore faire quelques constats ou rappels.

    – La légalité des comptes est OBLIGATOIRE pour une entreprise, la RSE est une démarche VOLONTAIRE de l’entreprise.

    – Il est dommage de ne pas retrouver la notion d’image, de marketing, de performance, dans la dénomination française de « Corporate ».

    – Une des notions de la RSE (reprise dans la stratégie d’implémentation de politique RSE chez CSRandManagement.eu) fait appel à la roue de Deming, à savoir la « performance continue ». Cela va donc bien plus loin que le simple constat des livres.

    Je terminerai ce court billet d’humeur (mauvaise en ce moment précis, je l’avoue), en donnant ma définition du mot audit. Il sert à prouver que l’entreprise :

    – A effectivement réalisé ce qu’elle affirme avoir fait.
    – L’accomplit selon les règles de l’art.
    – Est capable de réaliser ce qu’elle dit vouloir faire.
    – Peut connaître et estimer les risques qu’elle court.
    – Peut anticiper sur l’événement pour maîtriser les changements.

    Enfin, mon intention n’était certainement pas ici de négliger le travail d’obligations exercé par les (experts) comptables et/ou les réviseurs d’entreprises, mais bien au contraire de faire reconnaître celui des auditeurs RSE reconnus, et par conséquent, de leur formation RECONNUE elle aussi.

    Il y a la loi d’un côté, et il y a la RSE et le Développement Durable (qui vont plus loin que la loi puisqu’ils sont VOLONTAIRES) de l’autre.

    Ne mélangeons pas s’il vous plaît.