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Lettre Infos 21 du Comité 21 : Réseau des acteurs du développement durable

Spécial Solidarité et Développement Durable

L'exemple des adhérents du Comité 21, associations, entreprises et collectivités, pour améliorer la solidarité intergénérationnelle

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Elior, Saur, Réseau Alliances et GROUPE SOS pour l’INNOVATION ECONOMIQUE ET SOCIALE, de Altamire, du Conseil général de l’Essonne et de l’URIOPSS Pays de la Loire pour l’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE – ESS, d’ISOVER, la Nièvre, Besançon et le Syndicat des eaux d’Ile-de-France pour la LUTTE CONTRE LA PRECARITE ENERGETIQUE – EAU, de CARENE, du VVF villages et de la Ville d’Orléans pour la LUTTE CONTRE LA FRACTURE SOCIALE, de La Poste, SNCF et Unis-Cité pour l’EDUCATION ET FORMATION CONTRE L’EXCLUSION, d’Egis, Veolia, le Conseil régional des Pays de la Loire et de la Fondation Energies pour le Monde pour la SOLIDARITE INTERNATIONALE. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Gilles Berhault, Président du Comité 21, sur le thème « 2015 : une année ambitieuse pour le Comité 21 »

2015 : une année ambitieuse pour le Comité 21 par Gilles Berhault

Gilles Berhault, Président du Comité 21
Gilles Berhault, Président du Comité 21
Au nom du Conseil d’administration du Comité 21, je vous souhaite une très belle année 2015, dans vos activités professionnelles comme dans toutes les dimensions de votre vie. 2014 a été une année de contrastes et de paradoxes pour le développement durable et la responsabilité sociétale … A la fois décevante sur le plan global, avec de vrais reculs comme celui de l’écotaxe malgré une décision unanime de l’Assemblée nationale, ou encore l’augmentation de toutes les précarités, mais aussi enthousiasmante avec la multiplication des actions sur le plan local. Le Comité 21 confirme chez ses 456 membres la volonté d’agir très concrètement au service des territoires et d’une économie plus responsable, de mieux coopérer dans une logique multiacteurs, et ce, malgré les difficultés qui jalonnent le chemin. La réussite repose essentiellement sur la capacité à avoir une vision globale et multiacteurs, un sens de la responsabilité sociétale et surtout la mise en oeuvre d’un réel dialogue avec les parties prenantes. 2014 a été marqué par la mise en avant des questions climatiques provoquées par une augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, la publication du cinquième rapport du GIEC et bien sûr, pour les Français, la préparation de l’accueil à Paris de la 21e Conférence des Parties des Nations Unies en décembre 2015. Le Comité 21 s’est saisi de cette problématique qui est une opportunité pour fédérer les acteurs et participer à l’accélération des changements en faveur d’une société plus sobre en carbone. En ce début 2015, nous pouvons nous réjouir que le Président de la République ait conclu ses voeux en indiquant que les questions climatiques et environnementales sont une priorité de l’État. Il confirme en cela les propos de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international que nous avons reçu le 18 décembre dernier, affichant la détermination de l’Etat à obtenir un accord global, à encourager les pays qui n’ont plus que quelques mois pour définir et remettre leurs engagements. Mais les Etats ne peuvent seuls réussir le défi de limiter le réchauffement climatique à 2°C. C’est pour cela aussi que nous devons tous agir, que l’on soit entreprise, collectivité territoriale, association ou citoyen pour y contribuer directement. C’est à cette fin que nous animons le Club France Développement durable, plateforme unique en son genre pour favoriser la coopération entre réseaux sur tous les sujets internationaux. La création du Club France ouvre une dimension plus internationale pour le Comité 21 qui poursuit par ailleurs l’ensemble de ses travaux et projets au service du développement durable. Il nous a semblé aussi nécessaire de nous doter d’un dispositif de communication pour qu’en 2015 puissent être valorisées vos solutions pour le climat : « SolutionsCop21 ». Cela vous concerne tous que vous soyez collectivité, entreprise, association, chercheur… Le site internet est en ligne, véritable « hub » à l’attention de tous pour connaître les solutions, et entrer dans la démarche de généralisation. C’est bien l’objectif du Comité 21 aujourd’hui, faire émerger et favoriser la mise en oeuvre à grande échelle. Nous vous donnons tous rendez vous du 4 au 10 décembre au Grand Palais, pendant la COP21, pour découvrir ces solutions. Le Comité 21 et le Club France y seront bien sûr présents avec un espace dédié. En ce début d’année, le Comité 21 vient tout juste de dévoiler les sept Principes Directeurs pour un dialogue constructif avec les parties prenantes, un travail de près de deux ans auquel ont participé près de 80 organisations (entreprises, tiers facilitateurs, parties prenantes). C’est une étape importante : nous disposons aujourd’hui d’un socle commun permettant d’encadrer ces pratiques. Il permettra d’améliorer le travail de tous, mais aussi d’encourager des entreprises et des collectivités à passer à l’acte ! Le Comité 21 s’attachera particulièrement en 2015 à faire progresser l’articulation des démarches territoriales entre Agenda 21, PCEAT, Plans verts, RSO… Nous sommes convaincus que la RSE prendra cette année une place de plus en plus stratégique. La synthèse des rapports de développement durable que nous réalisons chaque année traduira certainement cette tendance. Profondément choqués par les attentats qui ont marqué ce début d’année, nous avons tous à coeur de démontrer que la violence et l’obscurantisme ne peuvent pas triompher. La marche qui a suivi ces journées sombres est un signal d’espoir pour défendre la liberté, une valeur intimement liée au développement durable. C’est dans ce cadre que se présente aujourd’hui cette Infos 21 consacrée aux actions de solidarité. Des actions multiples et diverses sont présentées par nos adhérents, pour lesquels la solidarité constitue une priorité dans le développement de leur stratégie RSE. Je vous encourage à adhérer ou renouveler votre adhésion au Comité 21 pour partager vos expériences et progresser aux côtés de vos pairs. Bonne année ! Gilles Berhault, Président

INNOVATION ECONOMIQUE ET SOCIALE

Elior

Elior investi dans le développement économique et social Elior, acteur mondial de la restauration et des services, contribue au développement économique et social des régions où le Groupe opère. Depuis 2011, Elior soutient l’association « 100 chances 100 emplois » qui fédère déjà, sur 20 bassins d’emploi, des entreprises et des partenaires publics disposés à aider des jeunes en grande précarité à s’insérer durablement dans la vie professionnelle. A travers sa Fondation, le groupe Elior finance également des bourses d’études à des enfants issus de milieux sociaux modestes qui sont engagés dans un parcours de formation supérieure et dont l’un des parents travaille dans le secteur de la restauration ou de la propreté. Depuis sa création en 1995, 1 352 bourses ont été attribuées à plus de 1 000 étudiants. Récemment, l’action de la Fondation Elior s’est élargie avec le programme de parrainage d’étudiants issus de milieux modestes par des cadres d’Elior, baptisé « Tandem ». Il a été expérimenté fin 2013 avec le dispositif des conventions d’éducation prioritaire de Sciences Po. Le nouveau partenariat avec l’association Frateli, première association de parrainage d’étudiants en France, permet ainsi de proposer « Tandem » sur l’ensemble du territoire français. Une vingtaine d’étudiants sont d’ores et déjà accompagnés. En 2013-2014, le Groupe a confié 2 millions d’euros de chiffres d’affaires au secteur de l’économie sociale et solidaire. – Pour en savoir plus – Judith Laloupo – judith.laloupo@elior.com

Saur

Saur solidarités se mobilise pour l’insertion professionnelle Le fonds de dotation du groupe Saur, Saur Solidarités, a choisi de soutenir en 2014 « Les Jardins de Saintary » et son chantier d’insertion professionnelle mené à travers une activité de maraichage biologique. Situés à Rimondeix dans la Creuse, Les jardins de Saintary emploient 18 salariés en insertion sur ce chantier. La production agricole est vendue principalement sous forme de paniers de légumes à des adhérents consommateurs, ainsi qu’à la restauration collective (cantines scolaires,…). Aujourd’hui, Les Jardins de Saintary font face à une demande accrue et doivent améliorer leurs outils de production, ce qui implique des investissements importants. Pour assurer la pérennisation de ce chantier, Saur Solidarités accompagne Les Jardins de Saintary dans le développement de la production de légumes et du nombre de postes en insertion grâce au financement de deux serres supplémentaires.
Pour en savoir plus – Aurélie Murat – amurat@saur.fr

Réseau Alliances

Le Réseau Alliance lance le projet « SoBizHub » pour une dynamique du Social Business Lancé lors de la dernière édition du World Forum Lille, le projet SoBizHub – Social Business Nord de France – a pour objectif d’ancrer dans le territoire régional la dynamique mondiale du Social Business notamment promue par Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank et prix Nobel de la Paix 2006. Les trois initiateurs de ce projet sont le World Forum for a responsible economy (Réseau Alliances), les entreprises McCain et Leroy Merlin. Un comité de pilotage s’est formé début juin 2014 pour travailler à la définition et la mise en oeuvre du projet. Il est composé des trois initiateurs du projet, rejoints par l’Université Catholique de Lille et la Chartreuse de Neuville. Le projet SoBizHub mènera les actions suivantes : sensibiliser au Social Business et promouvoir l’innovation sociale, notamment auprès des jeunes et des milieux économiques ; créer des espaces de co-création entre acteurs qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble (entreprises privées, acteurs de terrain associatifs, universités, pouvoirs publics, etc.) pour réconcilier social et business ; développer la formation académique pluridisciplinaire et la recherche via la création d’une chaire Social Business ; favoriser le lancement de projets Social Business par la mise en place d’incubateurs, d’accompagnement spécifique et de solutions de financement. – Communiqué – Climène Koechlin – ckoechlin@worldforum-lille.org

GROUPE SOS

« Up Campus » Inventer demain, ici, maintenant par le GROUPE SOS Récemment lancé par le GROUPE SOS, UP Campus est le 1er réseau social des acteurs du changement. Porté par la communauté UP, il regroupe plus de 7 500 membres et 260 projets implantés dans la France entière. Plus de 60 événements UP ont déjà été proposés sur la plateforme. UP Campus est un réseau ouvert à tous : citoyen, collectivité, entreprise, association, entrepreneur, étudiant, retraité, en recherche d’emploi… UP Campus propose à ses membres les fonctionnalités « classiques » d’un réseau social : création d’un profil, messagerie, fil d’actus… Sa particularité ? Les réunir autour d’une même volonté : changer le monde à leur échelle. Véritable incubateur en ligne grâce à son espace « projets », UP Campus permet à ses membres de présenter leurs initiatives à la communauté pour avoir des conseils, un soutien ou une participation. UP Campus facilite les rencontres entre les membres qui se complètent le mieux. En un clic, tous les membres peuvent s’inscrire aux événements, regarder qui y participe et prendre rendez-vous avec les personnes de leur choix. Porté par la communauté UP, le réseau social s’intègre dans un écosystème complet. – UP ConferencesUP CaféUP ProUP le mag … Une déclinaison de formats qui présentent des initiatives pertinentes pour répondre aux défis sociaux, environnementaux et économiques de notre société. – Pour en savoir plus – Morgane Dereeper – morgane.dereeper@groupe-sos.org

ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE-ESS

Altamire

Altamire sensibilise les étudiants à la RSE dans l’ESS Altamire, cabinet d’accompagnement des démarches de développement durable et RSE, et Social Planet, spécialiste des réseaux sociaux dans l’ESS, mettent en commun leurs compétences pour faire découvrir aux étudiants de l’ESSCA l’entreprenariat social et l’innovation sociale et les initier à la notion de responsabilité sociétale des entreprises. S’adressant à de futurs entrepreneurs sociaux ou managers dans l’ESS, ce module de sensibilisation permet de mettre en situation des cas concrets de politiques de Responsabilité sociétale d’entreprises dans l’ESS, de tester des business modèles de nouvelle génération, de pratiquer des méthodes d’innovation participative et de communiquer sur les réseaux sociaux pour mieux promouvoir l’entreprenariat social. L’entreprenariat social qui conjugue la passion d’entreprendre au service du bien être collectif, a le vent en poupe et recrute (10% des emplois en France) de jeunes talents soucieux de contribuer à une planète plus humaine. Les étudiants intéressés par ce secteur peuvent poursuite le Master2 « Métiers du développement territorial et de l’économie sociale et solidaire » à l’ESSCA. – Pour en savoir plus – Florence Brunet – fbrunet@altamire.com

Conseil général de l’Essonne

L’Essonne récompense ses lauréats du Prix de l’Innovation sociale Le Prix de l’Innovation sociale, mis en place par le Conseil général de l’Essonne et ses partenaires du Comité partenarial Economie sociale et solidaire-ESS, récompense les structures les plus novatrices dans le domaine de l’ESS. Pour sa dernière édition et après six mois d’accompagnement, les candidats ayant pour volonté commune de créer un projet socialement innovant en Essonne ont été récompensés le 26 novembre 2014. La première place est revenue à trois lauréats ex aequo, qui luttent chacun à leur manière contre l’exclusion liée au handicap ou à la difficulté d’accès aux soins médicaux. Tout d’abord, le projet « Médecine du travail spécifique aux structures d’insertion par l’activité économique » propose une mutualisation des moyens des structures de l’insertion pour ouvrir un service de médecine du travail adapté aux salariés en insertion et lever les freins à l’employabilité liés à la santé. Le deuxième lauréat, le projet « Wandercraft », imagine la création d’un exosquelette pour permettre aux personnes en situation de handicap de retrouver la fonctionnalité de la marche. Et pour finir, le projet « Le Cartable Fantastique », a trouvé des solutions adaptées aux enfants en situation de handicap (dyspraxie, dyslexie, trouble de l’attention), leur permettant de travailler de manière autonome en classe. Ces trois projets ont reçu chacun un montant de 8000. – Pour en savoir plus – Alice Crola – acrola@cg91.fr

l’URIOPSS Pays de la Loire

Création d’un Observatoire régional de la petite enfance par l’URIOPSS Pays de la Loire Dans le cadre de leur projet stratégique 2014-2019, l’URIOPSS Pays de la Loire réaffirme sa mission de fédérer les acteurs de la solidarité en Pays de la Loire. Afin de rendre visibles les acteurs de l’ESS de ce champ, l’URIOPSS Pays de la Loire s’associe à la CRESS, tous deux réseaux de l’ESS, pour créer un projet original et nouveau, un « Observatoire régional de la Petite enfance ». L’Observatoire a pour vocation de valoriser les spécificités de l’accueil des jeunes enfants, par les acteurs de l’ESS, sur un/des territoire(s) défini(s). Il correspond à la mission d’observation des besoins sociaux par les acteurs de l’ESS, venant enrichir et compléter les autres sources d’observation (exemple : Schéma services aux familles 44). Ce projet a pour objectifs : d’offrir une veille de types de structures d’accueil de la petite enfance et de soutien à la parentalité par un regard croisé et partagé ; de proposer une analyse quantitative et qualitative ; d’ouvrir des perspectives de développement, et de faire émerger un réseau et un centre ressource, de mutualisation de projets. – Pour en savoir plus – Amandine Rouffiat – a.rouffiat@uriopss-pdl.asso.fr

LUTTE CONTRE LA PRECARITE ENERGETIQUE-EAU

ISOVER

ISOVER s’engage dans la lutte contre la précarité énergétique ISOVER s’engage dans la lutte contre la précarité énergétique et soutient, à ce titre, des associations investies dans l’accès à des logements décents. Ainsi, ISOVER soutient depuis 2008 l’association Habitat et Humanisme, qui oeuvre depuis 25 ans en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. ISOVER s’investit également aux côtés de la Fondation Saint-Gobain Initiatives dans des projets de rénovation énergétique dans le domaine de l’habitat à caractère social. Auprès de ces acteurs, l’entreprise privilégie deux types d’actions : un soutien financier ou don de matériaux et un apport en compétence. En effet, cet apport est essentiel pour permettre à des locataires en grande difficulté de diminuer leur facture liée à leur consommation de chauffage dans un contexte d’augmentation du coût de l’énergie. Les collaborateurs d’ISOVER apportent ainsi leurs compétences pour l’aide au diagnostic, à la prescription, élaborent des recommandations, étudient des solutions et font bénéficier les maitres d’oeuvre de leur expertise. L’action d’ISOVER auprès de cet habitat social est de favoriser l’accès pour tous à des conditions de logement confortables et financièrement viables. – Pour en savoir plus – Marie Combarieu – Marie.Combarieu@saint-gobain.com

Nièvre

Combattre la précarité énergétique avec le fonds « Nièvre 2021 » 23% des ménages de la Nièvre, contre une moyenne nationale de 16%, sont en situation de précarité énergétique. Une projection issue de l’étude de stratégie énergétique de la Nièvre estime qu’en 2020, 36% des ménages seront impactés. Si le problème touche plus particulièrement les Nivernais aux faibles ressources, il pourrait très rapidement concerner les classes « moyennes » : un tiers des ménages (près de 33 000) dépense plus de 2 000 /an pour l’énergie consommée dans le logement. Or, une population en situation de précarité énergétique est exposée à : des problèmes de santé, une contraction forte de son pouvoir d’achat, la dégradation de son logement, une sensibilité accrue de ses enfants à l’échec scolaire… Le projet « Nièvre 2021 » a permis de mettre en place un système de lutte contre la précarité énergétique composé d’un fond multipartenarial, « le fonds nivernais d’aide à la maitrise de l’énergie », et d’un accompagnement personnalisé par la visite d’un thermicien en lien avec les travailleurs sociaux. Concrètement aujourd’hui, une commission examine régulièrement toutes les situations en proposant des solutions adaptées (sociales, techniques, financières). Fournis grâce au Conseil général et au Syndicat intercommunal d’énergies d’équipement et d’environnement de la Nièvre, une centaine de kits d’économie d’énergie, d’une valeur moyenne de 40 , rapportent au moins le double de gain par an grâce aux économies réalisées. En 9 mois, 80 visites ont été réalisées avec la pose de kits, la remise de guide éco-gestes et des suivis réguliers de consommation. – Pour en savoir plus – Nathalie Pinault – nathalie.pinault@cg58.fr

Besançon

Un plan de lutte contre la précarité à Besançon Entre 2011 et 2013, les situations d’impayés d’énergie ont augmenté de 45% pour un montant total de 560 000 . Face à cette situation, la Ville et le CCAS de Besançon, en lien avec le Conseil général du Doubs, Réunica, les bailleurs publics et les associations locales, ont lancé un plan de lutte contre la précarité et la vulnérabilité énergétique depuis septembre 2013. Ce dernier a pour objectif d’accompagner 100 ménages par an. Les ménages identifiés bénéficient d’un diagnostic à domicile réalisé par un technicien. Une seconde visite permet l’apport de conseils pour une modification des comportements, des pratiques d’achat, la réalisation de petits travaux… et la remise d’un kit Energie. Un suivi des ménages est effectué et des actions collectives sont menées. Ce dispositif est programmé pour une durée de 3 ans. A ce jour, 130 ménages ont bénéficié de cet accompagnement avec une économie annuelle moyenne d’environ 90 par ménage. – Pour en savoir plus – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr

Syndicat des eaux d’Ile-de-France – SEDIF

Le SEDIF aide ses familles à régler leurs facteurs d’eau Le Syndicat des eaux d’Ile-de-France-SEDIF a initié en 2011 le dispositif d’aide « Eau solidaire ». Ce dispositif s’adresse notamment aux personnes qui, temporairement ou durablement, éprouvent des difficultés à régler leur facture, en particulier lorsque celle-ci dépasse 3% de leurs ressources financières. Le programme Eau Solidaire est la première mise en oeuvre en France du « droit à l’eau pour tous ». Une enveloppe de plus de 2 millions €/an, sous le contrôle des élus, est consacrée à ce programme (soit 1 % des recettes des ventes d’eau) dédié à la prise en compte des clients en difficulté. Eau Solidaire s’articule en trois volets (urgence, assistance, prévention) et propose de nouveaux outils comme l’Aide Eau Solidaire (qui remplace depuis cette année le chèque d’accompagnement personnalisé sous une forme dématérialisée) ou la contribution au Fonds de Solidarité pour le Logement. Le volet d’urgence Eau Solidaire a par ailleurs bénéficié à plus de 16 000 familles habitant le territoire du SEDIF depuis son lancement. – Pour en savoir plus – Martine Ripon – M.RIPON@sedif.com

LUTTE CONTRE LA FRACTURE SOCIALE

CARENE

La plateforme Mobilité de la CARENE pour les publics en insertion Alors que la capacité à se déplacer de manière autonome est une dimension essentielle de l’insertion professionnelle, les publics en insertion, avec des difficultés économiques, sociales, psychologiques et/ou cognitives sont souvent plus confrontés que les autres à des problèmes de mobilité. Pour lever ces freins à l’emploi, la CARENE (Communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire) a mis en place une offre de service multidimensionnelle, complémentaire aux services de droit commun adosser à la dynamique territoriale de déplacement, portée notamment par le projet HélYce. La plateforme mobilité, pilotée par la CARENE en partenariat avec le Conseil général Loire-Atlantique, le PLIE, Pôle Emploi et la Mission locale et la STRAN, a pour objectif de coordonner l’offre de service mobilité/insertion ainsi que les parcours mobilité des personnes accompagnées dans le cadre d’un parcours d’insertion professionnelle. Pour y parvenir, elle propose des réponses adaptées aux capacités de chacun en réalisant un diagnostic mobilité individualisé en amont de l’engagement d’actions spécifiques. Chaque année, la CARENE et le Conseil général consacrent 52 000 à l’établissement de ces diagnostics. – Sandrine Laisné – laisnes@agglo-carene.fr

VVF villages

VVF villages, un ADN social & solidaire Association du tourisme social & solidaire, VVF villages est engagé depuis son origine dans l’accès aux vacances pour tous, par le biais de plusieurs dispositifs et partenariats. Tout d’abord, depuis toujours, l’association consacre une part de son chiffre d’affaire annuel à l’aide au départ en appliquant le quotient familial (réductions de 10 à 20% sur le tarif des séjours). Environ 14% de la clientèle familles en bénéficient chaque année. Notons également que VVF villages, grâce à l’agrément de ses sites, accepte les bons vacances de la CAF et représente le 1er partenaire associatif de VACAF, ainsi près de 6 000 familles/an partent en vacances grâce à ces dispositifs. Autre partenariat engagé, celui avec l’ANCV. VVF villages soutient ainsi 2 opérations importantes : la « bourse solidarité vacances » (avec 70% de réduction) et « séniors en vacances » permettant ainsi à des centaines de personnes de rompre avec le quotidien à petit prix sur une sélection de destinations. Citons également des opérations annuelles avec Vacances et familles, Vacances solidaires, Vacances ouvertes, les Restos du Coeur, sans oublier les salariés des 1 800 comités d’entreprise pour lesquels VVF villages contribuent au départ en vacances. Les loisirs constituant un droit fondamental, VVF villages poursuit plus que jamais en cette période de crise, dans le cadre de sa démarche RSE, son engagement à réduire la fracture touristique, notamment en signant très prochainement un partenariat avec la plus importante association française d’utilité publique dans l’action humanitaire, impactant ainsi des milliers de bénéficiaires supplémentaires. – Pour en savoir plus – Delphine Joannet – djoannet@vvfvillages.fr

Orléans

Orléans signataire de la Charte de la solidarité Engagée dans une démarche de réduction des exclusions, la ville d’Orléans a été récompensée en 2010 au Concours national des Villes pour son action en faveur de la solidarité intergénérationnelle. Le service des Aînés du Centre communal d’action sociale, par exemple, favorise la création de liens entre les jeunes et les seniors, au travers d’un programme annuel d’animations : goûters thématiques, ateliers d’écriture, rencontres chorales ou théâtrales, lectures de contes, expositions artistiques, ateliers cuisines et jeux de société, etc. Mobilisé autant auprès des personnes âgées que pour le reste de sa population, la mairie d’Orléans et les associations caritatives et humanitaires se sont engagées dans un partenariat fort et un dialogue constructif, dans un souci de cohérence et d’efficacité face à la précarité et l’exclusion. La Charte de la solidarité, signée entre les associations et Orléans en 1996, renouvelée en 2003 et élargie en 2005, regroupe 17 partenaires depuis 2009. Cette solidarité est aussi active grâce au dispositif d’épicerie sociale, aux actions à destination de la petite enfance (distribution de lait bio dans les crèches, réalisation de collectes de jouets au profit de la Croix Rouge) ou l’insertion de critères environnementaux dans les cahiers des charges pour la fourniture des changes pour enfants. C’est aussi, depuis 2011, la mise en place d’une « aide de première urgence » pour les femmes victimes de violences conjugales et qui doivent quitter le domicile conjugal. – Pour en savoir plus – Nathalie Ravrat – nravrat@ville-orleans.fr

EDUCATION ET FORMATION CONTRE L’EXCLUSION

La Poste

La Poste s’engage auprès de B.A.ba Solidarité pour combattre l’illettrisme L’illettrisme est un tabou qui touche 7% des Français et une réalité au sein de l’entreprise : 1 personne illettrée sur 2 occupe aujourd’hui un emploi. Le Groupe La Poste s’est engagé auprès de B.A.ba Solidarité, première association interentreprises luttant contre l’illettrisme et l’analphabétisme en milieu professionnel afin de contribuer à lutter contre l’exclusion des salariés peu qualifiés, en mobilisant au sein des entreprises un réseau de solidarité. Des salariés, en situation d’illettrisme ou d’analphabétisme, peuvent ainsi bénéficier du tutorat d’un salarié bénévole afin de les aider à valider une formation professionnelle pour acquérir la maitrise des compétences clé (écriture, lecture, calcul). Créée en 2013, B.A.ba Solidarité compte aujourd’hui sept entreprises membres, L’Oréal, Orange, TF1, Manpower, La Poste, Publicis, SNCF. A la suite d’un partenariat avec la Fédération Française de la Propreté, 90 agents de propreté, issu d’une société prestataire de l’entreprise mobilisée ont suivi le programme et 250 tuteurs bénévoles salariés de l’entreprise mobilisée se sont investis à leurs côtés. – Pour en savoir plus – Loan Chau – loan.chau@laposte.fr

SNCF

La SNCF propose une formation européenne pour la gestion de l’errance en gare Dans le cadre de la « Charte Gare européenne et Solidarité » signée en 2008, la SNCF s’associe aux trois entreprises ferroviaires de Bulgarie, d’Italie et du Luxembourg autour du projet « Training Railway Agents on INclusion (TRAIN) in Stations ». Il répond à une problématique grandissante pour les agents des gares européennes, celle de la gestion de la grande précarité. Pour y faire face, depuis plusieurs années déjà, SNCF déploie différents dispositifs de prise en charge, renforce sa collaboration avec les pouvoirs publics et les associations (SAMU Social, Aurore, etc.) et inclut un module spécifique dans la formation initiale de ses agents d’escale. L’objectif de TRAIN in Stations est double : parvenir à construire un programme commun de formation à la prise en charge de l’errance en gare et préparer la première promotion européenne de formateurs. La première réunion de travail a réuni les différentes délégations à Paris, en novembre 2014. Quatre nouvelles rencontres transnationales sont programmées d’ici à juin 2016. TRAIN in Stations est un projet co-financé par la Commission européenne, programme ERASMUS+. – Pour en savoir plus – Vincent Bouznad – vincent.bouznad@sncf.fr

Unis-Cité

Rêve & Réalité, les ruches citoyennes d’Unis-Cité L’association Unis-Cité a lancé il y a trois ans le programme Rêve & Réalité, des ruches citoyennes, qui offrent aux jeunes très motivés la possibilité de mettre en oeuvre leur propre projet solidaire. Implanté dans une dizaine de villes en France, Rêve & Réalité accueille et accompagne les jeunes de moins de 26 ans pendant 8 mois dans un espace de travail collectif : formation au montage de projet, soutien d’un coordinateur d’équipe, parrainage par un entrepreneur apportant son expertise et son réseau. La promotion de cette année compte, à l’heure actuelle, 150 jeunes porteurs de 115 projets solidaires sur toute la France. Certains projets phares de la promotion 2013-2014, comme « Rythm’en Cité » alliant jeunesse et intégration sociale à Nantes, ou « L’accorderie » en économie collaborative à Strasbourg, sont accessibles sur le site de Rêve & Réalité. – Pour en savoir plus – Marion Lélu – mlelu@uniscite.fr

SOLIDARITE INTERNATIONALE

Egis

Egis : donner de son temps, donner de l’espoir Egis a organisé au Cameroun une journée découverte en faveur des enfants défavorisés, pensionnaires d’un orphelinat proche du chantier routier Yaoundé-Ebolowa. L’idée est partie d’un événement malheureux qui s’est déroulé sur un chantier de nettoyage d’emprise. En réaction, les femmes de la filiale Camerounaise d’Egis ont organisé une action de solidarité qui a été suivie par l’ensemble du personnel ; elles ont ainsi fait découvrir le monde de l’entreprise et ses opportunités aux enfants de l’orphelinat afin de les inciter à bien travailler à l’école. Ils ont visité le chantier, les bureaux et ont partagé un moment de convivialité autour d’un repas. Quelques cadeaux leur ont également été remis à cette occasion. Cette action RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) illustre l’engagement d’Egis à organiser, autour de ses projets, des actions volontaires au bénéfice des populations locales. – Voir la vidéo de cette initiative – Emmanuelle Gotkovsky – Emmanuelle.GOTKOVSKY@egis.fr

Veolia

Veolia signataire du Wash Pledge du World Business Council for Sustainable Development Convaincu que réaliser le droit à l’eau et l’assainissement pour tous commence dans ses organisations, Veolia s’associe au World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) en signant le Wash Pledge. Au travers de cet accord volontaire, l’entreprise s’engage à mettre en oeuvre un accès adéquat à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène sur le lieu de travail de tous ses employés. Cet engagement s’accompagne de mesures de reporting qui seront développées dans l’entreprise dans le cadre de l’audit interne. Veolia rejoint ainsi une vingtaine d’entreprises internationales qui soutiennent et portent cette initiative du WBCSD. L’organisation souhaite la diffuser dans son réseau et plus largement dans la communauté économique. De nombreux outils de référence (auto-évaluation, principes, etc.) et modalités d’adhésion sont disponibles sur la page internet dédiée. – Pour en savoir plus – Jean-Hugues Hermant – jean-hugues.hermant@veolia.com

Conseil régional des Pays de la Loire

Création d’une filière de commerce équitable pédagogique par la région Pays de la Loire Dans le cadre de sa politique territoire de commerce équitable mise en place depuis 2009 par l’obtention du titre « Territoire de Commerce Equitable » (TDCE), le Conseil régional des Pays de la Loire a décidé de soutenir le projet innovant et pédagogique mené par deux établissements agricoles : le Lycée régional d’agriculture d’Ebolowa situé au Cameroun et le Lycée Jules Rieffel de Saint Herblain. De ce jumelage Nord/Sud est né l’idée de créer une filière cacao pédagogique, équitable et artisanale comme support de travail et de partenariat. Le projet opérationnel consiste à mettre en place un atelier de transformation du cacao en chocolat au CRA d’Ebolowa, qui servira d’atelier pédagogique. Ce chocolat sera ensuite utilisé dans la restauration collective de la région des Pays de la Loire. Il s’agit là d’un travail d’accompagnement porté par la politique liée à l’Education à l’environnement et au développement durable et à la mission « Etablissements éco-responsables » créée par la Région. Un séminaire de lancement est prévu au Cameroun du 8 au 14 Avril 2015 afin de réunir les différents acteurs et les personnes ressources du projet du territoire ligérien et Camerounais. – Pour en savoir plus – Claire Fillatre – Claire.FILLATRE@paysdelaloire.fr

Fondation Energies pour le Monde

La Fondation Energies pour le Monde développe des programmes d’électrification Plus d’1,4 milliards d’êtres humains ne disposent pas encore d’électricité. C’est devant ce constat que la Fondation Energies pour le Monde accompagne des collectivités et organisations locales des pays en développement pour faciliter l’installation et l’exploitation de systèmes électriques utilisant les énergies locales disponibles (soleil, vent, eau). Dans ce cadre, elle réalise des programmes d’électrification à Madagascar, au Sénégal, en Guinée, au Laos permettant de répondre aux besoins collectifs, domestiques mais aussi économiques pour un développement local. Elle noue des partenariats avec des entreprises et des collectivités territoriales françaises pour financer l’électrification et tisser des liens entre des mondes de différentes cultures. A Madagascar, par exemple, la Fondation électrifie 7 localités du sud de l’île par générateur solaire associé à un réseau de distribution locale. Près de 10 000 personnes disposeront d’électricité. – Pour en savoir plusenergiespourlemonde@energies-renouvelables.org

2012

« Face à la crise et au vieillissement, imaginons de nouveaux liens entre les générations » L’année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle, lancée le 17 janvier dernier à Copenhague, nous interroge sur la nécessité de préserver le lien social entre les individus, quels que soient leur âge, leurs origines et leurs cultures, pour rester en interaction avec le monde extérieur et affronter ensemble les difficultés d’aujourd’hui. Sorties de la sphère économique et du monde du travail, de nombreuses personnes âgées sont en effet victimes de solitude et d’isolement. Et ce phénomène risque largement de s’aggraver puisque le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus pourrait quasiment tripler d’ici à 2050 ! Par ailleurs, une certaine forme de repli sur soi et un manque d’ouverture au monde sont observés dans la jeunesse française. D’après une enquête de la Fondation pour l’innovation politique reprise par Le Monde, seulement 47 % des 16-29 ans se disent ainsi satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent, et la plupart sont pessimistes quant à leur avenir. Ces fractures intra-générationnelles entrainent également un délitement du lien intergénérationnel. Le déséquilibre démographique entre jeunes et anciennes générations, lié en partie à un départ progressif des baby boomers du monde du travail (et à une arrivée difficile des jeunes), met en péril notre modèle social, et pas seulement celui du régime des retraites par répartition. Le croisement des sensibilités et des connaissances intrinsèques à chacune des générations se décompose progressivement au profit du communautarisme des âges. Des conflits pourraient même voir le jour, notamment sur le partage des dettes économiques et écologiques. Ainsi, 39 % des jeunes déclarent ne pas être d’accord pour payer la retraite de leurs aînés[[Selon la même enquête de la Fondation pour l’innovation politique]]. Pour faire face à la situation, l’Etat est loin d’être le seul acteur : une dynamique de terrain s’est enclenchée. Les collectivités, les associations et de plus en plus d’entreprises sont en train d’imaginer des solutions concrètes pour permettre aux différentes générations de vivre en harmonie dans un contexte de crise et de précarité. L’ Observatoire du management intergénérationnel, dit OMIG (voir encadré plus bas), s’emploie par exemple à accompagner les entreprises dans une gestion idéale de la diversité générationnelle, tandis que de nombreuses collectivités et associations proposent des initiatives adaptées aux nouvelles donnes sociales comme l’entre’aide des étudiants et des personnes âgées. Le principe de solidarité intergénérationnelle a ceci d’essentiel qu’il vise à partager équitablement entre toutes les générations les dommages comme les bénéfices de l’histoire sociale, répartissant ainsi au mieux les richesses de son temps. La responsabilité de chacun est de raisonner à l’échelle de la société et d’accroître le bonheur présent, sans compromettre celui des générations à venir. Tous liés par des responsabilités et obligations mutuelles, il faut assumer les charges et les héritages de nos prédécesseurs tout en veillant aux décisions qui engagent le sort de nos descendants. Intégrer efficacement les jeunes dans la société, garantir le bien-être des seniors en fin de carrière, veiller sur la santé de chacun, partager les richesses et les expériences dans un contexte de crise et de vieillissement de la population : voilà les défis qu’il nous faut aujourd’hui relever. L’équipe du Comité 21
Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations
Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations
SOLIDARITE DANS LES TERRITOIRES

Nord Pas-de-Calais

Le Nord fait rimer réinsertion sociale avec solidarité intergénérationnelle
La ville de Valenciennes, le Conseil général du Nord et le Centre communal d’action sociale-CCAS de Valenciennes ont élaboré des projets de cohésion sociale et de solidarité entre les territoires et les générations. Le projet « Jardins du Coeur », créé il y a vingt ans en partenariat avec l’Etat, le Conseil régional Nord Pas-de-Calais, et le Fonds social européen, est une structure de réinsertion visant à créer et retisser du lien social à travers des activités de jardinage, menuiserie, manutention… Ces activités concernent 60 allocataires des minima sociaux habitant Valenciennes. La Ville a mis un terrain d’un hectare et demi à disposition pour la production de légumes biologiques. Deux serres agricoles y seront construites en 2012, ainsi que trois ruches, et des jardins partagés avec les habitants. Cette action réunit donc les riverains, les personnes en situation de handicap suivies par l’association de parents d’enfants inadaptés, des seniors, les jeunes d’Unicités… Le deuxième projet concerne l’ouverture d’une épicerie solidaire en juin 2012 sur le quartier de Saint-Waast. Elle est gérée par l’association PACT 59 (pôle d’amélioration du cadre de vie) et porte sur le suivi à long terme de 400 familles (avec un « reste à vivre » inférieur ou égal à 8 euros). Le CCAS sera le prescripteur des familles et assurera la coordination du suivi social dans le cadre d’un travail en réseau avec les services sociaux du territoire et notamment avec ceux du département. Un volume d’achat mensuel est défini et le bénéficiaire ne paye que 20 % du prix réel de vente des produits. L’accès à l’épicerie est soumis à la définition d’un parcours d’insertion (de 6 à 18 mois). – Contact : Yveline Lepillet

Courbevoie

« Bien vieillir et vivre ensemble » à Courbevoie
La ville de Courbevoie a obtenu le label « bien vieillir, vivre ensemble » du ministère des solidarités et de la cohésion sociale, suite aux actions menées sur son territoire en faveur du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle. Après la réalisation d’un audit auprès des seniors en 2010, les attentes et les besoins de ces derniers ont été mis à jour. Un plan d’actions a alors été élaboré en 2011 et sa mise en place (2011-2014) porte déjà ses fruits. On peut citer les cours gratuits à l’informatique et des ateliers mémoire, qui s’intègrent dans toute une série de mesures en termes de transport, de sécurité, d’intégration sociale, de santé et d’amélioration du cadre de vie. En projet ou déjà en cours de réalisation : la création d’un abri cimetière et de nouveaux bancs, des espaces verts, la mise en fonction d’un deuxième véhicule taxi, la mise en place d’AutoLib’, celle de Curviabus, la participation à la vie des quartiers de la Ville, le partage de l’espace public réfléchi avec le Conseil municipal des jeunes, la commission communale d’accessibilité aux personnes handicapées, l’ouverture de la maison de quartier Ulbach, un conseil des seniors, la construction d’un EHPAD en centre ville, une sensibilisation à l’escroquerie, etc. Les différents services de la mairie ainsi que des professionnels de la santé s’impliquent dans ce projet qui permet aux seniors de plus de 60 ans de bénéficier de nouveaux services et de se lier aux autres générations. – Contact : Sylvie Faivre

ESCEM

ESCEM repense la ville dans le contexte du vieillissement de la population
L’Escem organise les 21 et 22 mars prochains un colloque intitulé « Dynamiques des territoires : innovation, intelligence et bien commun », en partenariat avec la région Centre, la région Poitou-Charentes, le Réseau international d’intelligence territoriale (INTI), le Centre des jeunes, des dirigeants, des acteurs, de l’économie sociale (CJDES), le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD), l’Institut national du développement local (INDL) et la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (FEHAP).. L’objectif est de repenser les logiques économiques et sociales capables de dynamiser les territoires aux côtés d’experts, chercheurs, entrepreneurs, associations. En effet, dans le contexte de vieillissement de la population, le besoin de réfléchir aux nouvelles formes de solidarités locales et intergénérationnelles se fait sentir afin de réinterroger l’appropriation du territoire. La réflexion se fera notamment autour de termes aussi divers que « bien commun », mutualisation, intelligence collective, développement économique et humain… Beaucoup de participants étrangers de tous les continents seront présents à ce colloque compte tenu de la diversité au sein de l’INTI, réseau de centres de recherche animé par le CNRS. Les discussions porteront notamment sur les relations entre solidarités et santé, les formes de mutualisation pour un développement local, les logiques sociales et économiques au sein des organisations ou encore sur la fin de l’enclavement territorial. – Pour en savoir plus – Contact : Valérie Prévost

ENTREPRISES AU SERVICE DE TOUTES LES GENERATIONS

CASDEN

Alter Ego, une offre de crédits pour les ascendants ou descendants des Sociétaires CASDEN
Banque coopérative de l’éducation, de la recherche et la culture, la CASDEN a développé l’offre Alter Ego pour les proches de ses sociétaires. C’est la traduction de l’esprit de solidarité et d’égalité de la CASDEN autour du principe : « Pour vos enfants (ou vos parents), on fait comme pour vous » et la traduction concrète de la solidarité intergénérationnelle. Une de ses filiales accorde ainsi des prêts aux ascendants ou descendants des Sociétaires CASDEN qui n’ont pas la qualité pour devenir eux-mêmes sociétaires. Concrètement, les sociétaires CASDEN cèdent à leurs proches tout ou partie de leurs points CASDEN, cumulés grâce à leur effort d’épargne. Ceux-ci peuvent alors bénéficier des mêmes conditions d’emprunt que leurs parents : même grille de taux, mêmes frais de dossiers, assurance, pas de demande de garantie ni de caution dans la plupart des cas… – Contact : Stéphanie Guillas

SFR

La Fondation SFR promeut les nouvelles technologies auprès des personnes âgées
Dans l’objectif de favoriser l’égalité des chances, la Fondation SFR a renouvelé son appel à projets lancé en 2011 : « Le numérique solidaire en faveur des personnes âgées ». Cet appel se place dans la continuité des actions de la Fondation de soutien aux personnes en situation de fragilité physique ou sociale. Par cette action, la Fondation SFR encourage la réalisation de projets associatifs permettant d’améliorer le quotidien des personnes âgées à travers l’utilisation des nouvelles technologies. En 2011, trois projets lauréats ont été récompensés. Les dotations reçues allaient de 25 000 à 30 000 euros, et un accompagnement en mécénat de compétences leur a été offert. Ces projets étaient Le projet «Voisin-Âge», lauréat du Grand Prix des collaborateurs SFR ; Le projet de l’association Old’Up, gagnant de la mention spéciale Innovation, et Le projet « 120 ans », lauréat de la mention spéciale Citoyenneté. En juin 2012, la Fondation SFR lancera la deuxième édition de cet appel à projets. – Contact : Emmanuelle Potin

LE VIEILLISSEMENT ACTIF

Des Enjeux et des Hommes


Conseil, formation, accompagnement pour mobiliser des seniors au profit de l’intérêt général
Au regard de l’évolution démographique, la place et le rôle des seniors dans ce nouveau monde grisonnant seront déterminants au regard des équilibres économiques, sociaux et sociétaux. Une part importante de notre vie sociale repose sur le bénévolat (sport, culture, action sociale, solidarité…). Les associations, dont le rôle en matière de maintien du lien social va croissant, voient les 700 000 nouveaux retraités chaque année comme un vivier exceptionnel pour renforcer leurs actions. Des Enjeux et des Hommes et Jubilacion se sont donc associés pour proposer un accompagnement des seniors afin de mieux gérer leur fin de carrière, élaborer un projet de retraite active et engagée, les orienter en toute connaissance de cause vers le secteur associatif et faciliter leur intégration. Ils ont notamment conçu un dispositif de formation, appuyé sur des méthodes pédagogiques innovantes (world café, théâtre, forum, interventions d’experts du secteur associatif, ateliers…) destiné aux entreprises et collectivités qui recherchent des solutions opérationnelles pour relever ce défi. Pour les entreprises, c’est une façon de répondre aux nouvelles obligations du Plan seniors, d’enrichir la politique RSE, et de maintenir les salariés seniors dans une dynamique et une motivation jusqu’à leur départ. Les salariés du public comme du privé peuvent alors se projeter dans l’avenir de façon positive en s’appuyant sur leurs compétences et acquis professionnels. – www.jubilacion.fr. – Contact : Agnes Rambaud

Angers

Savoir adapter l’environnement social et physique aux besoins de tous les âges à Angers
La ville d’Angers et son Centre communal d’action sociale s’engage dans le label « Villes amies des aînés » de l’Organisation mondiale de la santé. Cette démarche multi-partenariale et de concertation des habitants a pour objectif d’adapter l’environnement social et physique aux besoins des personnes âgées et ainsi de favoriser leur intégration à l’environnement urbain et à la société. Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement de la Ville et de ses partenaires déjà très présents pour favoriser le vieillissement actif et l’intergénérationnel. Concrètement, cela se traduit par un soutien important de l’engagement solidaire des seniors, un dispositif d’accompagnement des parcours des seniors et de leur engagement, une préparation à la retraite, des formations de soutien à l’engagement bénévoles, des temps individuels et/ou collectifs d’échanges… 500 bénévoles sont actuellement engagés dans le tissu associatif angevin et dans le champ de l’économie sociale et solidaire. Egalement, des actions et des projets dans le cadre de la démarche Mix’âges favorisent le lien social et intergénérationnel, avec l’aide des bénévoles et de professionnels. Parmi elles l’« action Bib’à dom » (soutien par des bénévoles au public isolé à domicile pour favoriser l’accès à la culture), ou encore la formation et le tutorat de seniors auprès de jeunes en difficultés financières, dans le but de soutenir ces derniers dans l’obtention du permis de conduire ou plus largement dans leur parcours d’insertion. Le soutien aux élèves en alternance professionnelle pour le passage de leurs examens fait également partie des actions engagées. – Contact : Rose-Marie Veron

Bordeaux

Bordeaux mène des ateliers de fabrique Seniors
La délégation au développement durable a organisé en 2011 une série de rencontres Agenda 21 dans les Clubs Seniors de la ville de Bordeaux. En effet, peu de seniors assistent aux réunions de concertation publiques. Ainsi, la délégation a décidé d’organiser des « ateliers de fabrique Seniors ». Ces ateliers reposent sur le principe d’un jeu et de deux accessoires. Une présentation en images des enjeux de développement durable de Bordeaux (20 minutes), ainsi qu’un objet transitionnel, une nappe en plastique représentant le plan de leur quartier permettent d’engager la discussion. Il est ensuite proposé aux participants de devenir « experts » en développement durable, en donnant leurs idées sur des questions telle que la préservation de la ressource en eau, les modes alternatifs de transport, le tourisme ou l’érosion de la biodiversité (1h). Pour le Pôle Senior en charge de l’animation des Clubs Seniors, ce fut une occasion d’aborder un nouveau sujet et d’intégrer une dimension citoyenne et responsable à leurs activités habituelles. 160 personnes ont participé à ces ateliers avec enthousiasme : heureux de mieux comprendre des questions d’actualité, d’être sollicités dans leurs connaissances, appréciations et leur savoir-faire, et d’être associés en tant que citoyens à part entière. – Contact : Brigitte Beau Poncie

Couëron

Le Conseil des Sages de Couëron à l’initiative du site intergénérationnel Bessonneau
En 1996, la ville de Couëron a mis en place un Conseil des Sages composé de citoyens de plus de 55 ans, et élu par les habitants du même âge. Ses membres apportent leur expérience et sont force de réflexion et de propositions sur tous les dossiers concernant la vie de la cité. Le Conseil a par exemple été à l’initiative du projet de site intergénérationnel Bessonneau qui vise à permettre à des populations d’âges et de revenus différents de vivre ensemble de façon harmonieuse. Ce projet comprendra à terme 101 logements, dont 50% de logements sociaux (20 sont réservés à des personnes âgées ou handicapées). Un foyer ADAPEI (Association départementale des amis et parents de personnes handicapées mentales) de 24 résidents, deux centres médico-sociaux et une crèche associative ont été inaugurés en janvier dernier. Une animatrice interviendra à la crèche pour faciliter les échanges entre jeunes et personnes âgées, qui partagent déjà une salle d’activités, une cuisine et deux jardins. – Contact : Emmanuelle Albert

« VIVRE ENSEMBLE »

Pays de la Loire

Un projet de cohabitation intergénérationnelle en Pays de la Loire
Un projet de cohabitation intergénérationnelle est né à Nantes et à Saint-Aignan de Grand Lieu, suite au partenariat signé par la Direction régionale Pays de la Loire, la Fondation SNCF et l’association Nantes’Renoue. Ces acteurs ont donné le coup d’envoi d’un dispositif d’envergure, axé sur le vivre ensemble et l’intergénérationnel. Il va permettre de mettre en relation des seniors – qui disposent d’un espace libre dans leur habitation – avec des jeunes en recherche de logement. L’idée dépasse la simple colocation dans le sens où il s’agit de (re)créer du lien entre les générations au travers notamment de la mise en place d’animations, de formations aux gestes qui sauvent, mais aussi de l’aménagement d’un local destiné à accueillir des réunions conviviales entre locataires de tous âges. Cet espace est mis à disposition par le bailleur social Aiguillon Construction. – www.nantesrenoue.com – Contact : Fondation SNCF Pays de la Loire

Nièvre

Des familles niévroises accueillent des personnes âgées ou handicapées
Le projet territorial Nièvre 2021 inscrit les axes de réflexion du groupe « Revendiquer les ainés » autour de l’intergénérationnel et prolonge les actions du schéma gérontologique. Ce projet du Conseil général de la Nièvre permet de fédérer les associations, les EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), les associations d’usagers, les ainés ruraux, la fédération des centres sociaux, les structures d’aide à domicile, la Croix rouge française, les principales caisses de retraite, les agents du Conseil général, des représentants du secteur handicap. Ainsi des actions intergénérationnelles sont actuellement en cours de réflexion dans les 32 cantons nivernais afin de valoriser les seniors et de répondre aux attentes en matière de santé et de prévention. Un service aux personnes âgées et handicapées est historiquement implanté dans la Nièvre : l’accueil familial social à destination des personnes âgées ou handicapées. Les familles sont réparties sur l’ensemble du territoire et accueillent à leur domicile au sein de leur famille au maximum trois personnes. Des liens intergénérationnels très importants se tissent et permettent aux personnes accueillies d’avoir une vie hors des établissements. Des enfants des accueillants prennent parfois le relais de leur parents âgés pour continuer l’accueil. Cette vie leur permet de travailler en Etablissement et service d’aide par le travail (ESAT), de bénéficier d’un accueil de jour, et d’un établissement la semaine. Certains sont accueillis dans la même famille depuis leur enfance. Un suivi mensuel est réalisé pour s’assurer du bien-être moral, physique et psychologique des personnes. – Contact : Nathalie Pinault

Regain d’Anjou

Un projet ambitieux d’habitat participatif et intergénérationnel à Angers
Au sein de l’écoquartier des Capucins, à Angers, le Regain d’Anjou est un projet immobilier de 30 logements porté par des personnes souhaitant partager leur quotidien avec toutes les générations. Le projet, soutenu par la ville d’Angers, se fonde sur les valeurs de convivialité, de solidarité intergénérationnelle et de respect de l’environnement. Les concepteurs font le pari de l’entraide intergénérationnelle (environ la moitié des habitants aura plus de 50 ans). Les seniors seront reconnus comme acteurs à part entière de la vie du quartier et pourront transmettre leurs compétences et savoir-faire. Les jeunes parents trouveront une aide au quotidien (aide aux devoirs, garde des enfants etc.). Des espaces seront mutualisés et gérés de façon coopérative afin de créer du lien social entre les habitants (buanderies partagées, bureau associatif, chambres d’amis, atelier de bricolage, potagers…). La Société d’aménagement de la région d’Angers (SARA) soutient également la démarche de Regain d’Anjou, qui est accompagnée par « Toits de choix ». La livraison est prévue pour 2014. – Contact : Chantal Ollivault-Bompas .

GENERATIONS ET CULTURES

Finistère

Le kaléidoscope 2012 est lancé dans le Finistère
Un projet départemental intitulé « Kaléidoscope » a été créé en 2008 par le Conseil général du Finistère, avec pour objectif de faire évoluer les représentations sur les jeunes, de combattre les idées reçues et de favoriser les rencontres entre jeunes, élus, adultes, parents… Il s’agit d’une initiative émanant de plusieurs institutions (Conseil général, Caisses d’Allocations Familiales, Etat, Direction départementale de la cohésion sociale), Inspection académique, Mutualité sociale agricole, etc.) et de fédérations d‘éducation populaire, et faisant suite à un travail de recherche sur « les comportements et expressions de jeunes ». En moyenne tous les ans, 60 actions de jeunes ou de structures sont valorisées dans tout le département, permettant les rencontres et échanges entre jeunes et adultes. Depuis 2011, chaque porteur de projet s’engage en outre en matière de développement durable à travers une charte éco responsable. En 2012, pour sa cinquième édition, l’opération Kaleidoscope se déroulera du 30 mars au 16 avril 2012. Durant cette période, c’est un véritable kaléidoscope des initiatives et des engagements des jeunes que le Groupe interinstitutionnel jeunesse animé par le Conseil général propose de faire découvrir partout dans le Finistère. Les jeunes finistériens ont alors l’opportunité de montrer leurs talents et leurs capacités à mettre en ½uvre des actions, et invitent pour cela les citoyens, les parents, la presse à les rencontrer près de chez eux. – Pour en savoir plus. – Pour visionner la vidéo de kaléidoscope 2011 réalisée par une association de jeunes Torr-Penn production. – Contact : Guillaume Brillant

Institut municipal d’Angers

Etudiants, retraités, salariés et chômeurs se retrouvent à l’Institut municipal d’Angers
L’Institut municipal d’Angers est un service de la ville d’Angers qui s’inscrit dans la volonté municipale d’éducation et de formation tout au long de la vie. Il propose des cours de langues (allemand, anglais, espagnol, italien, français langue étrangère, français), de mathématique, philosophie, psychologie, communication et estime de soi. Ces cours sont gratuits, en accès libre, et sans inscription, à l’exception des cours de langues payants, à effectif limité et à tarifs très attractifs. L’Institut propose aussi près de 220 conférences par an, également gratuites et libres d’accès, recouvrant des domaines aussi divers que l’histoire, le patrimoine, les sciences, l’architecture, l’histoire de l’art, la musique, le cinéma, la philosophie, le droit, la géopolitique, la littérature, la géographie… L’Institut accueille un public de retraités, de salariés, de personnes sans emploi et d’étudiants, de toutes catégories socioprofessionnelles et de tous les continents (jusqu’à 47 nationalités ont été recensées). 1 500 à 2 000 personnes, en moyenne, participent chaque semaine à ses activités. Un bon moyen de s’inscrire dans l’« Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle ». – www.angers.fr/institutmunicipal. – Contact : Bernard Lecoq

Changé

Le patrimoine communal créateur de liens entre les générations à Changé
Dans le cadre de son Agenda 21, la ville de Changé a décidé d’agir pour sauvegarder la culture orale changéenne. C’est ainsi qu’une action de développement d’une « culture numérique » est mise en place pour mettre en valeur le patrimoine culturel lié aux neuf lavoirs présents sur le territoire, et qui seront réhabilités. Les anciens de la commune sont étroitement associés au projet. L’objectif est de présenter aux habitants et visiteurs la vie autour de ces lieux culturellement importants et de transmettre cette mémoire aux nouvelles générations. Panneaux explicatifs, témoignages de personnes ayant connu ces lavoirs, films, photographies anciennes, soirée mémoire, outillage, matériel de lavage, sont autant d’idées proposées par les habitants pour susciter des échanges entre les générations sur la vie passée. – communication@mairie-change.fr

Euromed Management

La Maison de l’intergénération verra le jour en 2013 à Marseille
Dans une société marquée par l’économique et l’individualisme, réinterroger le « vivre ensemble », le « faire ensemble » et donc le lien social entre générations est le pari porté depuis de nombreuses années par l’ACLAP (Association pour l’accueil et l’aide aux personnes âgées). Ce pari prendra prochainement forme en 2013 dans la « Maison de l’Intergénération ». Ce lieu se veut être un laboratoire pour expérimenter de nouvelles formes de dialogue et d’entraide entre les générations, en réinterrogeant les catégorisations sociales dans lesquelles on enferme et on cloisonne les individus. Discuter pour mieux comprendre le passé et le présent est un atout pour construire l’avenir. Au sein de ce lieu polymorphe, les acteurs publics et économiques, les chercheurs, les associations et les citoyens seront invités à repenser des phénomènes tels que l’isolement, la pauvreté, l’exclusion, la dépendance, la perte de mémoire collective et des savoirs… Ce projet, porté par l’ACLAP, en partenariat avec l’IFAC Provence, réunit déjà de nombreux partenaires tels que la Fondation Caisse d’Epargne, des mutuelles (comme Réunica, Malakoff Médéric), des acteurs publics (par exemple la Mairie du 4/5, la ville de Marseille et son CCAS). Il est accompagné dans son développement par Corinne Grenier professeure-chercheure à Euromed Management, coordinatrice du Pôle santé/social et responsable du Mastère spécialisé MS MSAS (Management des structures d’action sociale et de santé). – Contact : Corinne Grenier

Sciences Com’

Quelles relations entre les générations au travail ?
FACE Atlantique (Fondation agir contre l’exclusion), Entreprises dans la cité, Escalade entreprises, l’Institut Kervégan et Sciences Com’ lancent une étude de vaste ampleur sur les relations intergénérationnelles au travail. Ce questionnaire en ligne s’adresse à toutes les personnes ayant cumulé plus de six mois de vie professionnelle. L’étude a pour objet de mieux comprendre les relations entre les générations dans le monde du travail. Après le partage des résultats, des pistes pour améliorer le « travailler ensemble » entre les générations seront identifiées. – Accès au formulaire. – Contact : Pierrick Jubé

TIC AU SERVICE DES SENIORS

Caisse des Dépôts

« E-Seniors », un portail de services à destination des seniors
Dans son rôle de soutien au développement de services publics numériques, la Caisse des Dépôts a initié en janvier 2007 le projet de portail territorial « e-Seniors », en accord avec le ministère délégué aux personnes âgées. En effet, l’information disponible sur internet pour les personnes âgées reste extrêmement dispersée, mêlée à des masses de données disparates et par conséquent d’un accès difficile. L’objectif de « e-Seniors » est de faciliter l’insertion des seniors dans la vie locale, de leur faciliter l’accès aux services publics, médico-sociaux et sanitaires, de leur simplifier les démarches administratives, et ainsi de contribuer à leur autonomie. Il remplit, de ce fait, les quatre fonctions suivantes : informer les citoyens en leur livrant une information publique actualisée ; soutenir les agents en charge de l’information des seniors (agents des mairies, des Clic…) ; coordonner les acteurs concourant à l’accompagnement du vieillissement dans les territoires, et contribuer à la gestion de la relation avec les citoyens. La réalisation du portail « e-Seniors » est le fruit de partenariats actifs tant au niveau national, avec la Documentation française et l’Agence nationale des services à la personne, qu’au niveau local. Dans une première phase, le département de la Manche, celui de l’Oise et la communauté urbaine de Dunkerque ont contribué à la définition des contenus du portail. Dans une deuxième phase, le département de la Manche a expérimenté le site pilote développé et a ainsi participé à son évolution. – www.senior.manche.fr. – Contact : Liliane Piot

Institut TELECOM

L’Institut TELECOM investie les TIC aux domiciles des personnes dépendantes
Un atelier « EHPAD intelligente vs. Maison de retraite sans murs » s’est tenu le 29 février à Paris, organisé par l’Institut TELECOM/CNRS IPAL. L’objectif est de proposer une solution viable socialement et économiquement qui permettrait de préserver la qualité de vie des personnes en perte d’autonomie, à leur domicile, en offrant le même niveau de services que dans les résidences spécialisées. Ce « plan dépendance » vise à faire communiquer le monde de l’aide à domicile et des aidants naturels avec le monde de la technologie et des plateformes techniques pour accroître l’autonomie des personnes dépendantes. Aboutir à une sorte de maison de retraite sans murs, voilà l’objectif qui passe par l’adaptation des TIC aux domiciles de particuliers, notamment avec la réorientation des usages pour optimiser la relation aidant-aidé in situ et à distance. C’est également un moyen de revaloriser les métiers d’aidant de proximité et de permettre à de nouveaux acteurs économiques aux services innovants d’émerger. Qu’il s’agisse d’intégrer des solutions technologiques dans les maisons de retraite et les EHPAD pour y améliorer la qualité de vie, ou de maintenir ces personnes à domicile en utilisant les technologies pour favoriser la relation aidants-aidés, toutes les solutions de ce type sont abordées pendant cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la Chaire internationale en cours de montage « Qualité de vie des personnes des personnes âgées dépendantes », soutenue par la Fondation Télécom et la Mutuelle Générale. – Contact : Mokhtari Mounir

Telecom Bretagne

Le Projet Amalys : des services multimédia pour maintenir le lien social des seniors
Le projet Amalys (Aide au maintien du lien social) s’adresse aux personnes âgées et/ou dépendantes vivant en institution ou à domicile. Coordonné par Telecom Bretagne et soutenu par l’Agence nationale de recherche dans le cadre du programme Emergence, il vise à offrir à ces personnes des services d’aide par l’image via la télévision, le média plébiscité par cette population. Il s’agit de tirer les bénéfices des technologies du Web 2.0 et des réseaux sociaux pour un public qui en a le plus besoin et qui paradoxalement n’y a pas accès. Deux expérimentations dans des maisons de retraite de Brest et de Lannion ont permis de valider l’usage du service. L’un des résultats du projet est la création de la start-up Elderis dans le but de bénéficier du transfert de technologie de Télécom Bretagne et de commercialiser les services imaginés par le projet. – Contact : André Thépaut

ACTIVITÉS LUDIQUES POUR PETITS ET GRANDS

Vosges

« Par 4 chemins », un festival de colport’âge en terres vosgiennes !
Depuis trois ans, le Conseil général des Vosges organise en juin un festival intergénérationnel itinérant qui sillonne les Vosges sur quatre chemins, en portant des valeurs sociales, environnementales et culturelles. Pendant dix jours, chaque matin, des randonnées, le plus souvent accessibles à tous, permettent au grand public de cheminer accompagné par des artistes, des conteurs, des guides environnementaux. Ces randonnées se terminent par des spectacles donnés l’après-midi. L’objectif est de lever les préjugés sur le grand âge et de favoriser l’accès à la culture de tous y compris des personnes âgées en résidence ou à domicile. L’édition 2011 a rassemblé 4 500 spectateurs, randonneurs ou pique-niqueurs, 39 spectacles, 41 communes traversées, 148 bénévoles. Elle a fait l’objet d’un carnet de voyage du festival, illustré par Karine Maincent, jeune artiste en résidence. L’édition 2012 devrait être encore plus riche, avec du tricot urbain, du paysage, du sound painting et un festival éco-responsable. – Contacts :

Besançon

Besançon fait marcher toutes les générations
La ville de Besançon met en place depuis quelques années une politique de solidarité entre les générations qui se traduit par de nombreux projets. Reconnue par l’UNICEF « Ville amie des enfants » en 2005, et depuis peu par l’OMS « Ville amie des aînés », Besançon favorise le partage et les échanges intergénérationnels grâce à des activités communes. Chaque année en avril et depuis 2010, tous les âges marchent ensemble au c½ur de la ville, au rythme qui leur convient, à chacun selon ses capacités et sur des distances appropriées. A cette occasion, le soutien des uns pour les autres est primordial. Cette marche permet d’associer de nombreux services de la Ville et du Centre communal d’action sociale et un très grand nombre associations (Clubs 3ème âges, Fédération française de randonnée, Europe directe, Scout et guides de France, Ligue protectrice des oiseaux, Union française des oeuvres laïques d’éducation physique, Francas…). Cette manifestation mobilise entre 350 et 400 personnes. – Contact : Rokaya Toubale

Mayenne

La ville de Mayenne facilite les liens intergénérationnels autour du jeu des énigmes
En 2011, avec le concours de l’association ID Environnement, la ville de Mayenne a organisé lors de la Semaine du développement durable un jeu intergénérationnel avec des équipes mixtes rassemblant des jeunes du centre de loisirs et des personnes âgées du foyer Résidence. Ce foyer est géré par le Centre communal d’action sociale de Mayenne (CCAS) et accueille les retraités valides de plus de 60 ans. De multiples activités leur sont proposées, occasions de rencontres et de sorties. Pour la Semaine du développement durable, ces personnes âgées ont pu tisser des liens avec les enfants du Club Nature (8-11 ans) autour d’énigmes portant sur la biodiversité du parc des loisirs. Forte de cette expérience, la Ville va poursuivre ces échanges lors de l’édition 2012 sur le thème de l’arbre. Cette fois-ci, les jeunes du Club Nature se chargeront de planter des arbres avec les personnes âgées du foyer afin de reconstituer la trame bocagère de la Ville. – Contact : Jean-Pascal Henri

Orléans

A Orléans, le potager réunit petits et grands pour instaurer des réflexes de solidarité
Favoriser la rencontre des âges, valoriser le rôle de chacun par une activité partagée et créer des liens pérennes constituent des axes forts de l’Agenda 21 d’Orléans et de la politique d’animations en faveur des seniors. Un projet de rencontres pédagogiques autour du jardinage réunit tous les quinze jours les élèves de grande section maternelle/primaire de l’école privée Bourdon Blanc et les résidents d’un des trois logements-foyers gérés par le CCAS (la résidence Isabelle Romée). A cette occasion, des entretiens intergénérationnels ont lieu, et les plants semés dans la cour de l’école maternelle du groupe scolaire sont récoltés. Des goûters partagés et une sortie commune de fin d’année scolaire agrémentent et ponctuent également les temps d’échanges. De plus, trois résidentes du foyer ont accentué le lien tissé en apportant leur aide à des élèves en grande difficulté scolaire, une fois par semaine. Le projet a été mené par la mairie d’Orléans, en partenariat avec le Centre communal d’action sociale (service aînés), ainsi qu’avec l’aide de bénévoles de la société d’Horticulture d’Orléans Loiret (SHOL) et Espaces Verts (espace public de la mairie d’Orléans). – Contact : Jonathan Morice

Saint-Avé

2012 : année de l’intergénération à Saint-Avé
Jeunes et aînés ont mené un projet commun dans le cadre de la solidarité intergénérationnelle promue à Saint-Avé pour 2012 : la réalisation d’une fresque pour embellir le mur du local poubelle de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Eviter le fossé intergénérationnel et permettre à chacun de trouver sa place dans la ville est l’un des objectifs majeurs de l’Agenda 21 « Saint-Avé 2030 », voté en novembre 2011 par le Conseil municipal. En partenariat avec l’EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), des associations de retraités, des structures enfance jeunesse et les écoles, de nombreuses actions ont lieu régulièrement pour favoriser le lien entre les jeunes et les personnes âgées de la commune : rencontres, sorties, ateliers (informatique, jeux, cuisine), « rallye interquartiers intergénérations »… 2012 verra aussi la création d’un Café des âges, lieu qui rassemble ponctuellement élus, opérateurs de terrain, universitaires, retraités et leurs familles, citoyens, dans le but de débattre de façon interactive autour de l’appel « Vieillir c’est vivre : dîtes-le ! ». Le but est de déboucher sur des préconosations à diffuser aux divers niveaux de pouvoirs locaux et nationaux. A noter que pour encourager la solidarité générationnelle et partager cet objectif avec l’ensemble des habitants et associations locales, la Ville a choisi pour thème de 2012 « l’année de l’intergénération ». – Contact : Christelle Lanoë

Odcvl

Odcvl, comptoir de projets éducatifs : pour des séjours de vacances intergénérationnels
Après la vente aux enchères solidaire qui a permis d’offrir à 24 enfants une journée d’initiation au ski de piste, Odcvl, association de l’éducation populaire et du droit aux vacances pour tous, travaille cette année plus particulièrement sur un séjour pour « renforcer les solidarités ». Une stagiaire de Master 2 Métier de la culture et interculturalité (Université de Nancy) viendra renforcer l’équipe de volontaires pour créer un séjour intergénérationnel. Ce projet a pour vocation de réunir des familles (enfants et parents) et des personnes âgées isolées lors d’une période de vacances dans un des centres d’Odcvl, à la période de Noël. Au programme : jeux, visites, découvertes où anciens et plus jeunes pourront partager des moments de vie. La finalité va bien au-delà du séjour, puisque l’objectif est de créer de véritables liens entre les générations, dans l’idée que ces liens aboutiront à des échanges et des rencontres entre les familles et les personnes âgées. – Contact : consultante@odcvl.orgwww.odcvl.fr

 

Comité 21, le réseau des acteurs du développement durable

Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable. Il a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire. Composé de quatre collèges, il réunit les parties prenantes concernées en France : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (d’environnement, de développement, de solidarité locale, de défense des droits humains …), institutions, établissements d’enseignement supérieur et médias. Ce réseau de plus de 400 adhérents fonde son action sur le partenariat pluri-acteurs et sur l’action concrète. Le PNUE et le PNUD en sont membres de droit.

Trois objectifs :

  • Réseau par excellence : en animant une plateforme d’échanges et d’innovation au service du développement durable, alimentée par l’expertise et la diversité de ses adhérents ;
  • Conduite du changement : en offrant des outils pratiques et des services pour aider ses adhérents dans la mise en œuvre du développement durable ;
  • Innovation et prospective : en s’efforçant d’être un élément moteur des réflexions prospectives sur le développement durable. A ce titre, le Conseil d’administration a décidé de constituer un Comité de prospective, présidé par Bettina Laville, composé d’experts, d’économistes et de philosophes, lui permettant de nourrir ses travaux.

Trois axes de travail :

  • Accompagner l’éducation au développement durable ;
  • Ancrer le développement durable dans les territoires ;
  • Promouvoir un développement économique responsable et un tourisme durable.


132 rue de Rivoli – 75001 Paris
tél.: 01 55 34 75 21 – fax : 01 55 34 75 20
comite21@comite21.org

agenda21france.org
comite21.org

Rechercher toute l’info du Comité 21 disponible sur CDURABLE.info

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