Le lombricomposteur (ou vermicomposteur) est un composteur amélioré qui fonctionne grâce à l’action des vers. Le but est de recycler ses déchets ménagers (jusqu’à 30%) chez soi, pour désengorger les déchetteries et faire une action éco-citoyenne. Le résultat de la transformation de ces déchets est un terreau très riche, et du thé de vers, un jus également riche à utiliser dilué comme engrais pour vos plantes. Mais en plus, le lombricompostage ne génère pas d’odeur, contrairement aux idées reçues. Vous pouvez donc l’installer dans votre cuisine, arrière-cuisine, balcon, cave, garage ou jardin ! Vous avez envie d’essayer ? Nous avons sélectionné deux modèles de lombricomposteurs chez Jardins Animés et réuni tous les conseils pour bien démarrer.
Le lombricomposteur, comment ça marche ?
C’est un composteur transformé pour accueillir les vers : il est composé de plusieurs plateaux, d’un couvercle protecteur contre les intempéries et pour une bonne ventilation, et d’un bac de récupération du jus à compost (ou thé à compost), engrais liquide riche et bio. L’ensemble du système offre des garanties de bonne ventilation et d’étanchéité pour une efficacité optimale et une simplicité de mise en œuvre. Ce qui n’est pas toujours le cas pour des modèles artisanaux.
Principes de fonctionnement des plateaux
Les vers mangent ce qu’ils trouvent dans leur bac, en se dirigeant vers le haut. Au départ vous ne mettez qu’un bac, recouvert du couvercle.
Les plus de ce produit, en plastique 100% recyclé, inventé en Australie (où un foyer sur 3 en possède un là-bas) : il est parfait pour les maisons avec garage, dans une cave ou à l’extérieur en le protégeant des pluies abondantes. Avec un volume de compostage de près de 50 litres, il convient bien aux familles de 4 personnes. Enfin, il est modulable et il est donc possible d’ajouter des plateaux supplémentaires.
Can-O-Worms ® est composé de 3 bacs ou plateaux, il disponible en plusieurs versions intégrant un kit de démarrage pour démarrer en toute tranquillité. Le kit de démarrage proposé par Jardins Animés est composé d’une brique, concentré de fibres, mélange de lin et de chanvre, de 6 litres (2kg) de calcaire (chaux) concassé pour rétablir un bon ph neutre, de 6 litres (2kg) de nourriture spéciale pour vers de terre pour les aider à démarrer le processus de compostage, d’un tapis d’humidité et d’un guide explicatif.
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Coralie de France 3 Côté Jardin a testé le lombricomposteur Can-O-Worms :
Ce modèle en plastique 100% recyclé, de forme carrée (40x40x h.50cm) s’adapte parfaitement en situation urbaine, sur terrasse ou balcon avec son toit breveté assurant une protection contre la pluie et une aération idéale. Composé de 2 bacs ou plateaux, il offre un volume de compostage de près de 30 litres. Son pack inclus les accessoires de montage, un sachet de fibre de coco (litière des vers), un guide explicatif et un tapis d’humidité. Modulable, il est possible d’ajouter des plateaux supplémentaires (avec 3 bacs, il convient pour une famille de deux personnes).
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Trois espèces ont été retenues pour leur qualité à ingurgiter de grosse quantité de nourriture (vos déchets) et à se reproduire rapidement :
Ils sont gloutons et peuvent ingurgiter jusqu’à 1 fois leur poids par jour de nourriture ! Ainsi avec un maximum de 6000 vers dans le lombricomposteur Can-O-Worms, le rendement peut atteindre jusqu’à 1.5 kg de compost par jour ! Très fertiles, un vers peut donner naissance à 500 vers dans une année.
Bon à savoir : vous ne pouvez mettre des vers de jardin dans le lombricomposteur et vice-et-versa, car ils ne se comportent pas de la même façon. Les vers de compostage sont des vers de surface. Tandis que les lombrics de jardin travaillent à aérer la terre, à plus de 10cm de profondeur.
Pour les pêcheurs : ces vers de compost vous seront très utile en tant qu’appât pour aller pêcher. Mettez les au réfrigérateur entre 2 et 4 degrés degrés et vous les conserverez vivant pendant plusieurs semaines.
Le menu des vers : Comme pour nous, plus la nourriture est variée, plus votre compost sera de meilleure qualité.
La nourriture appropriée : Épluchures de fruits et légumes - Sachets de thé, les filtres et marc de café - Coquilles d’œufs écrasées (aide à la digestion des vers) - Papier non imprimé et emballage cartonné (découpés en petits bouts -évitent l’humidité) - Poussière du sac aspirateur, cheveux et poils d’animaux - Litière de hamsters et gerbilles - Fumier de cheval et bouse de vache - Carton de papier toilette et rouleau d’essuie-tout - Sciures de bois
Nourriture à éviter : Oranges et citrons, trop acides - Graines de plantes - Restes de végétaux malades (peuvent déranger les vers) - Tontes de gazon et feuilles (augmente la température dans le système) - Déjections de chats et de chiens (portent des pathogènes humains) - Huile de cuisson, viande, résidus de poisson - Fromage, beurre, produits d’origine animale - Éviter les aliments contenant de la levure - Plus vous couperez vos déchets en petits morceaux, plus vous faciliterez le travail des vers et produirez du compost rapidement.
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Demandez votre bac bio pour trier vos biodéchets !
Le Cniid lance une campagne de mobilisation pour le tri des biodéchets. Rendez-vous sur le site de la campagne jeveuxmonbacbio.org pour signer la pétition et participer au recensement des initiatives de compostage partagé !
La campagne "Je veux mon bac bio" appelle les citoyens à se mobiliser pour interpeler les élus en charge de la gestion des déchets sur la mise en place d’une gestion séparée des biodéchets. A l’heure actuelle, ce sont plus de 90 collectivités qui ont formalisé la collecte séparée et beaucoup d’autres qui favorisent le compostage partagé et individuel. Ce sont autant de pratiques que nous devons encourager.
>> Vous aussi, demandez votre bac bio
La campagne du Cniid, soutenue par de nombreuses associations, s’inscrit dans le cadre national et européen de prévention et de valorisation des déchets et plus largement de la transition écologique. Les dispositions du Grenelle de l’environnement et des directives européennes relatives aux déchets encouragent la mise en place d’une gestion séparée des biodéchets. Si la France veut répondre aux objectifs du Grenelle qui fixe 45% de taux de recyclage des déchets ménagers et assimilés d’ici 2015 et 23% de production d’énergie renouvelable d’ici 2020, les biodéchets ne doivent plus être ignorés.
La poubelle d’un Français contient plus d’un tiers de biodéchets composés de matière organique. La priorité doit être la réduction de ces biodéchets : on gaspille plus de 20kg d’aliments par an et par personne. Restes de repas, fruits et légumes, pain et même des produits non déballés : ce sont autant d’aliments qui pour leur fabrication ont nécessité de l’eau, de l’énergie, des pesticides, des engrais et ont consommé de l’espace, tout ça pour finir dans nos poubelles sans passer par l’assiette. Il convient donc de réduire ce gaspillage pour n’avoir à composter que ce qui n’est pas consommable. Cependant, faute de tri à la source, ces biodéchets sont aujourd’hui majoritairement enfouis ou incinérés, générant des pollutions de l’eau, des sols et des émissions de gaz à effet de serre.
Parce que le tri des biodéchets sera bientôt aussi naturel que le tri des emballages : rendez–vous sur le site jeveuxmonbacbio.org pour signer la pétition et participer au recensement des initiatives de compostage partagé !