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Dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)

Tendances mondiales de l’investissement dans les énergies renouvelables 2011

211 milliards de dollars d'investissements dans le monde pour une transition positive vers une économie verte sobre en carbone et économe en ressources, dans le contexte de développement durable et d’éradication de la pauvreté

Le rapport Global Trends in Renewable Energy Investment 2011 (Tendances mondiales de l’investissement dans les énergies renouvelables 2011) a été lancé le 7 juillet : – Augmentation de presque un tiers des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables (211 milliards de dollars) – La Chine et les pays en développement sont désormais les plus gros investisseurs dans les énergies renouvelables à grande échelle, tandis que l’Allemagne prend de l’avance en matière d’installations solaires sur toiture – Tendance positive en matière de dépenses publiques en recherche et développement dans l’énergie renouvelable : hausse de plus de 120 %, à plus de 5 milliards de dollars

Les fermes éoliennes en Chine et l’installation à petite échelle de panneaux solaires sur les toits en Europe ont largement contribué à la hausse de 32 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables enregistrée l’année dernière, annonce le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur les tendances mondiales en matière d’investissements dans les énergies renouvelables (Global Trends in Renewable Energy Investment). L’année dernière, les investisseurs ont investi un montant record de 211 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit une augmentation d’environ un tiers par rapport à 2009 (160 milliards de dollars) et de 540 % depuis 2004. Pour la première fois, les pays en développement ont dépassé les pays développés en termes de « nouveaux investissements financiers », investissant dans des projets d’énergie renouvelable à des fins commerciales et dans la fourniture de fonds propres pour les sociétés spécialisées dans ce type d’énergies. Sur ce total, 72 milliards de dollars ont été investis dans les pays en développement, contre 70 milliards dans les pays développés, alors qu’en 2004, les nouveaux investissements dans les pays en développement représentaient environ un quart de ceux réalisés dans les pays développés. Le rapport « Global Trends in Renewable Energy Investment 2011 » a été préparé pour le PNUE par Bloomberg New Energy Finance, à Londres. Il a été présenté le 7 Juillet par Achim Steiner, sous-secrétaire général de l’ONU et directeur exécutif du PNUE, ainsi que par Udo Steffens, président de la Frankfurt School of Finance & Management ; l’ouverture au sein de cette école du Centre de collaboration sur le financement du climat et des énergies durables a également été annoncée. La Chine, avec 48,9 milliards de dollars de nouveaux investissements financiers dans les renouvelables (hausse de 28 %), a remporté la palme mondiale en 2010. Toutefois, d’autres régions émergentes ont également enregistré une solide croissance : – Amérique du Sud et centrale : augmentation de 39 % à 13,1 milliards de dollars ; – Moyen Orient et Afrique : augmentation de 104 % à 5 milliards de dollars ; – Inde : augmentation de 25 % à 3,8 milliards de dollars ; – Pays asiatiques en développement hors Chine et Inde : augmentation de 31 % à 4 milliards de dollars. Le rapport souligne également l’évolution positive des dépenses publiques en recherche et développement, qui ont des implications sur le développement à long terme des énergies propres. Cette catégorie d’investissement s’est en effet accrue de plus de 120 % à plus de 5 milliards de dollars. M. Steiner a commenté : « La croissance continue dans ce segment stratégique de l’économie verte n’est pas le fruit du hasard. La définition d’objectifs par les gouvernements, l’appui politique et les fonds d’incitation sous-tendent l’essor de l’industrie des renouvelables et mettent à notre portée la transformation tellement attendue de notre système énergétique mondial. » « La Conférence de l’ONU sur le changement climatique, qui aura lieu cette année à Durban, suivie du Sommet « Rio+20 » de 2012, au Brésil, seront d’excellentes occasions d’accélérer et de généraliser cette transition positive vers une économie verte sobre en carbone et économe en ressources, dans le contexte de développement durable et d’éradication de la pauvreté », a-t-il ajouté. « L’industrie de la finance continue de se relever de la récente crise financière », poursuit Udo Steffens, président de la Frankfurt School of Finance and Management. « Le fait que l’industrie demeure fortement engagée dans les énergies renouvelables montre qu’elle est convaincue des perspectives offertes par ce genre d’investissement. » « L’activité d’investissement dans le monde en développement ne conduit pas seulement à des innovations dans les technologies renouvelables. Elle va ouvrir de nouveaux marchés, puisque les premiers entrants promeuvent une gamme de nouveaux modèles économiques et soutiennent l’entreprenariat dans le monde en développement », explique Udo Steffens. Le rapport souligne que toutes les régions n’ont pas connu de croissance positive en 2010 : en Europe, les nouveaux investissements dans les projets d’énergies renouvelables à grande échelle ont en effet baissé de 22 % en 2010 (à 35,2 milliards de dollars), ce qui a été largement compensé par le sursaut des projets à petite échelle, notamment des panneaux solaires sur les toitures. D’après Michael Liebreich, directeur général de Bloomberg New Energy Finance : « L’essor de l’énergie solaire à petite échelle en Europe est largement dû aux tarifs de rachat, en particulier en Allemagne, ainsi qu’à une réduction nette du coût des modules photovoltaïques (PV). » Les investissements dans les « petites capacités distribuées » ont augmenté de 132 % en Allemagne, à 34 milliards de dollars, de 59 % en Italie (à 5,5 milliards de dollars) de 150 % en France (2,7 milliards de dollars) et de 163 % en République tchèque (2,3 milliards de dollars). Le prix par mégawatt des modules PV a baissé de 60 % depuis mi-2008, rendant l’énergie solaire bien plus compétitive dans un certain nombre de pays ensoleillés. Fin 2010, de nombreux pays se sont empressés d’offrir des tarifs PV moins généreux. Ainsi, l’Espagne et la République tchèque ont procédé à la baisse rétroactive de leurs tarifs de rachat pour les projets déjà opérationnels, ce qui a « érodé la confiance des investisseurs », explique le rapport. « D’autres gouvernements, tels que l’Allemagne et l’Italie, ont annoncé des réductions de tarifs pour les nouveaux projets, une mesure logique visant à refléter l’importante baisse des coûts technologiques. » Néanmoins, le marché du solaire à petite échelle devrait conserver sa vigueur en 2011, prévoit le rapport. Les coûts des technologies solaires, éoliennes et autres vont encore baisser, continue le rapport, ce qui constituera une menace croissante pour la prédominance des combustibles fossiles dans les années à venir. Au cours des dix dernières années, l’éolien est devenu la technologie renouvelable la plus mature, jouissant d’une position dominante qui semblait inattaquable par rapport aux sources d’énergie concurrentes. Le prix des éoliennes a baissé de 18 % par mégawatt ces deux dernières années, ce qui, comme dans le solaire, est le signe d’une concurrence féroce dans la chaîne d’approvisionnement. En 2010, l’éolien a continué de dominer en termes de nouveaux investissements financiers dans les projets à grande échelle (94,7 milliards de dollars, soit 30 % de plus qu’en 2009). Cependant, le solaire gagne du terrain si l’on compte les investissements dans les projets de petite taille, avec 86 milliards de dollars en 2010, en hausse de 52 % par rapport à l’année précédente. Avec 11 milliards de dollars investis, la biomasse et les projets de valorisation énergétique des déchets arrivent en troisième position, devant les biocarburants, lesquels avaient connu un essor en 2006 (20,4 milliards de dollars), avant de considérablement chuter (5,5 milliards l’année dernière). Les plus fortes progressions dans l’investissement total ont été observées dans les projets de petite taille (plus 91 % en glissement annuel, à 60 milliards de dollars), et dans les dépenses publiques de recherche et développement (plus 121 %, à 5,3 milliards de dollars), puisque davantage de « fonds incitatifs verts » promis après la crise sont arrivés dans le secteur. Deux domaines d’investissement ont chuté en 2010 par rapport à 2009, à savoir la recherche, développement et déploiement d’entreprise (3,3 milliards, soit une baisse de 12 %, les sociétés ayant réduit leurs dépenses face aux difficultés économiques), et la fourniture de capital-développement aux sociétés d’énergies renouvelables, par les fonds de capital-investissement (3,1 milliards de dollars, soit 1 % de moins). Le cours des actions des entreprises du secteur des énergies propres a reculé en 2010, l’indice WilderHill New Energy Global Innovation (NEX) s’étant replié de 14,6 %, sous-performant ainsi de plus de 20 % les indices des marchés actions. Cette performance reflète les inquiétudes des investisseurs quant aux surcapacités de l’industrie, aux coupes claires dans les programmes de subventions et à la concurrence des centrales électriques alimentées au gaz naturel bon marché. L’activité d’acquisition dans les énergies renouvelables, qui prend la forme de transferts d’argent plutôt que de nouveaux investissements, est passée de 66 milliards de dollars en 2009 à 58 milliards en 2010. Les principales catégories (rachats d’entreprises et acquisitions de fermes éoliennes et autres actifs) ont toutes deux baissé d’environ 10 %. Le prix peu élevé du gaz naturel (entre 3 et 5 dollars par million de BTU durant presque toute l’année 2010) a nui à la croissance des énergies renouvelables, explique le rapport. Ce prix est en effet bien inférieur à ce qu’il était au milieu des années 2000, avant qu’il n’atteigne le pic de 13 dollars en 2008. « Cela a incité les producteurs, aux États-Unis comme en Europe et ailleurs, à construire davantage de centrales électriques au gaz et pesé sur les dispositions des contrats d’achat d’électricité pour les projets d’énergie renouvelable », indique le rapport. Le PNUE et la Frankfurt School lancent le Collaborating Centre for Climate and Sustainable Energy Finance
Le PNUE et la Frankfurt School lancent le Collaborating Centre  for Climate and Sustainable Energy Finance
Le PNUE et la Frankfurt School lancent le Collaborating Centre for Climate and Sustainable Energy Finance
Le lancement du rapport marque l’ouverture du nouveau Collaborating Centre for Climate and Sustainable Energy Finance (centre de collaboration pour le financement du changement climatique et des énergies durables) à la Frankfurt School of Finance & Management. L’objectif est de trouver des moyens économiques de réduire les émissions de carbone liées aux énergies, en mobilisant des investissements dans les énergies durables et en renforçant leurs marchés associés. Cela sera mené à bien en travaillant avec des institutions financières au développement d’un savoir-faire technique, de stratégies de financement innovantes et de nouvelles formes de finance pour les entreprises et les utilisateurs finaux. L’approche du Centre associe la mise en œuvre de projets sur le terrain à la recherche, aux activités des groupes de réflexion, à la formation et à l’éducation. En tant que grande école de commerce européenne, la Frankfurt School renforce et améliore également les capacités du secteur financier dans les marchés émergents et les pays en développement, grâce à des projets de consulting et de formation. Par le biais de son centre « Sustainable Energy Finance », la Frankfurt School a mis en œuvre dans le monde entier des projets d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable. « À la Frankfurt School, nous disposons d’une profonde expérience en conseil international dans tous les domaines du financement du développement », affirme le président Udo Steffens. « Le Centre de collaboration du PNUE nous permet d’appliquer cette expertise et ces connaissances au financement du climat et des énergies durables, ce qui inclut la recherche, le conseil et l’éducation. »

 

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1 COMMENTAIRE

  1. REN21 publie son Rapport mondial 2011 sur les énergies renouvelables
    La croissance mondiale des énergies renouvelables se poursuit en 2010

    Les énergies renouvelables ont fourni, selon les estimations, 16 % de la consommation finale de l’énergie à l’échelle de la planète

    L’énergie solaire photovoltaïque a plus que doublé grâce à la baisse des coûts
    Les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont bondi de plus de 30 % pour atteindre un niveau record de 211 milliards USD

    La part des économies émergentes et en voie de développement augmente en termes de politiques, d’investissements, d’approvisionnement et d’utilisation

    REN21 lance la carte interactive des énergies renouvelables

    Le Rapport mondial sur les énergies renouvelables de REN21 (Renewables 2011
    Global Status Report) publié le 12 Juillet 2011 indique que le secteur de l’énergie renouvelable continue d’obtenir de bons résultats malgré la poursuite de la récession économique, la réduction des incitations et la faiblesse du cours du gaz naturel.

    En 2010, les énergies renouvelables ont fourni, selon les estimations, 16 % de la consommation finale d’énergie à l’échelle de la planète et presque 20 % de l’électricité mondiale. La capacité en électricité renouvelable représente maintenant environ un quart de la capacité totale de production d’électricité mondiale.

    En 2010, la capacité installée de solaire thermique pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire a crû de 25
    GWth soit environ 16%.

    REN21 a commandité ce rapport produit en collaboration avec un réseau mondial de partenaires de recherche.
    Mohamed El‐Ashry, Président du Comité de direction de REN21, déclare : « La performance mondiale des
    énergies renouvelables, en dépit des vents contraires, a été un facteur positif et stable en période de
    turbulences. Aujourd’hui, plus d’individus que jamais obtiennent de l’énergie à partir de sources renouvelables
    au fur et à mesure que la capacité augmente, que les prix tombent et que la part des énergies renouvelables
    dans l’énergie mondiale continue de progresser.
    »

    La production mondiale et le marché de modules photovoltaïques ont plus que doublé par rapport à 2009,
    grâce à des programmes incitatifs gouvernementaux et la poursuite de la baisse des prix de ces modules.

    L’Allemagne a installé plus de modules photovoltaïques en 2010 que l’ensemble du monde en 2009. Leurs
    marchés ont presque doublé au Japon et aux États‐Unis par rapport à 2009.
    Au niveau mondial, c’est l’énergie éolienne qui a ajouté le plus de capacité (suivie de l’énergie hydroélectrique et de l’énergie photovoltaïque solaire), mais pour la première fois, l’Europe a ajouté plus de capacité photovoltaïque que de capacité éolienne.

    Les politiques d’incitation restent le moteur principal entraînant la croissance de l’énergie renouvelable. Dès le début de l’année 2011, au moins 119 pays avaient adopté, sous une forme ou une autre, un objectif politique
    ou une politique d’appui aux énergies renouvelables, soit plus du double qu’au début de 2005 (55 pays). Plus
    de la moitié d’entre eux sont des pays en voie de développement.

    Au moins 95 pays disposent désormais d’une forme de politique de promotion de la production d’électricité à
    base d’énergies renouvelables. Parmi toutes les mesures que les gouvernements utilisent, les tarifs de rachat (feed‐in tariffs) restent les plus couramment utilisés.

    L’année dernière, l’investissement dans les énergies renouvelables a atteint le niveau record de 211 milliards
    USD, soit environ un tiers de plus qu’en 2009 (160 milliards USD), et cinq fois plus qu’en 2004.

    Les fonds investis dans des sociétés d’énergie renouvelable et des projets de production d’électricité à
    l’échelle de grandes centrales et de biocarburants sont passés à 143 milliards USD, les pays en voie de
    développement dépassant les économies avancées pour la première fois, comme l’indique le rapport complémentaire à celui du GSR : Tendances mondiales de l’investissement dans les énergies renouvelables 2011 du PNUE. La Chine a attiré à elle seule 48,5 milliards USD, soit plus d’un tiers du total mondial, mais on constate également des progrès majeurs dans d’autres pays en voie de développement en termes de politiques, investissements, tendances du marché et fabrication.

    Le rapport indique, qu’au delà de l’Asie, on voit des progrès importants dans de nombreux pays d’Amérique
    latine, et au moins 20 pays du Moyen‐Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne bénéficient de
    marchés dynamiques pour les énergies renouvelables.

    Les pays industrialisés étaient néanmoins toujours leaders en termes d’investissements dans les projets
    électriques à petite échelle et la R&D en 2010, les trois principaux pays étant l’Allemagne, l’Italie et les États‐Unis.

    « L’augmentation de l’activité dans le domaine des énergies renouvelables dans les pays en voie de développement soulignée dans le rapport de cette année est très encourageante, puisque la majorité de la croissance de la demande d’énergie à venir devrait provenir des pays en voie de développement » déclare
    Mohamed El‐Ashry, Président du Comité de direction de REN21.

    « De plus en plus de personnes dans le monde ont accès à des services énergétiques grâce à l’énergie
    renouvelable, non seulement pour satisfaire leurs besoins essentiels, mais pour leur permettre également de
    progresser du point de vue économique
    », explique El‐Ashry. Les énergies renouvelables même dans les zones
    les plus reculées assurent l’accès aux services énergétiques essentiels à un plus grand nombre d’habitants de
    la planète, notamment pour l’éclairage et les services de communication, la cuisine, le chauffage et la
    climatisation ainsi que le pompage de l’eau, tout en générant également de la croissance économique grâce à
    des services de transport.

    Autres points clés du rapport :

    • La capacité des énergies renouvelables représente maintenant environ un quart de la capacité totale
    mondiale de production d’électricité et fournit presque 20 % de la production électrique mondiale, principalement avec l’hydroélectricité.

    • Les pays en voie de développement produisent collectivement plus de la moitié de l’énergie renouvelable mondiale.

    • La capacité photovoltaïque solaire a augmenté dans plus de 100 pays.

    • Les cinq principaux pays en termes de capacité en électricité à base de sources d’énergies renouvelables, hors hydroélectricité, sont les États‐Unis, la Chine, l’Allemagne, l’Espagne et l’Inde.

    • Aux États‐Unis, les énergies renouvelables représentaient environ 10,9 % de la production primaire
    d’énergie nationale (par rapport à 11,3 % pour le nucléaire), soit une augmentation de 5,6% par rapport à 2009.

    • Aux États‐Unis, 30 États (ainsi que Washington, D.C.) ont adopté des taux requis d’énergie renouvelable (Renewable Portfolio Standards RPS).

    • La Chine était en tête au niveau mondial en termes d’installation de turbines éoliennes et de systèmes
    thermiques solaires et se plaçait en première place de la production d’hydroélectricité en 2010. Le pays
    a ajouté environ 29 GW de capacité d’énergie renouvelable raccordée au réseau, pour un total de 252 GW, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2009.

    • Les énergies renouvelables ont représenté environ 26 % de la capacité de production électrique totale
    en 2010, 18 % de la production et plus de 9 % de l’approvisionnement final en énergie.

    • Le Brésil produit pratiquement la totalité de l’éthanol fabriqué à partir de sucre dans le monde et a
    investi dans de nouvelles centrales hydrauliques, de biomasse ainsi que dans des éoliennes et des systèmes de chauffage solaire.

    • Au sein de l’Union européenne, l’énergie verte a représenté près de 41 % de la capacité de production
    électrique nouvellement installée. Bien que cette proportion reste notablement en dessous des 60 % de capacité nouvelle installée en 2009, l’Europe a ajouté plus de capacité d’électricité renouvelable que jamais auparavant.

    • L’UE a dépassé ses objectifs de 2010 pour l’énergie éolienne, le photovoltaïque, le solaire thermodynamique et les pompes à chaleur. Des pays comme la Finlande, l’Allemagne, l’Espagne et Taïwan ont rehaussé leurs objectifs et l’Afrique du Sud, le Guatemala et l’Inde, entre autres, en ont adopté de nouveaux.

    • Les pays en voie de développement, qui représentent maintenant plus de la moitié des pays disposant d’objectifs politiques et la moitié de ceux ayant adopté des mesures d’appui aux énergies
    renouvelables, jouent un rôle de plus en plus important dans l’essor des énergies renouvelables.

    REN21 lance également sa carte interactive des énergies renouvelables qui est un outil pratique et simple pour
    collecter et partager des informations en ligne au sujet du développement des énergies renouvelables.
    http://www.map.ren21.net.

    – Contact : Alexandra Parvulescu – Tél +33 1 4437 5091

    À PROPOS DE REN21 :

    REN21 est un réseau mondial, regroupant des acteurs du secteur public et privé actifs dans le domaine des énergies renouvelables. Son objectif est d’encourager le développement des politiques favorables à l’expansion rapide des énergies renouvelables dans les économies en voie de développement et industrialisées. Le Secrétariat du REN21 bénéficie de l’appui du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’agence allemande de coopération internationale (Gesellschaft fuer
    Internationale Zusammenarbeit GmbH). – http://www.ren21.net

    Le rapport mondial sur les énergies renouvelables du REN21 (Renewables Global Status Report, GSR) décrit en
    détail l’état de différentes filières d’énergie renouvelable dans le monde. Ce rapport rassemble des milliers de
    données individuelles, des centaines de rapports et autres documents, et des échanges avec des experts du
    monde entier. Le rapport résulte d’un effort de collaboration entre plusieurs auteurs, le personnel du Secrétariat de REN21 et les membres du Comité de direction, des partenaires de recherche régionaux et de plus d’une centaine de collaborateurs et relecteurs individuels.

    Carte interactive des énergies renouvelables de REN21 : outil pratique pour collecter et partager des
    informations en ligne au sujet de développements dans le domaine de l’énergie renouvelable.

    http://www.map.ren21.net

    REN 21
    15 rue de Milan
    75441 Paris Cedex 09
    France
    Téléphone : +33 1 44 37 50 94
    Fax : +33 1 44 37 50 95