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Réaction du WWF France

Nagoya donne un coup de pouce à la nature selon le WWF

Les gouvernements réunis pour la réunion de la Convention des Nations Unies pour la diversité biologique (CBD) sont arrivés à un accord qui, lorsqu’il sera entré en vigueur, permettra au monde d’avancer dans la bonne direction pour éviter les extinctions massives d’espèces et arrêter le déclin de la biodiversité. Le WWF salue l’adoption du nouveau plan de sauvetage de la biodiversité pour les 10 prochaines années.

« Les ministres ont travaillé dur ces trois derniers jours pour arriver à cet accord. Nous espérons que leur détermination et leur état d’esprit inspireront d’autres Sommets, notamment les négociations sur le climat qui auront lieu en décembre à Cancun », déclare Jim Leape, directeur général du WWF-International. Le WWF salue l’adoption du nouveau plan de sauvetage de la biodiversité pour les 10 prochaines années « Cet accord réaffirme le besoin fondamental de conserver la nature comme le socle même de notre économie et de notre société. Les gouvernements ont clairement rappelé que la protection de la planète a sa place dans l’agenda politique international et que les pays sont prêts à joindre leurs forces pour sauver la vie sur Terre » ajoute Jim Leape. Un protocole ABS débloqué Les délégués sont parvenus à dépasser le blocage qui était irrésolu depuis la signature de la Convention, il y a 18 ans : le protocole d’accès et de partage des bénéfices liés aux ressources génétiques (protocole ABS). « Le protocole de Nagoya est historique car il assure que l’immense valeur des ressources génétiques sera partagé de façon plus équitable », explique Jim Leape. Une protection accrue des zones marines et côtières Les gouvernements se sont également mis d’accord sur un objectif d’arrêt de la surpêche, et sur la protection de 10 % des zones marines et côtières, y compris les zones de haute mer. C’est une très bonne nouvelle pour les océans du monde. « Même si cet objectif signifie multiplier par 10 les surfaces d’aires marines protégées, cela reste insuffisant car selon les scientifiques, celles-ci devraient couvrir 20 % des mers », explique Christine Sourd, Directrice adjointe du WWF-France. 17 % des habitats terrestres protégés En ce qui concerne les habitats terrestres, le nouveau plan pour la biodiversité a établi un objectif de protection de 17 % des surfaces, ce qui représente une augmentation modeste par rapport à la moyenne actuelle de 12 %. Les gouvernements ont aussi décidé de réformer les subventions nuisibles à la biodiversité. Les États s’engagent financièrement Enfin, les Etats ont accepté d’intégrer la biodiversité dans les comptabilités nationales ce qui permettrait sa meilleure prise en compte dans les discussions politique et économique. Nous saluons l’engagement de la France à investir 4 milliards d‘euros d’ici 2020 dans l’aide au développement. Cependant, d’autres financements seront nécessaires pour stopper la perte rapide de la biodiversité dans le monde. « Près d’un an après l’échec de Copenhague, c’est rassurant de voir qu’un accord sur la biodiversité a été signé par près de 190 Etats. Sans être un succès total, Nagoya marque une étape importante dans la protection de la biodiversité mondiale qui devra être suivie d’un travail intense dans les mois et années à venir. Nous espérons que cette belle victoire sera suivie d’une autre victoire concernant la sauvegarde du thon rouge avec la tenue à Paris de l’ICCAT » note serge Orru, directeur général du WWF France.

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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4 Commentaires

  1. Nagoya donne un coup de pouce à la nature selon le WWF
    La 10ème Conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a donc débouché sur un accord global. La Ligue Roc, qui était présente à Nagoya jusqu’à la fin des négociations en est heureuse.

    Avec l’accord sur le protocole d’Accès et de Partage des Avantages (APA), la biodiversité se voit dotée d’un accord contraignant qui permettra de rendre plus équitable l’exploitation de ressources génétiques issues de la flore, de la faune ou de micro-organismes.
    Les parties prenantes sont aussi tombées d’accord sur un plan de mobilisation des ressources, c’est-à-dire sur les financements. Point évidemment essentiel car sans financement, n’importe quel engagement reste lettre morte.
    Enfin, un plan stratégique 2011-2020 a été adopté. Ce plan contient 20 objectifs stratégiques qui doivent permettre de mettre fin à la perte de biodiversité et qui constituent la première étape vers la vision fixée pour 2050 d’une société vivant en harmonie avec la nature. Ce plan devient la feuille de route – non contraignante – des pays signataires.

    Hubert Reeves, Président de la Ligue Roc, rappelle « A Nagoya, la communauté internationale en se réunissant au chevet de la biodiversité, se réunissait en fait au chevet de l’avenir de nos sociétés. Un échec aurait été catastrophique, ne boudons pas cette bonne nouvelle que de voir 193 pays répondre présents face à l’enjeu ».
    Comme pour tout consensus, il existe des points de faiblesse, comme sur le pourcentage des aires protégées à atteindre, ou des imprécisions, comme sur la portée de la lutte contre les subventions néfastes à la nature.
    Mais Christophe Aubel, Directeur de la Ligue Roc, précise « La tension avant Nagoya était forte et beaucoup prédisaient un échec, ils ont été démentis. Le protocole APA, l’accord sur la mobilisation des ressources et les annonces de financements sont des leviers pour permettre de faire, enfin, de la préservation de la biodiversité autre chose qu’une priorité verbale ».

    Ce succès doit en appeler d’autres pour conduire la communauté internationale à comprendre que nous ne pouvons plus continuer à construire de la richesse pour tous en détruisant la nature partout. Au contraire, notre avenir passe par la Biodiversité.

    Voir notre dossier Nagoya sur http://www.biodiversite2012.org

  2. Montpellier accueillera les 17, 18 et 19 janvier une réunion de haut niveau sur le plan 2011-2020 pour la biodiversité mondiale

    « Le combat pour la vie sur terre sera gagnée ou perdu dans les villes, les collectivités ont un rôle majeur à jouer car les changements globaux débutent au niveau local. » Ahmed DJOGHLAF, secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité Biologique.

    En octobre dernier, Montpellier avait été la seule Ville française avec Paris invitée à participer à la convention internationale de Nagoya (Japon), sur la diversité biologique. Les 17, 18 et 19 janvier prochains, la Ville accueillera à la Maison des relations internationales une réunion de haut niveau sur la mise en œuvre au niveau international du plan 2011-2020 pour la préservation de la biodiversité dans le cadre de la Convention pour la Diversité Biologique dont 193 Etats sont signataires. A ce titre, Hélène MANDROUX, maire de Montpellier, présidera la séance qu’elle ouvrira aux côté de Jean-Pierre THEBAULT, Ambassadeur à l’environnement représentant le gouvernement français et de Ahmed DJOGHLAF, secrétaire exécutif de la Convention, le lundi 17 janvier à 9h30 et clôturera le mercredi 19 janvier. Une conférence de presse de rendu des conclusions sera organisée le mercredi 19 janvier à 10h45 et sera suivie d’une plantation d’arbre dans les Jardins de la Lironde.

    Cette réunion est co-organisée par la Ville de Montpellier et la Convention pour la Diversité Biologique. Elle rassemblera une quarantaine de participants : des villes dont Montréal, Curitiba, Paris, Nagoya, Bonn, Mexico… des représentants de pays (Afrique du Sud, France, Brésil, Portugal, Singapour, Suède…), le comité des Régions de l’union européenne ainsi que de nombreux réseaux et partenaires liés à la biodiversité (Association des Maires de Grandes Villes de France, Association des Régions de France, Plante et Cité, Comité 21…) et organismes internationaux ou liés aux Nations Unies (Union Internationale pour la Conservation de la Nature, UCLEI Afrique, Unep, Unesco…).

    Durant ces deux jours, les participants donneront des avis sur la mise en œuvre du plan d’action, sur la préparation du second Sommet des villes sur la biodiversité qui se tiendra en parallèle de la 11è Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 11) en octobre 2012 et formuleront leurs contributions pour l’évaluation des liens et opportunités entre urbanisation et biodiversité, contributions qui seront présentées au second Sommet des villes durant la COP11. Un rapport final de la réunion de Montpellier sera établi à la fin de la réunion. Il servira à la préparation de la COP11.

    Cette réunion qui confirme la reconnaissance au plus haut niveau de l’expertise de la Ville de Montpellier en matière de biodiversité, avait été inscrite dans la déclaration finale des Etats de la Convention 2010 de Nagoya au cours de laquelle a notamment été adopté un plan d’action pour les villes et la biodiversité.

    • Montpellier accueillera les 17, 18 et 19 janvier une réunion de haut niveau sur le plan 2011-2020 pour la biodiversité mondiale
      Voici le dossier de présentation de la réunion des 17, 18 et janvier sur la mise en œuvre au niveau international du plan 2011-2020 pour la préservation de la biodiversité dans le cadre de la Convention pour la Diversité Biologique dont 193 Etats sont signataires.

    • Conclusions de la réunion sur le plan 2011-2020 pour la biodiversité mondiale
      1ère Réunion à Montpellier pour la mise en œuvre du plan d’action pour les villes et gouvernements locaux pour la biodiversité mondiale : conclusions

      Dans la continuité de l’adoption novatrice, lors du sommet mondial de la biodiversité à Nagoya (Japon) en octobre 2010, d’un plan d’actions pour impliquer les gouvernements locaux et infra nationaux dans la mise en œuvre du nouveau plan stratégique décennal de la Convention pour la Diversité Biologique, la Ville de Montpellier, avec le soutien du gouvernement français a accueilli la première réunion pour préciser les résultats et les étapes qui ressortent de ce processus.

      31 participants représentaient plus de 2100 villes et régions (à travers les réseaux tels que ICLEI’s Local Action for Biodiversity programme, le réseaux des gouvernements régionaux pour le développement durable, le Comité des régions de l’Union européenne, l’association des maires des grandes villes de France, L’association des régions de France, Nature Parif, Plante & cités) ainsi que les gouvernements de France, du Brésil, de la Suède, du Portugal, de Singapour et d’Afrique du Sud, des agences internationales telles que UN Habitat, l’UICN (Union internationale de la conservation de la Nature), des instituts de recherche comme le Stockholm résilience Center et les villes telles que Mexico, Montpellier, Montréal, Curitiba, Paris, Bonn , Lisbonne.

      L’ouverture de la réunion a été faite par Madame MANDROUX, Maire de Montpellier, Monsieur THEBAULT, Ambassadeur de l’environnement pour la France et le Docteur DJOGHLAF secrétaire exécutif de la Convention, suivie par une présentation de cadrage du professeur WEBER, chercheur au CIRAD sur la nécessité d’un retour de la nature en ville.

      Pendant deux jours, les participants ont pu identifier des partenaires pour des projets communs et entamer la mise en place d’engagements contractuels établis entre ces différents partenaires. Cette méthode de production a engendré plus de 15 projets concrets incluant l’établissement de projets de coopération décentralisés sur la biodiversité, la désignation de référents pour la Convention au niveau des gouvernements locaux, l’évaluation globale des liens entre biodiversité et urbanisation ainsi que des projets de sensibilisation des habitants des villes autour de la biodiversité en lien avec l’adoption par les nations unis de la proclamation de 2011-2020, décade de la biodiversité.

      L’utilisation d’un index d’auto évaluation, développé à l’initiative de Singapour et testé par 35 villes autour du globe dont Montpellier, destiné à évaluer la biodiversité locale et la gouvernance de ses services éco systémiques, a été encouragée, afin que cette utilisation soit la plus large possible sur un plan international.

      De nombreux évènements dédiés à des aspects spécifiques du plan stratégiques ont été également envisagés. En plus de la réunion de ICLEI Local Action For Biodiversity en Afrique du Sud en février prochain, des réunions spécifiques seront organisées pour engager plus en avant les villes et régions françaises, ainsi que les villes du Bassin méditerranéen.

      A l’issue de cette réunion, Madame Le Maire de Montpellier a accepté l’invitation de devenir membre du comité consultatif de la Convention pour les Villes et la Biodiversité, aux coté de Monsieur TREMBLAY, Maire Montréal, Monsieur DUCCI, Maire de Curitiba, Monsieur NIMPTSH, maire de Bonn et Monsieur KAWAMURA, maire de Nagoya.

      Le rapport détaillé de cette réunion de Montpellier sera diffusé par la Convention pour la Diversité Biologique auprès des gouvernements des 193 états signataires de la Convention ainsi qu’à l’ensemble des participants présents à Nagoya. Il représentera également une part des contributions apportées à la prochaine conférence des parties (COP 11) qui se tiendra en Inde en octobre 2012.

      Les conclusions de cette réunion vont contribuer de manière significative à atteindre le résultat attendu par la Convention des 193 signataires qui est d’atteindre, dans les 10 années à venir, les 20 objectifs fixés à Nagoya en octobre dernier pour stopper l’inacceptable érosion du patrimoine vivant de la planète et de sa biodiversité.