Plus de 30 associations du Canada, des États-Unis et de France ont fait part de leurs objections à la mine “Joslyn North”, un nouveau projet d’extraction de sables bitumineux situé dans le nord du l’Alberta et proposé par le géant pétrolier Total auprès de la commission d’examen conjointe Canada-Alberta. Cette Commission, qui a achevé la consultation publique sur le projet le 24 août dernier, a été mise en place par les gouvernements du Canada et de l’Alberta afin de conduire l’évaluation environnementale du projet.
"La France prétend jouer un rôle moteur dans la lutte contre les changements climatiques mais l’une de ses plus grosses entreprises remet en cause ce discours par ses activités au Canada", selon Aloys Ligault, chargé de campagne sur la responsabilité des entreprises aux Amis de la Terre France.
Selon les propres chiffres de Total, ce projet contribuera aux dérèglements climatiques, détruira les terres et produira des déchets toxiques, parmi d’autres impacts environnementaux.
Les gouvernements du Canada et de l’Alberta n’ont placé dans les faits aucune limitation aux émissions globales de gaz à effet de serre, à la pollution de l’air, de l’eau, à l’utilisation de l’eau douce et à la destruction des terres dues à l’exploitation des sables bitumineux.
Les Amis de la Terre France, Environmental Defence Canada, Equiterre, Greenpeace, le Natural Resources Defense Council et l’Echêché anglican de Nouvelle-Ecosse et de l’Ile du Prince Edouard s’opposent à ce projet. Les Amis de la Terre France demandent l’abandon de ce projet contraire à l’intérêt public, et le redéploiement des investissements vers des économies d’énergie et le développement des énergies propres, renouvelables et équitables.
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