La production de la fève de cacao, matière première utilisée pour la fabrication du chocolat, est essentiellement artisanale. La quasi totalité de la production est en effet issue de très petites exploitations familiales, pour lesquelles le cacao s’avère souvent être la principale source de revenu. La pauvreté, la déforestation et le travail des enfants sont les trois principaux impacts négatifs générés par la culture du cacao.
Comment le commerce équitable peut-il contribuer à améliorer la vie des producteurs et productrices ? Comment lutter contre le travail des enfants ? De quel appui les producteurs ont-ils besoin pour faire évoluer les pratiques agricoles ?
Pour les consommateurs que nous sommes, le chocolat est avant tout une gourmandise. Mais dans les pays producteurs, en Afrique ainsi qu’en Amérique Latine et en Asie, le cacao est une culture dont dépendent directement 50 millions de personnes pour vivre.
Alors qu’il est produit dans des très petites fermes, le marché du cacao est quant à lui dominé par quelques multinationales : trois entreprises représentant à elles seules plus de 60% de la transformation mondiale de fèves de cacao. En conséquence :
– Les revenus des petits producteurs et productrices sont très faibles : selon Max Havelaar qui contrôle et certifie le chocolat équitable, seul 4% du prix de la tablette de chocolat revient aux petits producteurs de l’hémisphère sud.
– Le travail des enfants est fréquent : compte tenu de la pauvreté des familles, le nombre d’enfants qui travaillent dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest augmente ces dernières années, et ce malgré l’engagement de l’industrie du chocolat de supprimer cette pratique d’ici 2020.
– La déforestation s’intensifie : pour répondre à notre demande croissante de chocolat, de nouvelles cultures de cacao sont créées illégalement, parfois dans des forêts tropicales protégées. Un phénomène qui met directement en danger les habitats naturels des espèces animales et accélère le dérèglement climatique.
"Le commerce équitable leur permet de pérenniser la culture du cacao dans des conditions justes et durables." selon Max Havelaar
Les producteurs peuvent espérer en un meilleur avenir
La lutte contre le travail des enfants
Des critères environnementaux stricts favorisent une agriculture durable
L’environnement est l’un des piliers du commerce équitable. Le but est à la fois de préserver les ressources naturelles, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter aux effets du changement climatique grâce aux critères des cahiers des charges, aux investissements réalisés via la prime de développement et à des programmes spécifiques :
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Selon l’organisme certificateur Max Havelaar France, qui permet d’utiliser le label "produit issu du commerce équitable" :
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