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Nouvelle édition 2010

Portraits des premiers réfugiés climatiques

Le Collectif Argos éveille les consciences en neuf escales

Selon l’ONU, « environ 150 millions de réfugiés du climat devraient être déplacés d’ici à 2050 ». Pendant quatre ans, le collectif Argos est allé à la rencontre des premiers « réfugiés climatiques », ces hommes et femmes déjà poussés à l’exil à cause du réchauffement du climat. En coproduction avec le MIT Press (MA), la nouvelle édition du travail du collectif Argos sur les réfugiés climatiques. Neuf escales à travers le monde afin d’éveiller les consciences sur l’ampleur prévisible des mouvements de population et la perte des identités culturelles.

Edition 2010

De l’Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des océans, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l’inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers, enfin les États-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d’éveiller les consciences sur l’ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d’une pluralité ethnique et culturelle. Nous avons travaillé avec Argos à la mise à jour de cette nouvelle édition, en particulier refondu le chapitre américain après un nouveau reportage en janvier 2009 de Cédric Faimali à La Nouvelle-Orléans. Rencontre éditoriale revigorante dans un contexte dramatique. Les auteurs Créé en 2001, le collectif Argos rassemble des photographes et des rédacteurs. Dix journalistes engagés dans une démarche documentaire fondée sur la nécessité de témoigner des mutations du monde. Que ces transformations soient écologiques, économiques, politiques ou culturelles, qu’elles soient discrètes ou spectaculaires, néfastes ou porteuses d’espoir, locales ou globales, l’homme est au coeur de leur travail.
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RÉFUGIÉS CLIMATIQUES – Textes et photographies : Collectif Argos – Préfaces : Hubert Reeves, Jean Jouzel – Format : 180 x 240 352 pages, 250 illustrations – Broché avec rabats – ISBN : 978-2-915755-24-4 – Diffusion : Interart – Prix : 32 € – Sortie en mars 2010 – Edition : Dominique Carré Editeur / 154 rue Oberkampf 75011 paris / 01 43 38 00 29

Edition 2007

Les réfugiés climatiques ne figurent nulle part dans les registres des organisations internationales chargées de protéger les droits et la dignité des plus démunis car ils ne peuvent être classés parmi les réfugiés politiques.
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Mais un groupe de photographes et journalistes français s’est intéressé à leur cas – le collectif Argos, qui après quatre années de baroud à travers le monde, du lac Tchad en voie d’assèchement, à l’Alaska en plein dégel et jusqu’à l’archipel paradisiaque du Tuvalu menacé par la montée du niveau de la mer, publie un livre sur « les réfugiés climatiques« . Les auteurs, qui se sont appuyés sur les rapports du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat, se sont focalisés sur neuf régions du monde, devenues quasiment invivables à cause du changement climatique. « Notre travail est de raconter les histoires que nous avons entendues et de témoigner de ce que nous avons vu », déclare Guy-Pierre Chomette, un des membres de ce groupe de 3 journalistes et 6 photographes, tous freelance. « Les connaissances scientifiques étaient déjà là quand nous avons commencé en 2004 mais nous voulions mettre l’accent sur la dimension humaine du problème, spécialement en ce qui concerne les plus vulnérables », ajoute-t-il à l’AFP. Les témoignages sont poignants : il y a Mina, une Inupiak du petit village de Shishmaref en Alaska, qui regarde les vagues détruire inexorablement sa maison à une époque de l’année – au mois d’octobre – ou normalement l’océan devrait être complètement gelé et dur comme roche. A l’autre bout du monde, dans le delta du Bangladesh, oncle Mannnan et sa femme vivent dans un taudis perché sur une digue et tentent de résister aux eaux saumâtres qui remontent à l’intérieur des terres et ont déjà détruit leurs champs de riz et leurs vaches. Selon le Giec, le Bangladesh devrait perdre 10% de sa surface si le niveau de la mer s’élève de 45 centimètres, une augmentation qui pourrait même être deux fois plus importante d’ici la fin du siècle selon des études récentes. « Les raisons susceptibles de forcer des populations à quitter les régions où elles vivent actuellement, à devenir des ‘réfugiés climatiques’, sont multiples », explique le climatologue français Jean Jouzel, dans une introduction au livre. Jeffrey Sachs, directeur du « Earth Institute » de l’université de Columbia de New York, évoque le cas du Darfour, au Soudan, « une région qui a reçu un tiers de ses précipitations habituelles au cours des 50 dernières années et où la population a fortement augmenté dans le même temps, se retrouvant ainsi coincée entre le manque d’eau et la croissance démographique ». « On va en voir beaucoup d’autres comme cela à l’avenir, parce qu’il y a beaucoup de zones de conflits -potentiels ou réels- fragiles, pauvres, particulièrement dans les régions désertiques, qui vont vraisemblablement se retouver dans la ligne de feu du changement climatique », indique-t-il à l’AFP. De l’Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des océans, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l’inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers, enfin les Etats-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d’éveiller les consciences sur l’ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d’une pluralité ethnique et culturelle. Réfugiés Climatiques par le Collectif Argos – Editions Infolio – 352 pages – 200 photos couleur – Prix public : 39 euros. Sources : AFP – Collectif Argos – Alliance pour la Planète

 

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David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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