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Une analyse de notre correspondant à Abidjan :

Entreprises et développement durable

Par Lagaud Mayeul Alex, Consultant National en environnement et Consultant senior à Green Countries

« Les entreprises n’ont pas d’autres responsabilités que celle de gagner de l’argent, et quand, animées par un élan de bienveillance, elles tentent d’assumer des responsabilités supplémentaires, il en résulte souvent plus de mal que de bien ». Cette célèbre phrase de Milton Friedmann, pourrait servir de cadre d’analyse du rapport, non sans intérêts, mettant en parallèle le développement durable à l’entreprise, soumise davantage à un type nouveau de responsabilité. Comment un éventuel rapport développement durable et entreprises pourrait-il être manifesté, en profitant à l’entreprise ? Une analyse de

La problématique suscitée par le rapport développement durable entreprises Il existe aujourd’hui beaucoup de communications autour du concept de développement durable. Celui-ci est couramment présenté comme étant d’intérêt général, voire d’utilité publique. De nature multidimensionnelle, en dépit des critiques et ambiguïtés qu’il suscite parfois, il tend à guider et à déterminer la démarche ainsi que les actions de l’ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux, notamment les entreprises. En effet, de plus en plus d’entreprises, au faîte des enjeux soulevés par cette thématique s’engagent dans des actions ou dynamiques dites de « développement durable ». Pour d’autres cependant, le développement durable ne paraît toujours que comme un simple slogan, une nouvelle « trouvaille » des institutions internationales, à laquelle il convient de s’accommoder, tout au moins pour préserver son image de marque. Quelles réalités sont-elles soutendues par ce concept ? Peut-il exister un lien véritable entre les entreprises, connues pour leur sens pragmatique et portées vers le profit, du fait des intérêts des actionnaires, et le développement durable, concept à première vue purement théorique ? Comment un éventuel rapport développement durable et entreprises pourrait-il être manifesté, en profitant à l’entreprise ? C’est à ces différentes interrogations que les développements à venir s’efforceront dans une certaine mesure d’apporter des éléments de réponses, en souscrivant/postulant à l’idée selon laquelle, le développement durable constitue bel et bien, un concept pratique, utilitaire pour l’entreprise.

A la découverte d’un concept pratique d’utilité pour l’entreprise.

– 1 Saisir le développement durable comme un concept pratique La définition la plus répandue du développement durable est celle issue du Rapport de 1987 de la Commission Mondiale des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, dit « Rapport Brundtland » en hommage à Mme Gro Harlem Brundtland, 1er ministre de Norvège de l’époque, présidente de ladite Commission. Selon cette définition, le développement durable constitue « un processus de développement qui s’efforce de répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». Deux idées majeures ressortent de cette définition, selon les rédacteurs du Rapport de Brundtland : celle de « besoins », en l’occurrence les besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des « limitations » que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. Ainsi, le développement durable, fondé sur une vision intergénérationnelle, doit-il concilier trois exigences majeures que sont : l’économie, l’équité, l’environnement. L’économie parce que tout développement exige une croissance économique. L’équité, car cette croissance ne doit pas se faire au détriment de l’homme, mais plutôt en tenant compte de lui, dans cette vision pérenne du développement, comme partie prenante. L’environnement, du fait de l’épuisement et la raréfaction des ressources naturelles, ainsi que des différentes catastrophes qui n’ont cessé de bouleverser le monde et exigent « un ménagement adéquat » du capital que constitue désormais l’environnement. Cette nécessité de concilier ces trois exigences citées a été très bien reformulée de manière pratique par l’Entreprise pétrolière Shell, sous le générique des « trois (3) P », à savoir : « Profit, People, Planet », c’est-à-dire « le profit, les personnes, la planète ». En s’inspirant de constats anciens reflétant « l’éveil de la prise de conscience au niveau planétaire » (Reynaud E., 2003), le concept de développement durable renvoie donc à l’idée d’un modèle de croissance équilibrée, dans un contexte d’incertitude constante ; une croissance équilibrée nécessitée du fait de la dégradation de la biosphère, mais aussi de turbulences financières dues à la généralisation de la crise économique mondiale. Ce concept apparaît de ce fait comme une tentative de réponse à la crise socio-économique et écologique vécue par la société. Dans la pratique, le « développement durable » tend à proposer une nouvelle modalité de développement, une approche nouvelle de la façon de penser les relations sociales, mettant en avant l’interdépendance et la responsabilité des différents acteurs sociaux vis-à-vis d’eux-mêmes, mais aussi de l’état de notre environnement en constante déliquescence et de la vie de l’entreprise tels que les actionnaires, les citoyens consommateurs, les élus et même l’Etat central. En considérant que « l’entreprise est une affaire de société » (Sainsaulieu R., 1992), les activités économiques étant à la fois productrices et consommatrices de richesses, humaines et naturelles, différentes raisons peuvent militer en faveur de l’utilité de la mise en œuvre en entreprise du développement durable. – 2 Des raisons majeures de l’intégration du développement durable à l’entreprise Toute activité ayant des impacts sur l’environnement et la société, les entreprises, qu’elles soient industrielles ou de service, en tant que créatrices d’emploi et de richesses, sont concernées par le développement durable. La survie et la pérennité de leurs activités, mais aussi du bien-être social qu’elles peuvent procurer à la société, dépend fortement de leur manière de se concevoir et d’agir. Tout d’abord, force est de constater que l’entreprise ne peut se développer sans des ressources naturelles et humaines nécessaires à son bon fonctionnement. Or, « Plus de 30% des richesses naturelles de la terre ont disparu en vingt-cinq ans… Toutes les 24 heures, nos voitures, nos maisons, nos usines consomment une quantité d’énergie que la planète a mis 10 000 jours à créer. Ajoutons la désertification, l’accroissement des pollutions, les perturbations climatiques engendrées par l’effet de serre… Les citoyens pointent de plus en plus du doigt la nécessité d’une inversion de cette tendance dramatique » (TNS-Sofres, 2001). L’on note pourtant que l’essentiel des ressources naturelles vitales à l’homme, telles que l’eau, l’air, le sol, les aliments, fibres et médicaments, etc. proviennent de l’environnement. Celui-ci fournit également l’essentiel des ressources de l’économie : « presque la moitié des emplois mondiaux dépendent de la pêche, des forêts, ou de l’agriculture » (PNUE, Rapport GEO-4, 2007). La prise en compte des enjeux environnementaux par l’entreprise, prônée par le concept de développement durable n’est donc pas une question théorique, mais relève d’une préoccupation certaine et bien réelle. Et toute entreprise soucieuse de sa pérennité, se doit de l’intégrer dans son mode de fonctionnement. Au plan des ressources humaines, en convenant que l’entreprise est « non un tout homogène et uniforme, mais bien un ensemble constitué d’une multitude de trajectoires individuelles de salariés » (Dominique Bourg et al, 2006) , plus que jamais préoccupés par l’environnement du travail ainsi que par leurs conditions de vie, la responsabilité sociale de l’entreprise vis-à-vis de ses ressources humaines n’est plus qu’une urgence, mais également un impératif, à concilier et consolider avec la vision de profit poursuivie. On peut constater ensuite la crise de légitimité, à laquelle les entreprises doivent de plus en plus faire face, de même que les attentes croissantes des parties prenantes de l’entreprise (ONG, syndicats, riverains, consommateur, etc.) en matière notamment d’environnement, d’hygiène-sécurité, de ressources humaines et de gouvernance. En effet, la multiplication des scandales financiers, les controverses sur la rémunération des dirigeants, les revendications parfois houleuses des cadres et salariés constituent autant d’éléments qui touchent à l’image et à la place de l’entreprise dans la société, et qui ne doivent pas laisser indifférents les responsables d’Entreprises. Le concept du développement durable tente aussi d’y apporter une solution, par la mise en évidence du concept de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). Selon le World Business Council on Sustainable Development (WBCSD), la RSE correspond à « l’engagement des entreprises à contribuer à un développement économique durable, en travaillant avec les employés, leurs familles, les communautés locales et la société dans son ensemble pour améliorer leur qualité de vie. » (http://www.wbcsd.ch). Dans cette vision, l’Entreprise est perçue comme étant au centre d’un réseau de relations avec des « parties prenantes » aux intérêts divergents. Par « parties prenantes », il faut entendre les parties intéressées traditionnelles de l’entreprise (ex : clients, fournisseurs, pouvoirs publics, partenaires financiers, syndicats et actionnaires etc.), mais également les groupes d’acteurs avec lesquels l’Entreprise a besoin de dialoguer, de coopérer ou de développer de nouvelles relations commerciales ( ex : les riverains, les associations écologistes, les associations de consommateurs, les ONG, les élus locaux, les institutions internationales, les nouveaux types de clients, les investisseurs potentiels, les agences de notation, etc.).. La liste de ces « parties prenantes » et leurs enjeux ne sont pas définis a priori mais varient en fonction du type d’entreprise, de ses choix stratégique et de ses activités. Telle que présentée, la RSE se résume essentiellement à des initiatives volontaires pour construire des relations sereines et durables avec les « parties prenantes » de l’Entreprise. Le concept de la RSE traduit simplement l’idée selon laquelle « les Entreprises décident de leur propre initiative de contribuer à améliorer la société et rendre plus propre l’environnement en intégrant volontairement les préoccupations sociales et écologiques à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes » (Livret vert sur la RSE de la Commission européenne de juillet 2001). Elle est l’occasion, pour les dirigeants, de montrer que l’entreprise a d’autres finalités que la rentabilité à tout prix. Pour résumer ces deux idées précédentes, on peut remarque que le fait pour une entreprise de mieux prendre en compte l’impact environnemental, social ou sociétal de ses activités est une manière pour elle de répondre à des pressions déclarées ou anticipées et de prévenir des risques qui peuvent à tout moment compromettre son avenir ou sa rentabilité. Pris dans un autre sens, plutôt que de parler de risque, on pourrait évoquer l’opportunité de meilleurs recrutements sur le marché du travail, grâce à une meilleure image de marque de l’Entreprise Responsable. A titre d’exemple sur ce point, on cite généralement le cas de l’entreprise de cimenterie Lafarge qui développe depuis plusieurs années un dialogue fourni avec ses parties prenantes autour de ses cimenteries et les réhabilite en tenant compte de l’avis des riverains. Cette démarche lui permet d’obtenir plus facilement de nouveaux permis d’exploitation. Enfin, la contrainte des lois et du marché justifient amplement le lien nécessaire entre développement durable et Entreprises L’existence de règlementations, lois, conventions, normes et standards internationaux relatifs à un aspect du développement durable, le plus souvent, celui environnemental, et l’existence devenue courante de lois dites de « développement durable » n’offrent plus de choix aux Chefs d’Entreprises, quant à l’intégration dudit concept dans leur organisation sociétale. C’est le cas des lois relatives aux études d’impact environnementales et/ou sociales imposées à certaines Entreprises, de la variété de normes et standards de qualité, d’hygiène et de sécurité au travail, dont la force contraignante d’ordre moral tend parfois à supplanter les règles impératives ou même des écotaxes, s’imposant aux Entreprises en fonction des émissions de polluants ou d’autres effets négatifs qu’elles produisent. Selon la qualité de ces règles et de leur respect, les Entreprises sont plus ou moins contraintes à tenir compte du développement durable dans leurs décisions, indépendamment de leurs sensibilités personnelles sur la question. La plupart des règlementations sont en général accompagnées de sanctions et permettent de contenir bien des dérives et de prévenir de nombreux risques. Bien qu’elles fassent l’objet de critiques (du fait notamment de leur nombre, leur rigidité, leurs coûts etc.), elles justifient bien de l’urgence de la question du développement durable et de ses aspects pratiques pour l’Entreprise, à travers la mise en relief de leur nécessaire lien. Sur la question, les Entreprises, en tant qu’acteurs économiques au sein des Etats, et au nom de la logique participative propre au développement durable, gardent toutefois leur droit à solliciter plus de stabilité, de souplesse et de prévisibilité des règles. Une autre contrainte justifiant du rapport nécessaire développement durable et Entreprises est bien celle du marché. Deux principales raisons permettent de justifier de cette contrainte que sont :

L’Investissement Socialement Responsable (ISR)

Concept émané de celui de développement durable, l’ISR apparaît comme un levier de la RSE, partant du développement durable. Certains investisseurs considèrent en effet qu’une entreprise qui assume sa responsabilité sociétale a, sur le long terme, de meilleures performances économiques. Ainsi, en complément des critères traditionnels de rentabilité financière, ces investisseurs sélectionnent des valeurs à partir de critères d’exclusion (ex : absence d’armes, interdiction du tabac ou de l’alcool, interdiction de recrutement d’enfants, promotion du genre etc…) ou des critères de croissance durable, c’est-à-dire bénéfiques à l’évolution de l’environnement et de la société. L’identification des placements socialement responsables est très souvent l’oeuvre de sociétés de gestion qui s’appuient sur des agences de notation, telles que Vigéo, Core Ratings ou Innovest.

La Consommation Durable

Elle traduit l’idée selon laquelle, tout consommateur peut choisir des produits qui limitent les effets négatifs de la consommation sur l’environnement et inciter les offreurs, c’est-à-dire les Entreprises, à proposer sur le marché de nouveaux biens plus respectueux des milieux naturels et des droits économiques et sociaux de ceux qui participent à leur production. Une telle démarche, constitue à n’en point douter une contrainte de taille pour les Entreprises non impliquées dans la démarche de durabilité, qui s’efforceront alors d’inverser leurs modes de production écologiquement et éthiquement non viables afin de privilégier ceux qui le sont. On pourrait de façon synthétique au regard de la littérature sur la question résumer comme suit les raisons de l’intégration du développement durable à l’Entreprise : – Anticipation des contraintes et prévention des risques (sociaux, écologiques, juridiques etc.) ; – Réduction des coûts liés à la consommation de certaines ressources ; – Augmentation de la valeur de marque de l’Entreprise auprès des consommateurs ; – Amélioration de la réputation de l’Entreprise et de la fidélisation de ses clients et actionnaires ; – Création et maintien de la confiance des équipes dans l’Entreprise etc. Abordons pour conclure quelques bénéfices pour l’Entreprise de souscrire à la vision du développement durable.

Des bénéfices certains du développement durable pour l’Entreprise

Sans ignorer certaines limites auxquelles la démarche de durabilité en Entreprise pourrait être soumise (ex : la difficulté de terrain, quant à la conciliation des 3 piliers, celle de l’évaluation la mieux élaborée des impacts du développement durable en Entreprise), il convient d’affirmer que l’existence de limites ne saurait constituer un obstacle si la détermination et la capacité d’innovation des Entreprises existent. La question du développement durable est relativement jeune, et les difficultés liées à sa mise en oeuvre ne sauraient nullement éluder sa nécessité pour l’Entreprise. Les développements précédents ont déjà amplement révélé quelques uns de ces avantages bien réels pour les Entreprises d’adhérer au concept du développement durable. L’idée ici est juste d’en ajouter deux autres, de manière plus formelle : il s’agit des atouts économiques et organisationnels du développement durable pour l’Entreprise. La prise en compte du développement durable peut en effet être d’un atout bénéfique pour les Entreprises à la fois au plan économique et organisationnel. – 1 Le développement durable, comme atout économique pour l’Entreprise Portées naturellement vers le profit, les Entreprises, en plus des avantages liées à leur survie et leur pérennité, du fait de la prise en compte du développement durable, gagneraient également économiquement en exploitant toutes les opportunités liées à ce concept. La mise en oeuvre du développement durable, notamment par la démarche RSE, leur permettrait en effet de se démarquer de leurs concurrents en devenant un véritable avantage de marché. Dans la mesure où les entreprises engagées dans cette démarche RSE sont à l’écoute des évolutions de leur environnement économique et social, et promptes à repérer les tendances émergentes, de même que les opportunités de développement, elles gagneraient en terme de compétitivité et de productivité sur les autres, à court, moyen et long terme selon leur degré d’implication au développement durable. Cela engendrerait certes des coûts et investissements et des risques de non retour sur investissement, mais les avantages à tirer sont nécessairement plus importants et parlant de risques, toute la vie d’une entreprise n’est-elle pas risque ? C’est en cela que Michel Capron et Françoise Quairel, proposent « un arbitrage entre rentabilité économique (surtout à court terme) et intégration des objectifs de développement durable en permanence nécessaire ». D’un autre point de vue, au regard de l’ampleur des défis environnementaux d’aujourd’hui, il est fort probable que des évolutions majeures aient lieu les années à venir au sein des Entreprises. Sous cet angle, des activités qui sont aujourd’hui profitables pour nombre d’Entreprises, subiront de nouvelles contraintes (tels que le changement de procédés pour recourir à des ressources alternatives renouvelables, l’augmentation des coûts de certaines matières 1ères nécessaires à l’Entreprise pour tenir compte des impacts environnementaux etc.), d’autres activités naitront et se développeront, des procédés nouveaux, de même que des règles nouvelles s’imposeront. Les Entreprises qui anticiperont les premières sur ce vaste mouvement inéluctable en tireront évidemment les premières les bénéfices économiques et les meilleurs profits. – 2 Le développement durable comme atout organisationnel pour l’Entreprise Dans le but de tirer le meilleur parti du développement durable, ce concept doit figurer au coeur de la stratégie de l’Entreprise. En souscrivant par exemple à l’approche RSE, les entreprises seront amenées à faire évoluer l’organisation du travail et leurs pratiques, ce qui les conduira à innover en termes de management et d’organisation. Le développement durable apparaît dès lors comme un puissant accélérateur de changement, qui peut être très bénéfique pour les Entreprises. En outre, le développement durable en tant que démarche transversale (économique, équité/ social, environnemental) peut contribuer à créer une cohésion au sein de l’Entreprise et renforcer l’intégration de différentes sociétés ou marques au sein d’un même groupe. De manière général, la vision du développement durable permet de répondre au phénomène de crise de confiance des salariés, en reconstruisant le sentiment d’identification des salariés à l’Entreprise autour de l’idée selon laquelle « l’entreprise est productrice de liens sociaux et elle contribue, par ses actions, à construire la société ». Conclusion : « Que les entreprises puissent gagner de l’argent en se préoccupant de l’environnement semble une excellente chose et pour tout dire, une condition de pérennité du développement durable » (Dominique Bourg et Al, p.3) Auteur

 

A propos de Lagaud Mayeul Alex

Acteur du développement durable, juriste, spécialiste de la fiscalité environnementale

 » Le concept du développement durable, d’existence relativement récente , est de l’ère du temps , une nécessité brûlante de notre époque. En se positionant comme la première entreprise ivoirienne oeuvant techniquement à sa vulgarisation, Green countries démontre sa qualité de visionnaire , sa démarche responsable et se promet à un impact durable. Elle apparaît comme’ la solution’ des acteurs du développement durable et un modèle durable d’entreprise. »

A propos de Green Countries :

Green countries traite l’actualité sous l’angle de la responsabilité des entreprises et du développement durable dans son ensemble. Son but principal est de promouvoir les pratiques responsables en Afriques. De permettre aux Africains d’intégrer les pratiques responsables dans leur quotidien. Mais aussi Green countries a pour objectif de faciliter une efficacité économique. Son site greencountries.net est la première source d’information Ouest Africaine destinée uniquement au développement durable en alliant à la fois pratique et information. Il se positionne donc comme une source d’information de référence pour les décideurs économiques et politiques, les ONG, les investisseurs, les chercheurs, les étudiants, les élèves, les demandeurs d’emplois, les entrepreneurs, les journalistes et les citoyens Africains et d’ailleurs.

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