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Un petit livre essentiel à mettre entre toutes les mains, que l'on soit sceptique ou déjà convaincu !

Manger bio c’est mieux ! Nouvelles preuves scientifiques à l’appui …

Avec 30 recettes bio à moins de 1,20 € par personne

Encore un livre sur le bio ? Certes, mais un livre différent des autres. D’abord par la qualité de ses auteurs, trois des meilleurs spécialistes du bio (Claude Aubert, Denis Lairon et André Lefebvre), et aussi par la manière dont le sujet est abordé. Tout ce qui est affirmé dans ce livre, publié aux éditions terre vivante, s’appuie en effet sur des publications scientifiques ou des rapports officiels indiscutables.

Pour la première fois donc, une démonstration solidement étayée de l’intérêt nutritionnel, sanitaire et environnemental de la production et de la consommation de produits de l’agriculture biologique. Avec au passage quelques piques contre ceux qui continuent à nier cet intérêt. Claude Aubert [[Claude Aubert, pionnier de l’agriculture biologique en France, est l’un des fondateurs de Terre vivante. Il est l’auteur de nombreux livres sur l’agriculture biologique, l’alimentation saine et les relations entre environnement et santé.]], Denis Lairon et André Lefebvre expliquent : « L’agriculture biologique se trouve aujourd’hui dans une situation paradoxale. Tout semble aller bien pour elle, puisqu’elle continue à se développer à un rythme soutenu, avec un objectif ambitieux à moyen terme, fixé par le Grenelle de l’environnement : avoir 20% de l’agriculture française en bio en 2020. Et pourtant elle n’a jamais été aussi contestée que ces dernières années ». « Livres, articles, émissions de télévision, cela fait longtemps que l’on n’avait pas lu et entendu autant de critiques sur la bio » poursuivent les auteurs. « Depuis les attaques frontales de ceux qui affirment que les aliments bio sont plus dangereux pour notre santé que les conventionnels, jusqu’à ceux qui disent, comme les auteurs d’un livre publié en 2011 : « En conclusion, disons qu’il n’est pas déraisonnable d’être prudent en mangeant bio – si on le peut… », une manière de laisser entendre que la bio ne nous fera pas de mal, mais reste un choix coûteux et très facultatif. Pour l’auteur d’un autre livre, publié comme le précédent en 2011, si les consommateurs bio se portent (peut-être) mieux que les autres, ce n’est pas parce qu’ils mangent bio, mais parce qu’ils ont un mode de vie plus sain. Quant aux scientifiques, un certain nombre d’entre eux continuent à affirmer que les aliments bio ne sont pas plus nutritifs que les autres et que les résidus de pesticides présents dans les aliments ne menacent pas notre santé » [[Une nouvelle étude américaine publiée en septembre 2012 dans la revue Annales of Internal Medecine, remet une nouvelle fois en cause l’intérêt nutritionnel et sanitaire des produits biologiques, par rapports aux produits conventionnels. Pour ces chercheurs de l’université de Standford, les produits bio ne contiendraient pas plus de vitamines ou de minéraux que des produits conventionnels, traités aux pesticides. La seule différence notable entre les aliments issus de ces deux techniques de culture, réside dans le fait que manger des fruits et des légumes bio réduit d’environ 30% l’exposition des enfants aux pesticides, ce qui est tout de même à prendre en considération…]]. « Quant à la thèse selon laquelle les nitrates, loin de présenter un risque sanitaire, protégerait notre santé, elle trouve un écho favorable dans un certain nombre de médias » constatent les auteurs. Selon eux : « Cette remise en question de l’intérêt de la bio n’est sans doute pas due au hasard. Le fait que ce mode de production sorte enfin de sa niche et connaisse un développement constant intéresse de plus en plus les commentateurs, mais inquiète aussi bon nombre d’acteurs de l’agriculture conventionnelle, à savoir une partie des agriculteurs, mais aussi et surtout ceux qui vivent de la production et de la commercialisation des engrais et des pesticides. » Le consommateur – mais aussi le journaliste, l’élu(e), l’agriculteur, le jardinier, le salarié agricole – se pose donc à juste titre des questions sur ce qu’il lit ou entend à propos de l’agriculture biologique et de ses produits. D’où la volonté des auteurs de ce livre de faire une mise en point objective sur les connaissances actuelles – mais aussi les incertitudes – en matière d’intérêt des produits bio pour la santé et l’environnement. Un livre que l’on pourrait soupçonner de partialité compte tenu de la personnalité de ses auteurs, tous trois impliqués depuis de nombreuses années dans le développement ou la recherche en agriculture biologique. Le lecteur en jugera et pourra remarquer que – fait plutôt rare dans les livres destinés à un large public – tout ce qui est affirmé repose sur des données scientifiques dont les références principales figurent à la fin du livre. Les autres sont disponibles sur le site www.mangerbiocestmieux.fr. Les auteurs en tirent des conclusions objectives. Oui les produits bio sont plus riches en nutriments, en anti-oxydants… Oui les produits bio participent à la préservation de l’environnement et de notre santé… Références : Manger bio c’est mieux ! de Claude Aubert, Denis Lairon et André Lefebvre – Editeur : terre vivante – Date de parution : 04 octobre 2012 – 160 pages – ISBN : 978-2-36098-077-2 – Prix public : 5 €

Au sommaire

Des aliments souvent plus riches en nutriments et en anti-oxydants – Des polémiques fondées sur des informations tronquées – Plus de vitamines et de minéraux dans bien des produits bio – Avantages nutritionnels indirects de l’alimentation bio – Les consommateurs bio confortés dans leurs habitudes alimentaires Des produits transformés plus sains – Des ingrédients peu ou pas raffinés – Pas d’additifs à risques – Une composition simplifiée – De précieux aliments qu’on ne trouve guère en conventionnel De meilleures habitudes alimentaires – Une alimentation à dominante végétale – Les aliments complets privilégiés Limitation des risques liés aux pesticides – Jusqu’à 26 pesticides sur un même produit en conventionnel – En bio, des contaminations très rares – Traces de pesticides réduites dans l’organisme des consommateurs bio – La toxicité des pesticides évaluée selon des critères dépassés – Pesticides et cancer : des liens avérés – Menaces sur la fertilité masculine et sur le fœtus – Des effets neurotoxiques très probables – Diabète et obésité favorisés par certains pesticides – D’autres pathologies liées à l’utilisation des pesticides Pas plus de contaminations microbiennes – Les graines germées contaminées : un mauvais procès fait au bio – Escherichia coli : une bactérie presque toujours inoffensive – Le fumier, coupable idéal ? – Pas plus de cas de contaminations en bio – Moins de souches résistantes aux antibiotiques – Pas plus de mycotoxines en bio – L’hygiène, une nécessité pour tous Eviter les conséquences désastreuse des excés d’azote – Trop d’azote : mauvais pour la santé et pour l’environnement – L’azote d’origine agricole : un redoutable polluant de l’air – Impact des nitrates sur la santé : les marchands de doute à la manoeuvre – Moins de nitrates dans les aliments bio De plus en plus d’études sur l’impact positif des produits bio sur la santé – Des essais en laboratoire intéressants – Les tests sur les animaux favorables au bio – L’intérêt du bio confirmé par des études récentes sur l’homme – Les promesses des approches globales Notre environnement et celui des générations futures protégé – Les pesticides polluent aussi l’air – Moins de gaz à effet de serre en bio – La qualité de l’eau préservée par l’agriculture bio – Le coût exorbitant de la décontamination – Et pourtant deux fois moins d’argent investi dans la prévention – En conventionnel, des sols agricoles appauvris – … Et une biodiversité menacée – La qualité des sols et la biodiversité préservés par le bio La bio en questions – Les produits bio seront-ils toujours plus chers que les conventionnels – Peut-on faire confiance aux labels bio ? – Produire bio peut-il empêcher la disparition de l’agriculture paysanne ? – Faut-il préférer le conventionnel local au bio d’origine lointaine ? – La bio industrielle et mondialisée menace-t-elle la bio locale et équitable ? – L’agriculture biologique peut-elle nourrir la planète ? L’agriculture biologique : une longue histoire et des techniques éprouvées – L’histoire de l’agriculture biologique en quelques dates – Les techniques de base de l’agriculture biologique – Quelques chiffres Cuisiner bio sans se ruiner : 30 recettes à moins de 1€ 20 – Soupes – Plats – Autres recettes

 

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Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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1 COMMENTAIRE

  1. Manger bio c’est mieux ! Nouvelles preuves scientifiques à l’appui …
    On peut concevoir qu’il n’y est pas une grande différence nutritionnelle entre des produits bio et des produits conventionnels mais les circuits de distributions plus court, un terre plus riche, saine, l’absence de résidus chimique, le respecter de la nature … sont autant de raisons qui indiquent que même à qualité nutritionnelle égale, un produit bio devrait toujours être privilégié.