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14e édition, janvier 2010

Guide électronique de Greenpeace : la nouvelle version dévoile les bons élèves et les cancres

La nouvelle version (la quatorzième) du guide électronique de Greenpeace vient de sortir. Comme chaque trimestre, le guide distribue les bons et les mauvais points en fonction des différents matériaux utilisés pour la fabrication des produits et de leur impact énergétique. C’est encore une fois les scandinaves Nokia et Sony Ericsson qui tirent leur épingle du jeu avec les deux premières places.

Apple continue de remonter au classement avec le cinquième place cette année alors que la firme à la pomme n’était que neuvième dans la version précédente et seulement onzième dans une version antérieure. Les bonnets d’âne reviennent à Nintendo et Microsoft, pour le géant japonais du jeu vidéo pas d’évolution à noter et pour la firme de Bill Gates c’est un recul dû notamment au fait que Microsoft ne s’engage pas dans une politique de réduction des gaz à effet de serre. A noter que Samsung, Dell, Lenovo et LG ont eu des points de pénalité dans ce guide pour ne pas voir tenu leur promesse de proposer des produits sans certaines matières toxiques.
Guide électronique de Greenpeace : le classement de janvier 2010
Guide électronique de Greenpeace : le classement de janvier 2010
Un guide qui fait évoluer les industriels Le guide électronique de Greenpeace n’est pas seulement utile aux consommateurs pour choisir leur marque mais aussi aux marques elles-mêmes. On le voit avec Apple qui avait était épinglé dans une version précédente du guide et qui suite à la parution s’est engagé dans une politique d’assainissement de ces produits. Cette nouvelle politique est payante pour la marque qui se retrouve dans une dynamique positive au fil des parutions des nouvelles versions et qui continue son effort. Toujours dans cette optique, Apple et Sony Ericsson soutiennent auprès des institutions européennes une demande d’interdiction de matières plastiques ignifugées au bromure ou au chlore (BFR et CFR). Les mentalités évoluent… Une exposition médiatique accrue Une nouvelle version du guide est toujours un événement. On le voit encore cette année avec une reprise forte dans les médias français et internationaux. En France La Tribune, Le Nouvel observateur, Challenges, 20 Minutes et BFM ont notamment relayé la sortie du guide et à l’international on note que le prestigieux New York Times pense que le guide de Greenpeace est influent… Ces reprises médiatiques constituent des raisons supplémentaires pour les industriels de s’engager profondément dans le respect de l’environnement.

Télécharger le guide électronique de Greenpeace

Vous pouvez télécharger la 14ème édition (Janvier 2010) du guide électronique de Greenpeace actuellement disponible en version anglaise en cliquant ici.

Pour en savoir plus sur la méthode de classement

L’objectif de ce guide est d’offrir un outil aux gens pour éclairer leurs choix de consommation mais aussi de faire émerger une demande forte de produits électroniques exempts de substances dangereuses, qui pourront ensuite être recyclés sans polluer l’environnement et mettre en danger la santé des travailleurs du recyclage, en Europe mais aussi dans les pays en voie de développement. Le guide « Pour une high-tech responsable » attribue une note sur 10 aux dix-huit plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d’ordinateurs, de téléviseurs et de consoles de jeux, d’après les informations qu’ils mettent à la disposition du grand public sur leurs sites Internet et selon plusieurs critères : 1. La politique en matière d’élimination des substances chimiques dangereuses : – une politique fondée sur le principe de précaution ; – une gestion des substances chimiques : restriction/interdiction de substances dangereuses, politique d’identification de substances problématiques pour leur future élimination ; – échéance pour l’abandon progressif de tous les usages du PVC ; – échéance pour l’abandon progressif de tous les usages de retardateurs de flamme bromés (RFB), et pas seulement ceux déjà interdits par la directive européenne RoHS (restriction des substances dangereuses) ; – commercialisation de modèles déjà exempts de PVC et de RFB. 2. Un engagement pour une responsabilité du producteur à reprendre et recycler les « e-déchets », c’est-à-dire les produits électroniques obsolètes : – soutien à la responsabilité (financière) individuelle du producteur – c’est-à-dire la prise en charge financière de la gestion des produits obsolètes par la mise en place de programmes de récupération et de recyclage de leurs appareils ; – mise en place de programmes de reprise et de recyclage dans tous les pays où leurs produits sont commercialisés, y compris en l’absence de législations nationales instaurant une responsabilité du producteur de déchets électroniques ; – fourniture d’informations claires pour les clients sur les services de récupération et de recyclage dans tous les pays où leurs produits sont commercialisés ; – publication des quantités de déchets électriques et électroniques (DEEE) collectées et recyclées sur la base d’un pourcentage des ventes réalisées. 3. Réduction de l’impact climatique de la fabrication et des produits : – engagement global à réduire les émissions de gaz à effet de serre ; – révélation des émissions de gaz à effet de serre de la société plus émissions de deux étapes de la chaîne d’approvisionnement ; – engagement à réduire ces émissions avec un agenda précis ; – quantité d’énergie renouvelable utilisée ; – efficacité énergétique des nouveaux modèles (points doublés). Pénalités : un point de pénalité sur le barème de 10 points sanctionne la mauvaise conduite des entreprises, comme le double discours, les déclarations mensongères sur la gestion des substances chimiques ou des déchets, ou des activités écologiquement irresponsables. Égalité des scores : en cas d’ex aequo sur un score global équivalent, pour départager les entreprises, Greenpeace accorde un rang hiérarchique supérieur à l’effort d’écoconception, et donc à l’entreprise qui marque le meilleur score sur les critères « substances chimiques ».

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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