Dans l'actualité :

10 apprentissages clés du Baromètre RSE 2024

Vendredi, une start-up sociale pionnière dans l'intégration de l'engagement...

« Urgence climatique » : une action à l’inverse des mots, malgré l’enfer des chiffres

On parle depuis plus de 20 ans d'urgence climatique !...

Les technologies liées à l’hydrogène sont elles pertinentes pour atteindre les objectifs de développement durable ?

Ce rapport est l’œuvre d’une cinquantaine d’étudiants scientifiques tirés...
Le barème Pure Leaf Grade de Lafuma

Lafuma affiche son éco-responsabilité

Lafuma lance l’étiquetage écologique sur les produits de sa collection éco-conçue Pure Leaf. L’objectif selon la marque est d’apporter le maximum d’informations au grand public en attente de solutions pour consommer responsable.

Mesurer la performance environnementale des produits et services, informer les consommateurs sur leur bilan carbone, réduire l’empreinte écologique des entreprises, sont autant de propositions issues du Grenelle de l’Environnement. Lafuma souhaite anticiper ce mouvement et s’affirmer comme un acteur engagé.
Exemple du barème Pure Leaf Grade appliqué à la veste polaire LD Sunrise
Exemple du barème Pure Leaf Grade appliqué à la veste polaire LD Sunrise
En créant son propre barème «Pure Leaf Grade», Lafuma s’inscrit dans un mouvement global d’entreprises soucieuses de répondre au besoin d’information des consommateurs. Selon la marque, il permet à tous de connaître l’impact écologique des produits (textiles, équipements, chaussures, mobilier de jardin), de leurs matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par la fabrication et le transport. L’impact du produit sur l’environnement est symbolisé par des feuilles de peuplier. Le consommateur peut ainsi d’un simple coup d’oeil sur l’étiquette, évaluer le respect porté à l’environnement. Le barème Pure Leaf Grade a été développé grâce à l’expertise des équipes Lafuma, engagées depuis 15 ans dans le développement durable. La démarche de Lafuma s’inscrit selon les 4 axes stratégiques du Pure Leaf Grade pour une sélection avisée des matières premières, des processus de fabrication maîtrisés sur le plan énergétique, une stratégie d’acheminement réfléchie et la prise en compte du cycle de vie global dès la conception : – Matières Premières : Mise en forme des matières premières, de la « fleur de coton » au rouleau de tissu ; – Énergie / Fabrication : Énergie consommée lors de la fabrication du produit ; – Transport : Parcours du produit de l’usine de confection au centre logistique Lafuma (Drôme, France) ; – Robustesse / Recyclage : Information du consommateur sur la durée de vie du produit et son recyclage éventuel. Depuis début novembre 2008, le grand public peut découvrir ce nouveau système de notation sur le site internet de Lafuma (www.lafuma.fr), dans la rubrique Développement Durable. Un relais de ces informations a été mis en place dans les boutiques Lafuma dès la fin du mois de novembre. Dès cet hiver, l’étiquetage Pure Leaf Grade est visible sur une sélection d’articles. Dès le mois d’avril, la collection été 2009 Pure Leaf qui représente 16% de l’offre Lafuma arborera cette nouvelle notation. A l’horizon 2011, c’est 100% des collections Lafuma qui seront étiquetées. Cette notation s’affinera au cours de sa généralisation et s’étendra à terme aux autres marques du groupe Lafuma. La gamme Pure Leaf propose des produits éco-conçus pour lesquels l’ensemble du cycle de vie du produit (des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication et le transport) est pris en compte dès la conception afin de minimiser l’impact global de chaque produit sur l’environnement. Vêtements conçus en coton biologique, polyester recyclé ou en chanvre ; chaussures fabriquées à l’aide de caoutchouc naturel, de chanvre ou de cuir à tannage végétal ; ou encore mobilier conçu à base de fibre de bois, de résine naturelle, de plastique recyclé ou encore de chanvre.

Le développement durable selon Lafuma

Depuis sa création en 1930, la société Lafuma développe et fabrique les produits nécessaires à la découverte de la nature, aux activités sportives et de loisirs dans un souci constant de respect de l’environnement. Au travers de ses produits mais aussi de son organisation, la société Lafuma s’engage depuis plus de 15 ans dans une démarche de qualité visant un développement durable de ses activités dans le respect des hommes et de l’environnement. Diane Maniouloux-Chaize, responsable Développement Durable au Groupe Lafuma a été interrogée par le site dédié aux initiatives d’économie durable en Rhône-Alpes tooeco. Elle parle de son métier et des engagements de la société. Extraits. – tooeco : Depuis quand Lafuma s’est lancé dans une démarche de DD ? – Diane Maniouloux-Chaize : Dès les années 90, le PDG de Lafuma a souhaité s’engager dans cette voie. Cela donne beaucoup de poids à cette orientation et aujourd’hui toute l’entreprise s’investit. Dès le départ, notre société a travaillé en partenariat avec France Nature Environnement et surtout avec WWF (nous fêtons les 10 ans de partenariat cette année !). Au-delà de la création de produits éco-conçus, la démarche durable est globale et touche aujourd’hui tous les services de Lafuma.tooeco: Quel est le premier projet sur lequel vous avez travaillé ? – Diane Maniouloux-Chaize : En prenant ce poste, mon premier objectif a été de mettre en place une « étiquette écologique » qui informe sur l’empreinte écologique du produit en répondant à 4 critères. Cette notation, appelée Pure Leaf Grade, est une première réponse concrète pour le consommateur qui a besoin de mieux comprendre l’engagement développement durable du produit qu’il achète. Mise en place pour les produits Lafuma depuis novembre, nous envisageons de déployer cette notation sur les autres marques du groupe. Le Pure Leaf Grade n’est pas utilisé comme étiquette produit, mais plutôt comme information sur notre site Internet, dans nos boutiques et pourquoi pas demain en relais chez nos distributeurs. En parallèle, nous travaillons sur la mise en place d’indicateurs en interne pour nous améliorer notamment dans le choix des matières premières et de son acheminement. Le plus important, c’est le produit. La démarche développement durable soit s’inscrire dès la conception et sur toute la gamme des produits en lien étroit avec les bureaux d’études de chaque marque.Lire l’interview complète de Diane Maniouloux-Chaize sur tooeco

 

A lire

Le Service Civique écologique pour les jeunes de 16 à 25 ans

Dérèglements climatiques, menace de la biodiversité, expansion des déchets...

Quelle place pour l’écologie dans le débat public ?

Le débat public sur l'écologie, s'il est devenu plus...

Féris Barkat porte la voix de la génération Banlieues Climat

Féris Barkat est le fondateur de Banlieues Climat, une...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

A quand l’indicateur du Bonheur National Brut ?

« Le bonheur de tous ». C’est par ces mots...

Zéro Artificialisation Nette pour réduire le mal-logement

Comment créer 400 000 nouveaux logements chaque année pendant...

Mode : comment passer du jetable au durable ?

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de...

Rapport sur l’état mondial des bâtiments et de la construction

Le Rapport sur l’état mondial des bâtiments et de...

Quand la permaculture inspire l’habitat et l’entreprise

Notre mode de développement n’est plus viable. Il creuse...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

10 apprentissages clés du Baromètre RSE 2024

Vendredi, une start-up sociale pionnière dans l'intégration de l'engagement au cœur de la culture des entreprises, en collaboration avec Kantar Insights et 11 partenaires, nous dévoile les résultats...

« Urgence climatique » : une action à l’inverse des mots, malgré l’enfer des chiffres

On parle depuis plus de 20 ans d'urgence climatique ! Cette expression remonte à 1997 dans la presse française, nous rappelle Iris Viloux (Université Paris-Panthéon-Assas). Et...

Les technologies liées à l’hydrogène sont elles pertinentes pour atteindre les objectifs de développement durable ?

Ce rapport est l’œuvre d’une cinquantaine d’étudiants scientifiques tirés au sort pour participer à la première « Convention scientifique étudiante ». Lancée en 2023...