Dans l'actualité :

Des Assises nationales pour construire l’avenir du vivant dans le milieu urbain

Les Assises nationales de l’animal en ville 2024 sont...

10 apprentissages clés du Baromètre RSE 2024

Vendredi, une start-up sociale pionnière dans l'intégration de l'engagement...

« Urgence climatique » : une action à l’inverse des mots, malgré l’enfer des chiffres

On parle depuis plus de 20 ans d'urgence climatique !...
L’Annuel du développement durable

Regards sur la Terre 2008 : Nature, Biodiversité et Développement

Le bilan 2007 - L'agenda 2008 - Les repères du développement durable
Il est désormais impossible de le nier : nous sommes au seuil d’une crise majeure. Des gènes aux écosystèmes en passant par les espèces, tous les éléments de la biodiversité se détériorent. En cause : la présence d’une seule espèce, Homo sapiens, devenu l’ennemi numéro 1 de la nature. Bien que brutale et rapide, cette détérioration sans précédent de notre environnement échappe pourtant largement à l’attention de l’humanité. En effet, l’urbanisation croissante de nos sociétés nous éloigne, nous déconnecte de la nature. Et nous fait également oublier notre dépendance vis-à-vis d’elle. C’est à cette « crise silencieuse » que Regards sur la Terre 2008 consacre son dossier. Les neufs chapitres qui le composent cherchent ainsi à clarifier les concepts, présenter les acteurs et éclairer les débats actuels afin de repenser les réponses à apporter au défi de la conservation de la biodiversité. Que retenir de ces différentes analyses ? En premier lieu sans doute que la dégradation de la nature se poursuit inexorablement alors même que nous savons désormais à quel point la biodiversité est indispensable au bien-être humain. Toutefois, si le développement démographique et économique entraîne quasi-systématiquement une détérioration des écosystèmes, on aurait tort de réduire la relation entre nature et développement à une simple causalité négative. D’autant plus que la relation causale inverse est sans doute tout aussi importante : l’appauvrissement de la biodiversité peut à son tour saper les fondements de la croissance économique.
Regards sur la Terre 2008
Regards sur la Terre 2008
Mais le message principal de ce dossier n’est pas une déclaration défaitiste : malgré l’ampleur de la crise, des solutions existent. Le XIXème siècle a connu les premiers efforts de conservation de la nature. Le XXème les a intensifiés. Et au cours des dernières décennies, des structures de gouvernance locales, nationales et internationales ont été créées, de nouveaux concepts ont été définis, des approches novatrices ont été mises en œuvre. Rien de cela, bien sûr, n’a été suffisant pour enrayer la dégradation de la nature. Mais les analyses montrent toutefois que la lutte n’a pas été vaine et nombre d’expériences ont été couronnées de succès. « Nous devons maintenant clarifier nos stratégies, élargir nos efforts, déployer les politiques nécessaires et mettre en œuvre les financements requis, concluent Jacques Loup (AFD) et Sheila Wertz-Kanounnikoff (Iddri), qui introduisent le dossier biodiversité de ce deuxième opus de Regards sur la Terre ; les moyens techniques, financiers et humains existent ; à nous de savoir les mobiliser et les mettre en œuvre. » Regards sur la Terre a interrogé quatre personnalités étrangères d’origine et d’expérience différentes, toutes impliquées dans le développement durable, en leur posant plusieurs questions. Leurs réponses témoignent des différentes sensibilités qui s’expriment dans le développement durable, mais également d’un large consensus sur les évènements marquants de l’année et les problèmes à venir. – Sir Nicholas STERN est Professeur d’économie et responsable de l’Observatoire sur l’Inde du Centre de Recherche sur l’Asie à la LSE (London School of Economics), ancien Directeur au Trésor britannique, il a été chargé par le Premier Ministre d’un rapport sur les coûts du changement climatique. – Claude MARTIN est l’ancien Directeur Général de WWF International. – Achim STEINER est Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). – Jacques WEBER est économiste au CIRAD, Directeur de l’Institut Français de la Biodiversité, enseignant à l’EHESS et à l’Université Paris VI.

 

A lire

Le Service Civique écologique pour les jeunes de 16 à 25 ans

Dérèglements climatiques, menace de la biodiversité, expansion des déchets...

Quelle place pour l’écologie dans le débat public ?

Le débat public sur l'écologie, s'il est devenu plus...

Féris Barkat porte la voix de la génération Banlieues Climat

Féris Barkat est le fondateur de Banlieues Climat, une...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

A quand l’indicateur du Bonheur National Brut ?

« Le bonheur de tous ». C’est par ces mots...

Zéro Artificialisation Nette pour réduire le mal-logement

Comment créer 400 000 nouveaux logements chaque année pendant...

Mode : comment passer du jetable au durable ?

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de...

Rapport sur l’état mondial des bâtiments et de la construction

Le Rapport sur l’état mondial des bâtiments et de...

Quand la permaculture inspire l’habitat et l’entreprise

Notre mode de développement n’est plus viable. Il creuse...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

Des Assises nationales pour construire l’avenir du vivant dans le milieu urbain

Les Assises nationales de l’animal en ville 2024 sont une initiative des rédactions du magazine 30 Millions d’amis et de Peuple-animal.com, édités par 1Health,...

10 apprentissages clés du Baromètre RSE 2024

Vendredi, une start-up sociale pionnière dans l'intégration de l'engagement au cœur de la culture des entreprises, en collaboration avec Kantar Insights et 11 partenaires, nous dévoile les résultats...

« Urgence climatique » : une action à l’inverse des mots, malgré l’enfer des chiffres

On parle depuis plus de 20 ans d'urgence climatique ! Cette expression remonte à 1997 dans la presse française, nous rappelle Iris Viloux (Université Paris-Panthéon-Assas). Et...