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La Ligne à Grande Vitesse Provence Alpes Côte d'azur passera par Marseille et Toulon‎

LGV PACA : ce sera le tracé « sud » annonce Jean-Louis Borloo

La future ligne à grande vitesse (LGV Paca), passera par Marseille, Toulon et Nice, et les travaux devraient commencer avant 2020. L’annonce a été faite ce lundi par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports. Dans une lettre adressée aux élus locaux, les deux ministres ont affirmé que «le scénario Métropoles du sud est le mieux adapté. Il doit donc être retenu». Réactions de France Nature Environnement (FNE) et de sa fédération régionale URVN.

Différents arguments ont été retenus par le gouvernement en faveur du tracé des métropoles: la LGV est, selon lui, «un projet majeur de l’arc méditerranéen Barcelone-Marseille-Gênes » et elle « s’inscrira dans un projet d’amélioration de la desserte ferroviaire des métropoles et le développement des services TER intra-régionaux». Côté environnement, la LGV «empruntera les lignes ou emprises existantes, affirme le gouvernement. A défaut, les solutions d’enfouissement seront massivement privilégiées», indique-t-il. A Marseille, la création de la LGV devrait conduire à l’aménagement d’une nouvelle gare TGV, soit à Saint-Charles, peut-être avec la desserte souterraine évoquée dans le rapport Cousquer, soit à la gare de la Blancarde, qui a l’avantage de ne pas être en cul-de-sac.
Le gouvernement a choisi le tracé sud, qui conforte le statut de métropole méditerranéenne de la cité phocéenne. Nice devrait être à moins de quatre heures de Paris à l'horizon 2020-2030.
Le gouvernement a choisi le tracé sud, qui conforte le statut de métropole méditerranéenne de la cité phocéenne. Nice devrait être à moins de quatre heures de Paris à l’horizon 2020-2030.
Le TGV Paca mettra Nice à 3 h 50 de Paris et à 1 heure de Marseille La LGV devrait mettre Nice à trois heures cinquante de Paris et à une heure de Marseille. Le coût du tracé des métropoles est plus important que le tracé nord, 11 milliards d’euros, «voire au-dessus de 15 milliards d’euros» indiquait la semaine dernière le préfet, contre 8 milliards d’euros pour le projet abandonné. Mais les dessertes de TGV et de TER entre les métropoles seront plus nombreuses. Le ministre de l’Industrie et député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, le sénateur-maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et le président socialiste du conseil régional, Michel Vauzelle se sont réjouis lundi. Seule note discordante : les écologistes de l’Alliance écologiste indépendante du Var qui s’interrogent : « le gain d’une poignée de minutes vaut-il tant de dépenses publiques et de dégâts environnementaux ? Les 12 milliards d’euros que sont prêts à investir les élus dans cette ligne ne seraient-ils pas plus socialement utiles ailleurs? ».

Réactions de FNE : un choix de tracé qui épargne l’arrière pays

Pour Michel Dubromel responsable Transports à FNE : « Tout nouveau projet d’infrastructure de transport ferroviaire, notamment lorsqu’il s’agit de lignes à grande vitesse, impacte les territoires et l’urbanisation. Le choix effectué aujourd’hui a le mérite d’épargner l’arrière pays. Le choix du tracé nord aurait en effet eu des répercussions environnementales désastreuses ! ». « Rappelons cependant qu’aujourd’hui la priorité, telle que définie lors du Grenelle de l’environnement, doit être de permettre de tout miser sur la modernisation et la remise à niveau des infrastructures existantes. Il ne suffit pas de créer des lignes à grande vitesse pour régler les problèmes de transport dans une région ». Oui à un véritable schéma de transports en PACA Pour Pierre Aplincourt, Président de la Fédération régionale URVN : « Si le tracé sud est effectivement la moins pire des alternatives prévues pour cette nouvelle ligne LGV, il est plus qu’urgent de disposer d’un véritable schéma régional de transports pour la région. Nous sommes confrontés à une pollution de l’air désastreuse qui s’aggrave du fait de notre climat méditerranéen. » « Cette situation est largement due à l’augmentation du trafic routier. Et les dessertes de transports en commun sont clairement insuffisantes ! Pour les déplacements au quotidien, en cinq ans, les TER ont attiré 28% de voyageurs en plus. Ce sont ces demandes qu’il faut pouvoir aussi satisfaire. Le nouveau projet de LGV doit donc impérativement s’articuler avec le développement des services TER intra-régionaux. Tout comme il est nécessaire de prendre en compte le transport de fret de l’arc méditerranéen assurant les liaisons entre l’Espagne, l’Italie et l’Europe du Nord-Est et Sud-Est ». FNE et sa fédération régionale vigilantes pour la suite des débats sur la LGV PACA Le tracé sud désormais choisi, FNE et sa Fédération régionale URVN restent plus que jamais mobilisées sur le terrain pour la suite des événements. La territorialisation du Grenelle de l’environnement va mobiliser fortement la fédération régionale de FNE, autant sur les dimensions transport que biodiversité. FNE et sa fédération seront donc vigilantes pour que : – les solutions envisagées assurent la continuité biologique des écosystèmes à travers les trames vertes et bleues (Plaine des Maures et Fleuve Var), – la réduction des nuisances sonores et des impacts paysagers soient pris en compte ; – les investissements envisagés ne se fassent pas au détriment de la préservation et la modernisation du réseau actuel.

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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